[Gardanne] Ça brûle à Lure Halte à la BioMascarade d’E.On !

usine mende. Malgré un vaste mouvement de   contestation,
. Malgré l’opposition de 400 communes dans les zones d’approvisionnement,
. Malgré une manifestation de 500 personnes à Gardanne avec de nombreux élus.

Malgré deux recours juridique déposés contre l’autorisation…

…la multinationale allemande E.On poursuit ses travaux de mise-en-oeuvre de cette aberrante centrale à « énergie pseudo vert es» de Gardanne, Continue reading

[Document sonore] « Nucléaire la fabrique de l’oubli »

de5pq0« Le nucléaire est une chose trop sérieuse pour l’abandonner aux spécialistes et aux experts. ». Jean-Jacques Delfour, La condition nucléaire, Réflexions sur la situation atomique de l’humanité, L’Échappée, 2014.

Ce projet est né après la lecture de Oublier Fukushima, d’Arkadi Filine, et de La supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse, de Svetlana Alexievitch.
À la lecture de ces livres, le sentiment que 25 ans après « quelque chose » se rejouait prenait à la gorge. Après le 11 mars 2011, nous étions gavés d’une bouillie d’informations sur la situation à Fukushima. Et puis très vite, comme toujours, au milieu du flot continu des nouvelles, le drame japonais est devenu obsolète. La catastrophe de Fukushima est toujours en cours, celle de Tchernobyl aussi.
Au travers d’autres lectures, il est très vite apparu que le désastre du nucléaire n’était pas que celui des catastrophes, mais bien celui de la routine de la société nucléaire et de la façon dont nous nous en accommodions. Continue reading

Présentation du document sonore : Nucléaire, la fabrique de l’oubli

 

bombe-nagasaki2-charles-sweeney-pilot-bockscars « Le nucléaire est une chose trop sérieuse pour l’abandonner aux spécialistes et aux experts. »  Jean-Jacques Delfour, La condition nucléaire, Réflexions sur la situation atomique de l’humanité, L’Échappée, 2014.

Nucléaire, la fabrique de l’oubli, c’est quoi ?  

Ce projet est né après la lecture de Oublier Fukushima, d’Arkadi Filine, et de La supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse, de Svetlana Alexievitch. À la lecture de ces livres, le sentiment que 25 ans après « quelque chose » se rejouait prenait à la gorge.

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un bulletin d’information diffusé sur le site du barrage de Sivens

En pj Les bulletins de 1 à 5 de Sans aucune retenue, un bulletin d’information  diffusé sur le site du barrage de Sivens. Ce bulletin ne paraîtra que pendant 7 jours. 
Sans aucune retenue  » tiendra sur le projet d’aménagement d’une retenue d’eau sur la
rivière Tescou, dans la forêt de Sivens, des propos qui seront justement, sans retenue et sans ménagement ».Bonne lecture

5 – Bulletin Sans aucune retenue 4 – Bulletin Sans aucune retenue 3 – Bulletin Sans aucune retenue 2 – Bulletin Sans aucune retenue 1 – Bulletin Sans aucune retenue

 

Les révolutions industrielles… pour une critique à la technologie samedi 1er novembre 15h30 la Salle Gueule

Conférence sur « les révolutions industrielles… pour une critique à la technologie » Nous en parlerons avec le groupe Robin Goodfellow, qui présente leur livre: marxisme et revolutions industrielles http://www.robingoodfellow.info/pagesfr/rubriques/Revolution_Industrielle.pdf 1 novembre, 2014, 15h30 La salle gueule 8 rue d’italie, marseille affiche_desert_A4nb

ET MAINTENANT QU’EST-CE QU’ON FAIT?

