Un nouveau site collaboratif pour remplacer le blog MIA

arton34-f2eeeLe nouveau site collaboratif MIA participe au projet « mutu » et vient, dans une certaine mesure, prendre la suite du blog mars.noblogs.org, bien que le fonctionnement, l’équipe et l’époque ne soient pas forcément les mêmes. Le blog disparaitra donc, mais la liste de diffusion mia, quant à elle, reste vivante et sera bientôt liée à ce nouveau projet.

Désormais pour consulter les infos et proposer des articles, une seule adresse: https://mars-infos.org
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Manifestations dans plusieurs villes françaises contre la visite d’Etat du président mexicain en France.

11703084_920235051351521_4014875033251556844_nIl était invité d’honneur pour le défilé du 14 juillet à Paris et est venu signer, entre autres, des accords militaires. Ce 14 juillet 2015, des actions se sont succédées tout au long de la journée pour protester contre la venue du président mexicain Enrique Peña Nieto, invité d’honneur de la Fête nationale, date anniversaire de la révolution française.

A Paris, dès le matin, des manifestants se sont regroupés sur le parcours du défilé militaire pour marquer leur rejet de la présence de l’armée mexicaine qui a ouvert celui-ci et lui rappeler sa responsabilité dans la disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa. Onze personnes ont été arbitrairement arrêtées par la police et détenues pendant la durée du défilé. Puis de nombreuses fontaines parisiennes, dont celle de l’Hôtel de Ville, ont été teintées de rouge symbolisant la responsabilité du gouvernement mexicain dans les différents massacres et disparitions forcées dans tout le Mexique.

A Marseille la fontaine des Danaïdes, square Stalingrad, a été « baignée de sang » dans le cadre des actions globales en refus de la visite du président mexicain Enrique Peña Nieto et ses collaborateurs. Les portraits des 43 étudiants ont décoré la fontaine en leur hommage.

A Toulouse, 43 ballons ont couvert le ciel pour rappeler la demande de présentation en vie des normaliens d’Ayotzinapa. Une activité d’information s’est déroulée sur la place où, il y a quelques mois, le collectif franco-mexicain s’est solidarisé avec les manifestations contre des violences policières et la mort de Rémi Fraisse.

A Lyon, un groupe de personnes a dénoncé la complicité de la France avec le Mexique et le silence par rapport aux violations des Droits Humains sous le gouvernement de Peña Nieto.

De retour à Paris, un rassemblement s’est tenu à la Fontaine des Innocents, aux cris de « Vivants ils les ont pris, vivants nous les voulons ! » et la journée s’est terminée par la deuxième soirée du Festival de films documentaires Anti-Peña Nieto, devant plus d’une centaine de personnes.

A Marseille, « Peña, ta place est à la Haye »

La déplorable visite de l’Etat mexicain a continué le lendemain à Marseille. Dans l’après-midi, la performance « Nous ne sommes pas des dommages collatéraux » a eu lieu devant la mairie où le président mexicain et son équipe ont été accueillis par le maire de la ville de Marseille, le président de la région PACA et le consul honoraire du Mexique (ex-président d’Eurocopter).

La performance représentait des corps dans des sacs poubelles noires pour rappeler la manière dont les criminels jettent les corps sans vie dans des espaces déserts, la mer, les rivières ou des fosses communes au Mexique. « Les morts et les disparus ne sont pas des dommages collatéraux de la, soi-disant, guerre contre la drogue, il s’agit de familles entières victimes du narco-état mexicain, puisque criminels et autorités sont en collusion » était le message de ce groupe. Le sol a été teint en rouge pour le passage de Peña Nieto.

Les chiffres officiels parlent de plus de 27,000 disparus et 130,000 morts depuis 10 ans. Les chiffres des ONG, plus réalistes, parlent de 200,000 morts et 300,000 disparus.

En milieu d’après-midi, François Hollande a rejoint le président mexicain pour visiter la chaîne de production des hélicoptères militaires Super Puma Airbus Helicopters, une commande de 50 engins devrait être effectuée dans le cadre des accords militaires, France-Mexique.

Ils ont survolé le Parc national des calanques et atterri au MuCEM (Musée des Civilisations Européennes et de la Méditérranée), où ils ont dévoilé le timbre « Gilberto Bosques », souillant ainsi l’image de ce héros mexicain qui a permis l’exil des persécutés juifs et des résistants espagnols au Mexique durant la Seconde Guerre Mondiale, lorsqu’il était consul à Marseille.

Dehors, une centaine de personnes, portant des habits blancs ensanglantés et des masques de tête de mort, se sont rassemblées sur le Vieux Port, le cortège s’est dirigé vers le MuCEM.

« C’est illégal de signer des accord d’armes avec un pays qui ne respecte pas le Droits Humains »

Les manifestants contestaient la visite d’Etat du Mexique et les accords militaires avec la France. En effet, il y a même des évidences de l’implication de la police et de l’armée dans des crimes contre l’humanité, tels que des exécutions extra-judiciaires (Tlatlaya, Tanhuato) et des disparitions forcées, notamment celle des 43 étudiants (Ayotzinapa), entre autres cas de violence étatique des dernières années.

« La fuite du capo de la drogue « El Chapo » Guzmán la nuit de l’arrivée du président mexicain en France, en totale complicité avec les autorités, a été l’excuse parfaite pour que Enrique Peña Nieto déclare le besoin de signer ces accords commerciaux-militaires en France », expliquait un étudiant survivant au massacre d’Ayotzinapa.

La manifestation n’a pas pu arriver au MuCEM, un dispositif de sécurité des CRS a bloqué le passage. Les manifestants ont lancé des consignes contre EPN et la complicité de la France dans la violation des Droits Humains au Mexique, « EPN assassin, ta place est La Haye », « Hollande complice »…

« Les seuls bienvenus et dignes représentants du peuple mexicain sont les peuples originaires en lutte et en résistance contre la dépossession, l’écocide et l’extermination, ainsi que les familles mobilisées pour trouver des proches disparu.e.s, et les personnes qui défendent les Droits Humains » déclaraient les mexicain.e.s et les français.e.s, italien.ne.s, grec.que.s, kurdes et espagnol.e.s solidaires.

Comme les fontaines de Paris et Marseille, les mains d’Enrique Peña Nieto et ses sbires sont rouges, rouges du sang des victimes de leur guerre sale contre ceux qui luttent pour la justice et un monde où soit reconnu à chacune et chacun le droit de vivre dignement !

NON AUX ACCORDS MILITAIRES MEXIQUE-FRANCE QUI PIETINENT LES DROITS DE L’HOMME !

NON A L’IMPLANTATION ABUSIVE DES ENTREPRISES FRANCAISES AU MEXIQUE QUI CONTINUENT DE PILLER LES TERRES DES PEUPLES ORIGINAIRES !

BASTA DE LA COMPLICITE DU GOUVERNEMENT FRANCAIS ET DE SA PARTICIPATION AU MASSACRE QUE SUBIT LE PEUPLE MEXICAIN !

Avec information des Collectifs Paris-Ayotzinapa et Marseille-Ayotzinapa

Appel pour le 24, 25 et 26 juillet à la permanence de Ventimiglia

arton217Voici l’appel à participation pour le week-end prochain à Vintimille

Depuis le 11 juin, la frontière franco-italien de Ventimiglia est devenue un rassemblement permanente en soutien des migrants bloquée par les politiques discriminatoires européennes [de l’Europe].

La violence et le racisme, évidents depuis les derniers événements à Treviso et à Rome, depuis la fermeture des frontières de Ventimiglia, ainsi que du Brennero et de Calais, rendent nécessaire agir sur les paradoxes et les contradictions qui entravent le droit à la mobilité et à l’autodétermination.

Face à l’hypocrisie de la rhétorique européenne, fondée sur la volonté d’éliminer les frontières pour permettre la libre circulation des capitaux et des marchandises, on assiste à la multiplication et à la militarisations de ces même frontières, sur une base exclusivement raciale.Automatic word wrap
Au sein de la permanence de Ventimiglia est donc née l’exigence de créer un réseau transnational qui puisse se confronter et puisse réfléchir sur tels problématiques.

Dans cette optique on a décidé d’organiser trois jours de débats, d’ateliers et d’actions partagées, qui, en soutenant la lutte des migrants, définissent une stratégie commune efficace sur la longue période pour contraster les politiques discriminatoires et racistes mises en place par la « Fortresse Europe ». Les trois journées auront l’objectif de partager pratiques et expériences, qui puissent activer des connexions hétérogènes et transversales, mais qui soient en même temps déclinables dans les différentes territoires. Tels connexions donc devront représenter le point de départ pour mettre en place des actions concrètes et des mobilisations qui, depuis Ventimiglia, puissent rejoindre d’autres territoires et réalités.

Les différentes réalités européennes sont invitées à porter leur propre contribution à la construction de ces journées et à rejoindre la permanence le 24, 25 et 26 juillet.

La permanence n’est pas qu’un simple symbole, mais il représente l’incarnation tangible des mobilisations contre les politiques contradictoires de l’Europe, avec la volonté de mettre au jour l’existence et l’efficacité des pratiques autogérées et alternatives au business de l’accueil.