Samedi soir, sur le chantier du barrage de Sivens, aux alentours de 2h du matin, Rémi est mort.
Pour ceux qui ont été présents ces six derniers mois au Testet, pour ceux qui ont été des batailles de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, pour ceux qui au moins une fois se sont retrouvés face à une ligne de flics, une évidence s’impose : ni bavures, ni « mort suspecte », nous parlons ici d’assassinat.
Samedi soir, Rémi est mort après une longue journée d’affrontements. La veille, des opposants ont mis en fuite les vigiles du chantier, parvenant à reprendre du terrain et à détruire par le feu ce qui restait encore sur le chantier. Le lendemain, les gendarmes mobiles sont revenus protéger un parking désormais vide. Alors que la mort de Rémi a été constatée à 2h du matin par les pompiers, les gendarmes ont continué à tirer sur les manifestants jusqu’au petit matin. Contrairement à ce que dit la presse, de nombreux blessés ont été soignés par nos propres moyens sur la ZAD. Au cours de ce week-end, la gendarmerie n’a pas hésité à viser la tête à coup de flash-balls et à faire des tirs
tendus de lacrymogènes et de grenades assourdissantes. Pendant toutes ces semaines d’occupation militaire, les gendarmes ont constamment éclaté des opposants, multiplié les coups tordus.
Dimanche soir, à Gaillac, lors du premier rassemblement, après l’annonce de la mort de Rémi et alors que tout laissait à penser qu’ils se feraient discrets, ces mêmes gendarmes ont chargé et dispersé les gens avec véhémence.
Ce qui est arrivé à Rémi aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous, ici ou ailleurs. À n’importe qui d’un peu déterminé ce jour-là et qui mettait en actes son refus. Un jeune homme est mort, qu’il soit « pacifiste » ou « radical », cela importe peu. Samedi soir, il était sur cette colline contre la zone militarisée, pour faire reculer les flics et les machines. Dimanche soir, on a entendu que Rémi était pacifiste, que les gens qui participaient aux affrontements étaient anarchistes. De telles affirmations sont insupportables. Dire ça, c’est entretenir de vielles divisions et faire le jeu du maintien de l’ordre. La force de mouvements et de luttes comme le No-Tav en Italie, la ZAD de Notre-Dame ou autres, c’est d’avoir su justement regrouper en leur sein des pratiques qui, au lieu de s’opposer, se complètent et peuvent s’associer pour aller
vers des victoires sensibles et matérielles. L’intelligence de la lutte, c’est de transformer ce qui apparaît trop souvent comme clivages et divergences rigides en tensions questionables et requestionnables permettant de grandir ensemble. Savoir faire force de la multitude des pratiques.
L’idée d’une Zone à Défendre se nourrit de ce qui vient d’ailleurs, d’où la bêtise de phrases comme « mais vous n’êtes pas d’ici », « on ne vous a jamais vu ». Sans soutien massif, la ZAD de Notre- Dame-des-Landes n’aurait jamais pu faire face aux flics et aux machines. La ZAD du Testet, comme les autres, n’est pas seulement une question locale, elle porte une idée de la vie en lutte contre la gouvernance, contre l’aménagement du territoire, contre l’existence-même de la police.
Ce qu’il convient maintenant de penser, c’est comment répondre.
Quand Alexis se fait tuer par la police en Grèce en 2008, c’est tout un pays qui s’embrase. Quand Zyad et Bouna se font tuer après une course-poursuite avec les flics en 2005, c’est des semaines d’émeutes qui s’enchaînent. Ne pas réagir serait une défaite. Il ne faut surtout pas laisser la peur s’installer et nous réduire à l’impuissance. C’est le devenir de nos vies et de nos luttes qui se joue.
Même si le projet s’arrêtait, ou était suspendu provisoirement, il n’y aura pas de victoire aujourd’hui. On entend dire : « attention, il ne faut pas se laisser aller à la colère », « il faut garder sa mesure », « le projet va peut-être bientôt être abandonné », etc. Cette pensée de la lutte est insupportable. Une vie vaut plus que l’abandon du projet d’un barrage, il faut le rappeler. La rage qui nous envahit aujourd’hui ne pourra être contenue au nom de calculs gestionnaires et par peur du débordement. On ne va pas réprimer par souci stratégico-médiatique la révolte que cette absence fait monter en nous.
Peu importe que nous ayons ou non pris part à la lutte contre le barrage. La réaction qui doit aujourd’hui éclater dépasse très largement son caractère local. Déjà hier des rassemblements ont eu lieu un peu partout en France et cela ne va faire que s’amplifier.
Peu importe ce que dira l’autopsie. Peu importe ce que diront les médias. La vérité on la connaît déjà, nul besoin d’attendre la leur: les flics ont tué Rémi.
Nous ne voulons pas de martyr mais faire en sorte que cette mort nous empêche tout retour en arrière. Se donner les moyens d’être victorieux c’est se ressaisir ensemble de cette situation. En premier lieu en faisant vivre ce qui avait pousser Rémi et des milliers de personnes autour de ces grilles mais aussi en affirmant, par prolongement, notre capacité à faire mouvement.
Maintenant, partout, organisons nous.
A la vie.
A Rémi.