Le vide institutionnel dans la gestion des flux migratoires ouvre un espace d’action au sein duquel on peut imaginer des modalités de lutte multiples et différentes, et en même temps il met au jour la nécessité et l’urgence de l’action avant que la machine institutionnel corrompue et créatrice de marchandise redémarre.

« We are not going back »

À propos de Christine Ribailly, adresse à tous les enfermeurs

arton28711-9f38eCi-dessous, une lettre ouverte envoyée aux institutions judiciaires et pénitentiaires en réaction à un article paru le 9 juin 2015 dans le quotidien Vosges Matin. Cet article est une tribune sur la situation de Christine Ribailly (à l’époque incarcérée à la maison d’arrêt d’Épinal) donnant la parole à Mme Fadila Doukhi, déléguée syndicale de la section FO pénitentiaire des Vosges.
Lire ici cet article : http://www.vosgesmatin.fr/edition-d-epinal/2015/06/09/une-detenue-qui-pousse-a-bout-le-personne
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En colombie, il est courant que les mouvements sociaux soient persécutés…

indexLe 8 juillet 2015, 15 personnes ont été arrêtées de façon simultanée dans la ville de Bogotà, dans une opération dirigée par la Fiscalià générale de la nation (Bureau du Procureur), conjointement avec la police national. On les accuse d’être liées aux attentats survenus la semaine dernière dans la ville de Bogotá.

Ils risquent de passer au minumum plusieurs mois… au maximum 40 ans.

Après les nombreuses menaces de mort reçues par beaucoup d’organisations dont celles des indiens, ou du congreso de los pueblos ou de colombia informa. Après l’assassinat par des paramilitaires ou des flics de Carlos Pedraza en fevrier dernier (compagnon de lutte super impliqué dans plusieurs orga). Après l’assassinat (avec torture, viol…..) de la cousine de Feliciano Valencia (leader indien). Après les assassinats et disparitions quotidiennes de nombreuses personnes comme c’est le cas tous les mois en colombie (surtout en periode de dialogues de fin de conflit armé…), voilà que c’est au tour de 15 camarades de se faire arrêter, accusés d’avoir fait exploser des artefacts de l’ELN de faibles puissances. Huits font partie du congreso de los Pueblos. Un est un camarade de Colombia Informa. Tous sont des leaders de mouvements sociaux colombiens, professeurs, feministes. Et non pas des membres de l’ELN comme le dit le gouvernement.

La présidence de la république, une entité du district et la Fiscalià de la nation, ont immédiatement réagi avec des déclarations visant à condamner publiquement les suspects sans garantir la présomption d’innocence. La majeure partie des personnes détenues et judiciarisées sont connues comme des leaders étudiants, paysanNEs, des journalistes, fonctionnaires de la mairie de Bogota et des défenseurEs humains qui se sont impliqués dans la défense de l’éducation publique, des droits des paysanNEs et dans la construction du processus de paix. Onze des personnes détenues participent à des organisations participantes du Congrès des peuples (Congreso de los Pueblos).

Stop aux Faux Positifs !
Les Faux Positifs sont les personnes maquillées en guérillero/as pour faire du chiffre. En bas de la hiérarchie, les soldats ramenant des faux guérillero/as ont eu droit à des primes et des permissions, et en haut, les généraux se targuaient d’accomplir leur mission et de justifier ainsi les milliards investis par les USA dans les deux Plans Colombie successifs. Des milliers de personnes ont ainsi été tuées, dont 2500 handicapés mentaux et de nombreux indigents des rues à qui l’on promettait du travail avant de les assassiner. Des trafiquants ont ainsi profité de vendre leur « marchandise » aux militaires pour moins de 200 dollars par tête. De nombreux montages judiciaires ont mis en prison de leaders de mouvements sociaux, professeurs, journalistes et opposants au régime. On estime que le nombre de prisonnier/e/s politiques s’éleve a 10000 alors que les combattants seraient 1500 environ.

Une petition peut etre signée en ligne :
http://www.pasc.ca/fr/action/denonciation-publique-nationale-et-internationale-face-aux-detentions-massives-effectuees

Quelques nouvelles de la marche No-TAV

notavLa marche no tav avance a grands pas vers l’italie. Y a toujours pas mal de monde (environ 300) et nous avons des très bons retours.

Sur rebellyon on essaye de faire un suivi quotidien :
https://rebellyon.info/Suivi-quotidien-de-la-marche-contre-le.html

La fin de la marche arrive bientot et normalement y aura encore plus de monde les prochains jours vu’ils vont rejoindre les camarades italiens.