UN CAMARADE TUÉ AU TESTET – APPEL À MANIFESTER PARTOUT

 

2014-04-13_Calais_Antifa_Defendons_les_squats-400x337A Gaillac, dimanche 18h place de la Libération
A Paris, dimanche 19h devant la préfecture
A Albi, lundi 18h devant la préfecture
A Nantes, lundi 18h devant la préfecture, 15h place du Bouffay pour
préparer et informer
A Rennes, lundi 18h devant la mairie
A Brest, lundi 18h Place de la Liberté
A Poitiers, lundi 18h30 devant l’hôtel de ville de Poitiers.
A Rouen, lundi 18h devant la préfecture
A Lyon, lundi 19h devant la préfecture
A Marseille, lundi 17h30 au Vieux Port
A Forcalquier, lundi 16h devant la préfecturePendant la nuit de samedi à dimanche un manifestant, Rémi, a été tué
au cours des affrontements qui se sont déroulés lors du rassemblement
contre le barrage de Sivens au Testet. Environ 7000 personnes ont
convergé sur la ZAD du Testet après des mois d’attaques policières, de
destruction de la zone humide et des habitats de ceux qui la
défendaient. En fin d’après midi puis plus tard dans la nuit, des
dizaines de personnes s’en sont pris aux forces de l’ordre qui
protégeaient le chantier. Elles souhaitaient ainsi marquer leur colère
et retarder la reprise des travaux, initialement prévue pour lundi.
Elles ont été repoussées à coups de flash-balls, de grenades
assourdissantes ou de désencerclement et de gaz lacrymogènes. D’après
les témoignages des camarades du Testet, la personne décédée se serait
écroulée suite à des tirs de grenade puis aurait été emmenée par les
forces de l’ordre. La Préfecture affirme ne rien vouloir déclarer à ce
sujet avant le résultat public de l’autopsie lundi. Le gouvernement a
déjà commencé à stigmatiser les manifestants, et tente de diviser pour
noyer le poisson. Mais ils savent bien que, quoi qu’ils fassent, cette
mort aura des conséquences explosives.Ce décès révoltant n’est malheureusement pas surprenant dans ce
contexte. A Notre Dame Des Landes, au Testet et partout où nous nous
opposons à leurs desseins, nous avons dû faire face au déploiement crû
de la violence d’Etat. Si nous avons bien compris de notre coté que
nous ne pouvions nous contenter de les regarder docilement détruire
nos vies, eux ont démontré qu’ils ne nous feraient aucun cadeau.
Pendant les mois d’expulsion de la ZAD de Notre Dame des Landes, de
nombreux camarades ont été blessés gravement par des tirs de
flash-balls et de grenades. Sur la seule manifestation du 22 février
2014 à Nantes, 3 personnes, visées à la tête par des flash-balls ont
perdu un œil. Depuis des semaines au Testet plusieurs personnes ont
été blessées elles aussi et d’autres accidents tragiques ont été
évités de justesse lorsque des opposant-e-s se sont faits délogé-e-s,
notamment des cabanes qu’il-elle-s avaient construites dans les
arbres. Pourtant c’est bien, entre autre, parce que des milliers de
personnes se sont opposées physiquement aux travaux, aux expulsions,
àl’occupation policière de leurs lieux de vie que le projet d’aéroport
de Notre dame des landes est aujourd’hui moribond, et que le barrage
du Testet et ceux qui devaient lui succéder sont largement remis en
question. C’est cet engagement en acte qui a donné une puissance
contagieuse à ces luttes et qui menace partout aujourd’hui
l’aménagement marchand du territoire.

Plus quotidiennement la répression s’exerce face à celles et ceux qui
luttent dans les prisons, dans les quartiers et dans les centres de
rétention et entraîne là aussi son lot de morts trop souvent oubliées
– plusieurs dizaines chaque année. Face aux soulèvements et
insoumissions, la démocratie libérale montre qu’elle ne tient pas
seulement par la domestication minutieuse des individu-e-s et des
espaces de vie, ou par les dominations économiques et sociales, mais
aussi par un usage déterminé de la terreur.

Nous appelons à occuper les rues et lieux de pouvoir partout dès
demain, pour marquer notre tristesse, saluer la mémoire du camarade
tué ce samedi et pour exprimer notre colère face à la violence d’Etat.
Nous ne les laisserons pas nous tuer avec leurs armes dites « non
létales ». Réagissons avec force pour qu’il y ait un avant et un après
cette mort. Affirmons plus fort que jamais notre solidarité avec
toutes celles et ceux qui luttent au Testet et ailleurs contre leurs
projets guidés par les logiques de contrôle et de profit, barrage de
Sivens mais aussi avec toutes celles et ceux qui tombent plus
silencieusement sous les coups de la répression partout ailleurs. Nous
ne nous laisserons ni diviser ni paralyser par la peur. Nous
continuerons à vivre et lutter sur les espaces qu’ils rêvent
d’anéantir, et à leur faire obstacle.

Nous n’appellerons pas au calme, nous ne laisserons pas le silence
retomber, nous n’oublierons rien !

— Des occupant-e-s de la ZAD de Notre dame des Landes —

Pour plus d’infos : http://zad.nadir.org ou nantes.indymedia.org

 

Débat mardi 28 octobre 19h Mille bâbords : E.on ou la bio-mascarade du capitalisme vert

gazdeschiste1  E.on ou la bio-mascarade du capitalisme vert
avec des membres des collectifs Gardanne pays d’Aix et SOS forêt Piémont Cévenol

Le 11 octobre 2011, E.On 3e groupe mondial du secteur de la distribution d’énergie a obtenu une autorisation ministérielle pour un projet de centrale à biomasse afin de transformer le groupe IV de la centrale thermique de Gardanne, qui fonctionnait au charbon par une alimentation à la biomasse au rendement médiocre. Mais tout ce qui est « bio » n’est pas beau, et quand on creuse sous le vernis vert du projet, on entrevoit le désastre à venir, écologique et social, pour tout le quart sud-est de la France.
Le développement de l’économie verte promet de nouvelles sources de profits. Les multinationales multiplient ce type de projet : grandes centrales à biomasse, agro carburants, éoliennes géantes, etc. au mépris de la volonté des populations et à grand renfort de répression.

Présentation et analyse du projet et de la lutte contre sa réalisation avec des membres des collectifs Gardanne pays d’Aix et SOS forêt Piémont Cévenol.

Discussion sur la logique du capitalisme vert et sur le besoin de développer une écologie de rupture avec un membre de la commission écologie d’Alternative Libertaire.

Mardi 28 octobre 2014
19h à Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001 Marseille
(métro Réformés//tram National)

Alternative Libertaire Marseille
www.almarseille.blogspot.fr
marseille chez alternativelibertaire.org

Soirée de soutien à la ZAD du Testet ​Samedi 18 octobre​ à 19h à Dar Lamifa 127 rue d’Aubagne 13006 Marseille

-Projection / Témoignages de zadistes / Cuisine vegan / concerts / OpenMic

Entrée à prix libre en soutien à la lutterécolte de matériel pour envoyer sur la zone (ci dessous lien vers liste)
http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/zad-du-testet/besoins/

Organisation de covoiturage pour le grand rassemblementdu samedi 25 octobre sur zone.

Concerts :
Les enfants de la lutte (zadistes/contestataires qui font du rap)
Martin Béziers (chanson engagé)

Depuis bientôt un an des citoyen-ne-s mobilisent contre le projet
de barrage hydraulique dans le Tarn à quelques kilomètres de Gaillac.
C’est quoi ce projet ?

À Sivens dans le Tarn un projet de barrage se négocie dans les bureaux
obscurs de l’administration et de la FNSEA depuis plus d’une trentaine
d’année. Pourquoi faire ? Irriguer une vingtaine de fermes qui cultivent de manière
intensive du maïs, lui-même censé nourrir du bétail élevé dans des
conditions à faire pâlir les capo des goulags sibériens.
Du maïs dans le Tarn, il ​​y en a pas vraiment,​​ mais bon​,​ avec un
b​eau​ gros barrage on peut irriguer n’importe quoi​,​ et plutôt que
de s’accommoder avec la nature on va la mettre au pas​ ​!