A sarà dura !

Voici des liens vers l’appel et quelques autre texts :
https://rebellyon.info/Rejoignez-la-grande-marche-NoTav-de.html

https://rebellyon.info/La-folle-aventure-de-la-marche-no-tav-15061.html
https://rebellyon.info/TGV-sur-un-air-de.html
https://rebellyon.info/La-folle-aventure-de-la-marche-no-tav.html

Appel à participation pour deux week-end de débat et de lutte à Vintimille

arton201-e9d53Voici l’appel du campement permanent No Borders de Vintimille (traduit de l’italien pour deux week-end de rencontres transnationales de débat et de lutte en Juillet : le 18/19 et le 24/25/26.

 

Le campement No Borders de Vintimille fête son premier mois et regarde devant soi.

Le week-end dernier, le campement No Borders de Vintimille a fêté son premier mois de lutte contre toutes les frontières, et c’est précisément avec l’énergie, la détermination et la conscience acquises tout au long de ces journées que l’on ré-affirme qu’on ne repartira pas en arrière, we are not going back !

Samedi soir, une longue assemblée commune des migrants et des personnes solidaires a été l’occasion pour se confronter avec les nouveaux arrivés. Anglais, arabe, italien ont alterné pendant des heures et chacun des participants a pu constater directement la consistance de nos revendications.

Les migrants n’ont pas de doutes, beaucoup d’entre eux ont été refoulés à la frontière ou arrêtés et expulsés de la France vers l’Italie, et ils sentent donc profondément l’importance d’un lieu de résistance comme le campement. Ici on lutte ensemble, on se prépare au voyage, on construit un futur sans frontières, où ce ne seraient pas les empreintes digitales qui détermineraient où on a le droit ou non de construire nos propres vies.

Le matin du dimanche, on se met pendant deux heures au ménage des récifs. Dans l’après-midi au cours d’un moment d’organisation élargi aux nombreux.ses solidaires italiens et français arrivé.e.s au campement, le besoin surgit de construire des actions plus larges dans les semaines à venir. La lutte menée ici, et au même titre le débat qui doit nécessairement en jaillir, ne peuvent pas se limiter à la seule Vintimille, mais doivent trouver la façon de se diffuser sur les territoires et de regarder au-delà de la frontière.

Le débat a ensuite concrétisé ces réflexions avec l’appel à deux week-end de rencontres ouvertes aux nombreuses personnes qui partagent ce parcours de lutte.

Pour le 18 et le 19 juillet nous avons pensé à organiser deux jours dédiés aux questions légales, et pour partager les informations précises avec les migrants et les solidaires, et pour affronter certaines questions spécifiques avec lesquelles nous nous confrontons quotidiennement.

Le 24, 25 et 26 juillet nous proposons par ailleurs d’organiser trois jours de confrontation transnationale avec des activistes des réseaux No Borders, des associations et des mouvements italiens et français et des travailleurs sociaux dans le secteur de l’accueil, alternant des moments de discussion avec des actions qui revendiquent la liberté de mouvement.

Une fois la rencontre terminée, le campement prépare le moment de protestation que les migrants avaient proposé à l’assemblée du jour d’avant. On écrit sur les banderoles « Open the borders, we need to pass », « Nous ne sommes pas des criminels » et on va ensemble vers la frontière en scandant les slogans du campement et en déchaînant une battitura [1] qui continue jusqu’au coucher du soleil.

Le soir est dédié à un moment de fête grâce à la musique des Viale Lizzadro et Civico Mondo qui enflamment le campement au rythme des chants populaires.

Le moral est haut et bien haut sont nos coeurs. Here we are, we are not going back !

Presidio permanent No Borders
Ventimiglia, 13 Juillet 2015

Notes

[1] Action qui consiste à taper répétitivement sur tout ce qui est susceptible de faire du bruit, notamment le métal ou des ustensiles de cuisine, pour faire du bruit.

Quelques nouvelles de la lutte des migrants du camps no border à Vintimille… En Italien, anglais, arabe, français

APPEL A TOUT LES MIGRANTS

Nous restons debout et revendiquons nos droits en tant que refugies à l’heure ou nous souffrons de la precarité de la faim et de l’errance. L’Union Europeenne et le monde entier nous regarde.Automatic word wrap
Nous vous en prions, combattons par nous même et restons unis comme si nous ne fassions plus qu’une seule personne afin d’acceder à nos droit et d’obtenir notre liberté.
A tout les migrants sur terre, à ceux qui ont du franchir le desert et traverser la mer, au risque de leur vie pour arriver dans une région de paix comme l’Europe,
Aux migrants à Vintimille, Rome, Milan, Paris, Calais, portons en nous ce combat, nous ne sommes ni des criminels, ni des terroristes, si nous restons tous enssemble, nos voix pourront être entendues.
N’essayez pas de traverser les frontieres en vous cachant car ce n’est pas dans notre nature.