Le barrage doit donc inonder une partie de la zone humide du Testet. Sauf
que voilà, les zones humides sont des refuges de biodiversité, et il n’en
reste plus énormément. Celle là c’est la dernière de cette ampleur dans le Tarn. Sur la zone humide, il y a 94 espèces protégées qui ont été recensées. Ce n’est plus un petit bout de terre insignifiant, sans intérêt, c’est devenu un symbole. Ce projet étant
financé à cent pour cent par des fonds publics, les citoyens du coin et
d’ailleurs ont décidé de faire entendre leur voix en protégeant cette terre
de bouille. Aujourd’hui la déforestation est quasi terminée! Bien sûr, de petites « compensations » sont prévues. Mais la résistance s’accroît, elle s’organise, se diversifie tente de rester dans la création positive, elle est diverse tant par s​es acteurs que par ​s​es moyens d’action. En face elle se retrouve devant une administration​​ et le cycle procédurier bien rôdé de la Vème république. Les forces de l’ordre​,​ bras armé​ de cette dernière​, joue​nt​ sur la pression psychologique, détruisant sans cesse, s’attaquant
au​x​ réserve​s​ de nourriture​ et​ d’eau​,​ aux affaires personnelles. La
pression s’accentue chaque jour d’avantage. Alors forcément nous ici à Marseille on avait envie de faire quelque chose, en parler, diffuser l’information, leur dire aussi qu’ils sont pas seuls dans leur forêt à défendre l’intérêt de tous, mais que nous aussi on
est derrière. Certes un peu loin, mais on est là!

Des films arrivent tout droit du T​estet

– un qui expliquera les tenants et aboutissants​ du projet (le fond),
– l’autre sur le début des affrontements début septembre (la forme: 20min).
On pourra en discuter, échanger sur les moyens de lutte. Surtout on
récupérera du matériel parce qu’un convoi partira de la Dar dimanche matin.
(un camion pour l’instant​,​ alors du petit matériel tente, duvet, affaire
contre la pluie, botte, nourriture, médoc: arnica, argile….)

Nucléaire Cruas: « Le changement c’est maintenant »

Le changement des quatre générateurs de vapeur de la centrale de Cruas-Meysse a commencé. Le pouvoir nucléariste se prépare donc à prolonger la durée de vie de la centrale. Démarrée en 1984, elle devrait être active jusqu’en 2045. Et les nucléocrates nous expliquent que multiplier par deux la durée de vie des centrales est « sans danger ». La mafia nucléariste continue la politique du fait accompli qu?elle pratique depuis le tout début de l?ère nucléaire. Elle a toujours outrepassé le refus du nucléaire par les populations, tandis que la solidarité de toute la classe politique avec le développement de cette forme d’énergie, incarnant les intérêts stratégiques de l’Etat, ne s’est jamais démentie. Pourtant l’époque où le nucléaire pouvait être présenté comme un progrès sans danger a proprement disparu. Partout s’amassent les démentis aux affirmations rassurantes. Tchernobyl puis Fukushima en sont les plus terribles exemples. Mais « Il n’y a pas de risque zéro » et ce risque est le prix à payer pour bénéficier des bienfaits insipides du capitalisme. Et pour les pouvoirs, il n’est pas question de laisser quiconque s’en prendre à ses intérêts, d’arrêter quoi que ce soit. Après Tchernobyl, les nucléaristes français ont commencé à tester la « possibilité » de vivre en zone contaminée, c’est-à-dire de mourir en douceur dans des zones devenues inhumaines. Avec Fukushima ces études se sont amplifiées. La survie en zone contaminée est le seul avenir que nous propose cette société. Ainsi, à Cruas, les nucléocrates font changer les générateurs de vapeurs et les alternateurs par des « nomades du nucléaire »2. Ils servent de viande à rems avec les chômeurs. Selon l’article 20 de la loi sur l’insertion professionnelle, ceux-ci peuvent être employés, par des entreprises pour une période d « essai » de deux mois. Le chômage existe depuis le début du capitalisme, soit deux siècles. Les chômeurs doivent -ils pour autant aliéner encore et toujours leur existence en acceptant le chantage permanent à l’emploi et ses cortèges de misères associés ? Ils trouvent aujourd’hui naturel de se sentir étranger à leur vie, tant ils sont habitués à en être dépossédés. Dépossédés de tout pouvoir d’intervention sur leur destin, on les invite à des débats de sociétés. Nous avons quitté la table de négociation : pour nous, le débat public, la chaîne humaine, la chaîne de l?humanité torturée, la décroissance, la sobriété énergétique… EDF, Areva, les entreprises qui interviennent dans le processus nucléaire et tous les publicitaires de ce monde nucléarisé, nous ont déclaré la guerre. Si nous ne sommes pas capables de nous imaginer une autre existence et de nous battre pour la réaliser, alors il ne nous reste plus qu?à nous préparer à mourir dans l?existence actuelle, tracée et domestiquée. Solidaire de la lutte en cours contre le projet d?une centrale en Italie à Rondissone et de la lutte en Turquie contre la construction d?une centrale à Akkuyu. A nous de voir si nous voulons vivre libres et solidaires ou mourir comme des cobayes avec un compteur Geiger en main.

Attaquons le nucléaire et son monde partout où c’est possible.

Des individus associés* lelabo@riseup.net

1Blague d’un futur président lors de sa campagne électorale

2 Film de Christian Ugolini « silence radio » http://www.dailymotion.com/playlist/x25cju_ugolinichristian_silence-radio/1#video=xx0mjy

3  « Je suis devenu le cobaye de ce désastre » notait à juste titre l’ un de ces villageois japonais . P43 de fukushima paradise paru dans la collection mutines séditions et la canaille.

Attention : TOR a été hacké!

31 juillet 2014
Internet : C’est officiel, TOR a été hacké!
Ce sont des temps difficiles pour TOR. Il y a quelques jours, un
département d’état américain a fait annuler une conférence « Comment hacker
TOR ? », démontrant ainsi que si le premier objectif de la NSA est de
briser TOR, l’administration US en est elle-même un gros consommateur.
Ensuite, l’état russe a proposé une prime pour toute personne qui sera
capable de compromettre la sécurité des utilisateurs de TOR.

Finalement, c’est le site officiel de TOR lui-même qui a annoncé avoir été
piraté. Un groupe de noeuds vérolés à su rejoindre le réseau en janvier
2014 et remplacer des en-têtes de fichiers pour usurper des certificats.
On ignore combien de personnes ont été touchées. Le réseau TOR indique que
l’attaque ciblait les utilisateurs des ’hidden services’ (une partie de
web invisible et utilisée pour les contenus illégaux). Toute personne qui
a utilisé les hidden services de TOR (sites qui se terminent en .onion)
entre janvier et juillet 2014 a donc potentiellement vu sa sécurité
compromise.

Pour connaître les détails techniques, voici le communiqué officiel en
anglais :
https://blog.torproject.org/blog/tor-security-advisory-relay-early-traffic-confirmation-attack

Antinucléaire : rencontre nationale le 23 août 2014 à Avignon.

Le Collectif Antinucléaire de Vaucluse (CAN84), « cofondateur » de la Coordination antinucléaire du sud-est, propose une rencontre nationale le 23 août 2014 à Avignon.

Cela s’adresse à tous ceux et toutes celles qui, sur le terrain, agissent ou ont envie d’agir pour l’arrêt immédiat, inconditionnel et définitif du crime nucléaire

Objectif :

1)Mettre en commun nos expériences de terrain, leurs impacts et leurs limites, les partager et s’en enrichir mutuellement pour aller plus loin

2)Envisager une forme de coopération/creuset visant à :

– mieux faire circuler/connaître les actions de terrain des uns et des autres

– créer un « pot commun » de nos écrits, textes, expressions pouvant nous inspirer/enrichir les uns- les autres,

– favoriser la démultiplication d’actions de terrain plus efficaces

– favoriser la mise en relation des personnes isolées et souhaitant agir

– créer les conditions de possibles actions coordonnées sur l’hexagone, et au-delà

– autres (à définir lors de cette rencontre)

Ce dont il ne s’agit pas :

– d’un congrès, d’un forum

– de créer ou récréer une « fédération », une supra-organisation, une structure administrative ou/et bureaucratique, un chapeautage de ce qui existe et se crée déjà de ci de là, un centre de décision hiérarchique, un palliatif à l’inaction de terrain, un substitut à la responsabilité et au pouvoir individuel de réflexion/décision/action, d’un lieu de palabres et de discussion sans fin et stérile sur le sexe des anges, d’une tentative de subordination de la lutte antinucléaire à des stratégies et positions partitaires, associatives ou d’égo

Si tu veux venir et alimenter cette Rencontre (seule-e ou à plusieurs) et afin que nous organisions à minima le lieu merci de nous indiquer ta venue sur : collectifantinucleaire84@hotmail.fr ou par tel (06 03 03 63 75 )

Infos pratiques :

Lieu : Parc des Libertés <http://www.parcdeslibertes.fr/>, Ile de la Barthelasse, Avignon (Vaucluse) adresse ( 4682 Rte de L’Islon – île de la Barthelasse – 84000 Avignon Tél. 04 90 85 17 73)