Migrants de Vintimille pour la LIBERTE.

APPELLO A TUTTI I MIGRANTI

A tutti i migranti in Europa.Automatic word wrap
Continuiamo ad essere forti e rivendichiamo i nostri diritti di rifugiati, perchè tutti stiamo soffrendo, patendo la fame e dormendo nelle strade.Automatic word wrap
L’Unione Europea lo vede e anche il mondo lo vede.Automatic word wrap
Alziamoci e restiamo uniti come se fossimo un unica persona per ottenere i nostri diritti e le nostre libertà.Automatic word wrap
A tutti i migranti nel mondo che hanno attraversato i deserti, che hanno solcato i mari, che hanno rischiato le proprie vite, che stanno mettendo la loro vita in pericolo per arrivare in luoghi di pace, come l’Europa ed altri continenti.Automatic word wrap
Alziamoci e combattiamo per la nostra libertà, niente di più niente di meno.
Ai migranti a Ventimiglia, a Roma, Milano, Parigi, Calais : tiriamo fuori la nostra forza !
Non siamo criminali. Non siamo terroristi.
Se rimaniamo uniti dovranno ascoltare le nostre voci.
Non attraversate le frontiere illegalmente perchè non è nella nostra natura.

I migranti di Ventimiglia per la LIBERTA’

CALL TO ALL THE MIGRANTS

To all the migrants in Europe, stay strong and demand for your rights as refugees cause we are all suffering , starving and sleeping in the streets.Automatic word wrap
European Union sees that and the world sees that too.Automatic word wrap
So, please stand up for us and be one person , to demand our rights and freedom.Automatic word wrap
To all the migrants in the world who crossed the deserts, who crossed the seas, who risked their lives, who are putting their lives in danger in order to get to peaceful places like Europe and other continents :
stand up for us and let’s demand for our freedom, not more not less.
To the people in Ventimiglia and the people in Rome, Milan , Paris , Calais : let’s stay strong !Automatic word wrap
We are not criminals. We are not terrorist. If we stay together, they will ear our voices.Automatic word wrap
Do not try illegal ways to cross the borders, cause it’s not in our nature.

Migrants from Ventimiglia for FREEDOM
نداء للمهاجرينAutomatic word wrap

إلى جميع المهاجرين الموجودين في أوروبا الرجاء المطالبه بحريتكم كلاجئين لأننا نعاني من الجوع والبرد والحر والنوم في الشوارع والاتحاد الأوربي يرى ذلك والعالم يرى ذالك فالرجاء أن ندعم بعضنا البعض ونقف وقفه واحده

إلى كل المهاجرين في جميع أنحاء العالم اللذين قطعوا الصحاري وقطعوا البحر خاطروا بحياتهم للقدوم هاربين من الحروب للقدوم إلى أوروبا الرجاء ان نقف وقفه قويه ونناضل بحريتنا للعبور إلى دول أوروبا إلى اللذين في فنتمليا وروما وميلانو والذين في كالي الرجاء البقاء في اماكنكم والمناضله من أجل الحرية وان بقينا معا سوف يسمع صوتنا والرجاء البقاء وعدم التسلل لأننا ليس مجرمين فلنطالب بحقنا

MOUVEMENT, SOLIDARITÉ, RÉSISTANCE !

cspAppel à soutien du Campement permanent No Borders à Ventimille et état de l’art des derniers jours.

« Aucune expulsion est en cours à Ventimille ». Suite à ce qui arrive au campement No Borders à Ventimille, les paroles de Alfano [1] apparaissent cohérentes aux objectifs du gouvernement. La stratégie mise en place par le pouvoir en effet ne demande pas une action de force comme celle que il y a un mois a produit l’indignation des bien pensants. La DIGOS [2] locale menace l’expulsion jours après jours avec le seul but d’induire à partir « volontairement » les migrants, tandis que des rondes de police cherchent à interrompre le fluxe des migrants du centre d’accueil de la gare au campement.Automatic word wrap
Entretemps le maire, s’appelant à des improbables raisons sanitaires, interdit de fournir de manière auto-organisé de la bouffe et des boissons, créant ainsi dans les faits un délit de solidarité (qui peut être poursuivi pénalement), et indiquant la Croix Rouge Italienne comme l’unique gestionnaire de la situation d’urgence.Automatic word wrap
Aucune expulsion donc, mais une stratégie à baisse intensité qui continue à exercer une pression sur ceux qui ont décidé de résister à la frontière. D’ailleurs personne n’a jamais imaginé d’attribuer une quelconque crédibilité aux institutions italiennes et les rondes de police, les torches et les matraques à la main, valent plus d’une quelconque déclarations.