Date : 23 août 2014 de 9h à 18h (possibilité de prolongement sur le dimanche 24 août si cela correspond aux souhaits des uns et des autres)

Possibilité de planter la tente ou de stationner le fourgon sur place (participation financière demandée par l’asso gestionnaire du lieu)

Restauration possible sur place (préciser si souhaité midi et/ou soir afin de commander à l’asso gestionnaire)

Gares de proximité : Avignon-Centre et Avignon-Tgv

Pour des co-voiturages : nous essaierons, dans la mesure du possible, de mettre en relation (nous préciser les dispos de place dans votre véhicule ou votre besoin de place)

Bus vers la Rencontre Nationale au Parc des Libertés (durée 25min) : A partir de la gare routière (Avignon Poste) à 3min à pied de la gare Sncf centre -> ligne 16 en direction « grand angles » , d//escendre à l’arrêt : Porte de l’Oulle -> prendre la navette « Parking Ile Piot » et descendre à l’arrêt « Parking Ile Piot » -> prendre la Navette Camping en direction de « Ile des Papes » et descendre à l’arrêt « Parc des Libertés »/

/Site de la coordination antinucléaire du sud-est

<http://coordination-antinucleaire-sudest.org/>//

////La charte de la coordination antinucléaire du sud-est

<http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2011-11-05ligne ht

(Le 18 juillet 2014) Nantes : un camarade condamné pour l’émeute du 22 février se trace…

Nantes : un manifestant anti-aéroport fuit à vélo avant l’annonce de sa condamnation

cavalesLe Parisien, 17.07.2014, 15h16

Il s’est « fait la malle » en vélo juste avant le prononcé de sa condamnation à un an de prison ferme. Un jeune homme qui comparaissait libre devant le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) pour violences et dégradations lors d’une manifestation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est sous le coup d’un mandat d’arrêt après avoir disparu juste avant le délibéré.

Dégradations dans le centre de Nantes en février dernier

Le prévenu, âgé de 29 ans, était poursuivi pour avoir brisé la vitrine d’une agence de voyages, arraché des pavés et commis des violences envers des policiers, lors de la plus importante des manifestations anti-aéroport à Nantes le 22 février dernier, qui avait occasionné des débordements violents.

Placé sous contrôle judiciaire à la suite d’une erreur de procédure après le renvoi de son procès, il a quitté mercredi à vélo le palais de justice de Nantes pendant que le tribunal s’était retiré pour délibérer sur son sort.

Le parquet avait requis un an de prison ferme avec mandat de dépôt. Le prévenu a été condamné à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis mise à l’épreuve. A l’issue de l’audience, un mandat de dépôt ainsi qu’un mandat d’arrêt ont été délivrés à son encontre. Le jeune homme avait déjà été poursuivi par la justice, notamment pour vol avec arme.

Lors de l’audience il avait affirmé qu’il se trouvait à Rouen au moment de la manifestation qui avait dégénéré à Nantes.


Quand Ouest-France travaille pour la police…

Indy Nantes, 17 juillet 2014 (extrait)

G condamné cet après-midi l’a été à partir de photos et de videos prises et publiées a la suite de la manifestation du 22 fevrier. Or une partie de ces photos provenaient….. du journal Ouest-France. Mais il ne s’agissait pas de photos publiées dans les colonnes du journal… mais généreusement fournies par la direction pour au moins deux clichés. Une partie des débats a d’ailleurs porté sur la recevabilité de ces preuves, a savoir sur quelles bases le procureur avait pu les réquerir. Or il s’est avéré qu’il n’en était rien. Le procureur n’ayant rien demandé, le journal s’est porté volontaire pour le faire. Il semblerait d’ailleurs qu’il ne soit pas le seul journal à l’avoir fait. Une autre titre de la presse local serait également impliqué.


[Greg a finalement été condamné à 18 mois de prison dont 6 avec sursis assortis d’un mandat de dépôt, une interdiction de paraître en loire-atlantique, une interdiction de porter une arme et une obligation de dédommager l’agence de voyage Fram d’environ 20 000 €.]

Le vent souffle où il veut

Indy Nantes, 18 juillet 2014

Hier, j’ai été condamné à un an de prison et des brouettes à l’issue d’un des procès liés à la manifestation du 22 février à Nantes. Cette répression politique vise certaines composantes de la lutte de Notre Dame des Landes, afin d’affaiblir et de diviser le mouvement dans sa totalité. Elle attaque ce que ce mouvement a inspiré, a bouleversé, dans nos façons de vivre, de lutter, de nous organiser. Elle cherche à provoquer la crainte : d’être surveillés, d’être arrêtés, séparés de nos amis pendant plusieurs mois voir quelques années.

C’est ce que les derniers procès ont permis de vérifier : qu’aujourd’hui une police politique peut souffler des noms, et qu’une enquête pleine de vides permet aux juges de condamner sans réserve.

-

Nous avons subi les effets de cette répression, et d’autres avant nous. Nous refusons de la subir à présent. Nos amitiés sont assez fortes et organisées pour que la perspective de préparer l’appel du procès et les réponses collectives à cette répression, au vert, et au soleil, nous donne plus de motifs à la rigolade qu’à la paranoïa. Nous appelons à ce que ce geste de soutien en suscite d’autres, et qu’à nouveau leurs attaques nous trouvent réunis et renforcés.

Greg, et des amis.

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Catalogne : un compte-rendu activiste de sabotages contre le chantier de la ligne à Très Haute-Tension (Le 21 juillet 2014)

Plus de 70 actions de sabotage des travaux de la Ligne à Très Haute-Tension (MAT) qui relie la France à la Catalogne (et qui ira plus loin vers l’Afrique).

Face à l’info de la mise en route de la MAT, nous tenons à rendre public :

Mardi 1er juillet, un véhicule tout terrain de l’entreprise Tensalm, sous-traitante de REE (Red Electrica de España, EDF espagnole), a été calciné, détruit par les flammes aux abords d’un hôtel situé à Sarrià de Ter (province de Girona).

Nous revendiquons toutes les actions qui suivent, depuis un an qu’ont débuté les travaux. Toutes les actions ont été systématiquement passées sous silence par les médias, et c’est pour cela que nous tenons à démentir publiquement la dernière info du journal El Punt en précisant que nous avons causé des mois de retard au chantier et des milliers d’euros de dégâts à REE.

En marge des assemblées et des collectifs qui ont mené une lutte contre la construction de la MAT, de la multitude d’activistes locaux et étrangers, nous avons mené une lutte basée sur l’action directe.

Nous revendiquons le sabotage comme un élément fondamental de la lutte contre l’imposition, les infrastructures qui soutiennent le système, et tous les mécanismes sociaux, du travail et économiques du capitalisme sauvage (sic).

Chacun est capable de réaliser un sabotage, un instrument de la classe opprimée depuis longtemps. Cela peut être aussi simple que dévisser les boulons de n’importe quel pylône, et nous invitons toutes les personnes qui s’opposent à la MAT à agir de la manière qu’ils pensent la plus adéquate.

ligne ht

Nous publions cette liste d’actions pour inciter au sabotage, donner des idées, et afin que jaillisse à la lumière ce qu’on ne veut pas qu’il se sache.

Juin 2013

– deux pelleteuses sabotées
– véhicules 4×4 de l’entreprise ROTELLA aux roues crevées et aux radiateurs cassés
– élimination des piquets de marquage des pylônes.

Août 2013

– 2 pelleteuses sabotées
– 1 pelleteuse détruite
– blocage des chemins avec des barricades

Septembre/novembre 2013

– 5 pelleteuses et machines sabotées
– 12 véhicules 4×4 des entreprises GAROC et ROTELLA sabotés
– blocage des chemins avec des barricades et des clous

Décembre 2013

– attaque de représentants de REE et de leurs voitures

Janvier 2014

– attaque de pelleteuses de GAROC

Février/avril 2014

– cordes de guide pour passer les câbles coupées de nombreuses fois
– multiples déboulonnages des bases des pylônes de la MAT
– attaque des vigiles de l’entreprise EULEN et vitres brisées

Mai 2014

– cordes coupées
– destruction de deux générateurs
– 2 véhicules 4×4 de REE sabotés
– sabotage de structures de soutainement
– plusieurs déboulonnages de pylônes

Juin/juillet 2014

– véhicules 4×4 sabotés et brûlés !

Il s’agit d’une liste incomplète, vu qu’il est impossible de connaître toutes les actions qui ont été menées, ni qui les a réalisées. Les boulons seront envoyés à la presse pour mettre la pression afin qu’elle publie ce texte (sic).

Non à la MAT, non au TAV, non au nucléaire et au système qui les défend !

Des sangliers et amiEs de la forêt

[Traduit de l’espagnol de contrainfo, 14 July 2014]