Le campement permanent « no border » de Vintimille dure maintenant depuis un mois et aujourd’hui nous voulons rebondir sur le sens de ce mouvement, né de l’auto-détermination des migrants en voyage et du soutien matériel de solidairEs. Nous n’acceptons pas la fermeture de la frontière et ce n’est pas la démilitarisation apparente du poste frontière qui réussira à nous convaincre de quitter les lieux, alors que l’on sait que la frontière se trouve partout.
De Vintimille à Nice et même jusqu’à Marseille, des hommes et des femmes se voient interdire le passage, et nous sommes déterminés à surmonter cette situation inacceptable.

L’autogestion en cours à la frontière entre l’Italie et la France est le début de quelque chose de radicalement différent de la politique des états de l’UE. Dans ce campement les européens et les migrants ont construit un espace de solidarité, de complicité et de lutte. Ensemble nous cuisinons et nous mangeons, nous rendons concrète la solidarité dont beaucoup parlent, les informations et les conseils se diffusent, nous veillons sur l’action des forces de police italienne et françaises, nous affirmons clairement et ouvertement notre désaccord face à la fermeture des frontières et aux restrictions du droit d’asile. Aucune instrumentalisation de la part des solidaires ne peux être décelé dans cette action. Contrairement au gouvernement Italien, qui se sert des migrants comme moyen de pression dans la partie dégueulasse qui se joue sur la table des négociations avec l’UE.

Dans cet espace pétrit de contradictions qu’est Vintimille aujourd’hui, nous appelons toutes les volontés à venir partager cette expérience avec nous, afin de donner une force au mouvement auto-organisé de migrants. L’invitation que nous lançons est de venir à Vintimille, point de tension qui jour après jour défie la forteresse Europe, pour soutenir le campement « No border », pour témoigner sur les attaques qu’il subit, pour relancer l’action anti-raciste sur les territoires, et pour ne pas baisser la garde sur les choses qui arrivent ici comme ailleurs.Automatic word wrap
De Lampedusa à Brennero, de Crotone à Vintimille et jusqu’à Paris, Calais et Brighton, nous voulons essayer de construire une riposte collective et transnationale à la politique de la forteresse Europe.Automatic word wrap
Nous avons besoin d’une opposition radicale faite d’actions directes. Nous avons besoins d’actes qui nous unissent les uns aux autres pour nous réapproprier, ici et maintenant, la liberté de circulation dans le monde entier.

Presidio https://www.facebook.com/permalink….

Permanente No Borders Ventimiglia 9 Luglio 2015

[1] ministre de l’Intérieur

[2] police politique

[Vintimille] Quand la SNCF joue les gardes-frontières

arton201-e9d53À Menton comme ailleurs, nombreux sont les travailleurs du rail engagés aux côtés des associations qui, quotidiennement, apportent aide et réconfort aux réfugiés de la Méditerranée. Des travailleurs du rail (cheminots et contrôleurs), pour certains choqués des largesses de la direction régionale de la SNCF pour faciliter le travail de la police, et qui ont parfois agit de leurs propres chef contre ces directives. Un contrôleur de la SNCF rencontré sur le rocher occupé de Vintimille, raconte l’exemple de contrôleurs s’étant opposés directement aux contrôles policiers en empêchant l’ouverture des portes du train lors d’un arrêt non prévu en gare de Menton-Garavan… La procédure prévue par la direction de la SNCF étant d’empêcher l’ouverture des portes du trains, ces contrôleurs solidaires ont pu se réfugier derrière cette excuse pour empêcher les contrôles de migrants dans leurs trains. Évidement, les contrôleurs de ces lignes n’ont pas tardé à recevoir sur leurs téléphone personnel, des messages de la direction réfutant cette procédure et ordonnant aux contrôleurs dissident d’ouvrir désormais leurs portes aux flics, quelques soit le contexte.

Reste à signaler que ces actions de solidarité restent marginales et que beaucoup de contrôleurs œuvrent aux côtés des flics pour faciliter ces reconduites de migrants à la frontière Italienne, bien que ces reconduites soient illégales. En effet, un agent de la SNCF n’a pas le droit de contrôler l’identité d’une personne, à forciori si elle a son ticket ! De la même manière qu’un sans papier ne peut être reconduit à la frontière Italienne sans qu’un accord de réadmission n’ai été demandé aux autorité Italienne, à forciori s ’il n’y a aucune preuve que c’est de là qu’il vient et qu’il a acheté son ticket à la SNCF ou à une autre compagne française !

Quand la SNCF joue les gardes-frontières

Depuis des semaines, les gares SNCF de Nice et de sa région vivent cernées par les cars de CRS, au rythme des descentes policières et des va-et-vient de la police aux frontières qui systématiquement contrôle chaque train en provenance d’Italie avec pour unique objectif de reconduire à la frontière les migrants venus d’Afrique, du Proche et du Moyen-Orient. La grille horaire SNCF a même été bouleversée sur toute la région pour absorber le retard pris par le contrôle des trains en provenance d’Italie, y compris les trains privés Thello.Automatic word wrap
À un kilomètre à peine de la frontière franco-italienne, la petite gare de Menton-Garavan «  sert de “parc à migrants” encadré par les forces de l’ordre. Les dirigeants locaux de la SNCF se couvrent derrière les ordres de réquisitions préfectorales pour mettre cette enceinte SNCF à la disposition de la police . Pour la CGT résonne la musique sombre des années noires et «  du rôle joué par la SNCF durant la Seconde Guerre mondiale (…) sous les ordres du gouvernement de Vichy  ».Automatic word wrap
«  Les forces de l’ordre ont réquisitionné les locaux qui se trouvent au-dessus des guichets de la petite gare de Menton-Garavan  », confirme Ivan, secrétaire du syndicat CGT des cheminots de Menton et Vintimille, sans toutefois pouvoir affirmer qu’ils servent, ou non, à «  trier  » les migrants. De son côté, la préfecture assure qu’aucun arrêté de réquisition n’a été pris, les mises à disposition des bâtiments ferroviaires ne nécessitant, selon elle, aucune demande préalable.Automatic word wrap
Reste le zèle douteux dont fait preuve la direction régionale de la SNCF dans cette affaire et qui dépasse, d’ailleurs, le seul cas de la gare de Menton-Garavan. «  Ceux qui arrivent à passer entre les mailles du filet à Menton arrivent à la gare de Nice-ville, d’où partent les TGV qui montent vers Paris  », explique un cheminot niçois. Rassemblés sur le quai principal de la gare de Nice-ville, «  les réfugiés sont encerclés par des gère-files de la SNCF, à la vue des autres passagers, sans que la SNCF ne daigne mettre à leur disposition de quoi boire et manger  », s’alarme une autre cheminote. Une situation d’autant plus scandaleuse que «  ces personnes sont en règle vis-à-vis de la SNCF, qu’elles ont un titre de transport qui ne leur a même pas été remboursé, alors que le prix d’un billet représente un effort énorme dans leur situation d’extrême précarité  », note Gilbert Garrel dans son courrier au président de la SNCF.

[Paris-lutte des migrants de la Chapelle] Évacuation 9 ou Eole 2, les mauvais films ont toujours des suites

indexAlors qu’une manifestation a été organisée jeudi soir en soutien aux migrants de la Chapelle, voici un témoignage de ce qui s’est passé jeudi matin quand le campement de Pajol a été évacué et la quasi totalité des migrantEs envoyéEs dans des centres d’hébergement.

Ce matin, jeudi 9 juillet, c’est le scénario de l’évacuation des jardins d’Eole du 19 juin qui a été reconduit avec – quasiment – les mêmes acteurs et actrices, Ofpra, marie de Paris, éluEs et militantEs PCF et EELV et Emmaüs.

Les mêmes promesses : vous montez dans les cars (10 cars) vers des centres d’hébergement, vous pourrez y rester le temps de faire vos démarches de demandes d’asile et après… Le même ultimatum : « c’est maintenant ou jamais et si vous ne montez pas… on ne pourra rien pour vous ».

Deux petites modifications dans le scénario cependant. La première c’est que cette fois les migrantEs ont refusé par trois fois tant qu’ils et elles n’avaient pas de garanties écrites. Elles leur ont été refusées. Devant le non-choix proposé… ils et elles sont montéEs dans les cars. La seconde est que le dispositif policier était relativement léger. C’était une erreur de casting la fois précédente, la ficelle du « choix » était trop grosse. Mais la réalité est vite apparue quand, dès le dernier car parti, une responsable de la mairie a annoncé aux migrants qui n’étaient pas montés dans les cars qu’il fallait qu’ils prennent leurs affaires car la place allait être « nettoyée » !

Reprenons le fil de nos questions « naïves » toujours irrésolues :Automatic word wrap
– Si cela est réellement une « solution » pourquoi a-t-il encore fallu attendre trois semaines à la Halle Pajol ?Automatic word wrap
– En quoi cela a-t-il un lien avec la fait qu’après 2 semaines difficiles, les migrantEs étaient en train de reprendre le chemin de la lutte et de la visibilité ? Avec le fait qu’ils et elles ont appelé pour ce soir justement à leur troisième manifestation en une semaine ? Avec le fait que se mettait à revenir avec de plus en plus de force dans leurs propos l’hypothèse d’occuper le lieu collectif qu’on leur refuse ?Automatic word wrap
– En d’autres mots où est la volonté d’aider les migrantEs dans cette « solution » ? Quelle est la réalité (l’hypocrisie en fait) du discours tenu par ces messieurs et dames ce matin sur « l’importance de ne pas laisser des êtres humains à la rue » ? Après trois semaines à la Halle Pajol ?Automatic word wrap
– Et toujours, quid de ceux et celles qui n’étaient pas là ? De ceux et celles qui sont des sans-papiers parce qu’ils et elles ne peuvent demander même le droit d’asile ? De ceux et celles qui ont des OQTF (Ordre de quitter le territoire) ? Quid de ceux et celles qui arriveront demain… puisque seule la lutte de ceux et celles-ci a obligé à cette « solution » ?

Et, question subsidiaire au PCF dont le représentant ce matin, pas avare de complaisances, admettait que cette « solution » a été forcée par la mobilisation collective des migrantEs et des soutiens : quelle cohérence alors avec une opération dont la conséquence (et l’objectif) est de disséminer les migrantEs, de casser leur capacité d’organisation collective ?

Dans tout ça la même logique : les forces qui sont venues, avec arrogance, évacuer le campement ce matin traitent les migrantEs au mieux comme des objets, en fait comme un problème, une nuisance. D’ailleurs s’il fallait « nettoyer le campement » (des migrantEs ?) c’était selon les propos de cet élu du PCF parce que « ce n’est pas la vocation de la Halle Pajol » et « parce qu’il y avait des plaintes de riverains et de commerçantEs ». On ne demande pas son avis à un problème, un objet, une nuisance, on le déplace, on le cache, on le nettoie.

Un responsable de la mairie auquel il était demandé pourquoi celle-ci n’avait pas ouvert un immeuble collectif a donné la réponse éclairante suivante : mais si on en ouvre un aujourd’hui, combien faudra-t-il en ouvrir demain ? De ce point de vue quelle différence alors avec des centres d’hébergement ? A moins que cela signifie , ce dont tout le monde peut se douter, qu’il ne s’agit même pas de régulariser la situation des migrantEs évacuéEs. Ces migrantEs-ci, qui se sont battus, se sont renduEs visibles, seront hébergéEs (comprenez cachéEs) le temps qu’il faudra, le temps que leur force collective s’épuise. Quant à ceux et celles qui arriveront demain….

Bref ça ne finira jamais. Mais pas seulement parce que rien n’est réglé. Aussi parce qu’il y a désormais plusieurs centaines de migrantEs à Paris, actuellement dans des centres d’hébergements – mais pour combien de temps ? – qui se sont battuEs. Que des campements et des luttes existent dans d’autres lieux, dans d’autres villes. Parce qu’il y a des centaines de soutiens avec qui ils et elles ont établi des liens. Un type d’expérience qui ne se perd pas et qui peut aussi se transmettre. Nos rêves (d’humanité) sont vos cauchemars (de gestionnaires). Ca ne finira jamais.

lu sur le site deLa Horde

Deux textes qui décrivent une partie des enjeux et des questionnements de ceux et celles qui luttent pour la révolution sociale…

credit D’un côté les propositions de la TROIKA (il s’agit des créanciers, le FMI,la BCE et la Commission Européenne qui sont appelés Institutions depuis l’arrivée de Syriza au Pouvoir) et de l’autre celles du gouvernement de coalition grec ; il ne faut pas se tromper, toutes les 2 propositions concerne un nouveau mémorandum (accord global entre les créanciers et le gouvernement grec) et des nouvelles mesures d’austérité. Sauf qu’il n’y a pas eu de compromis et le gouvernement grec a choisi d’organiser un référendum avec comme question ; acceptez vous ou non la proposition de des trois institutions ? Dans un climat de diffusion de peur sans précédent, cultivée en grande partie par les grands médias, les gens sont appelés à voter d’un seul mot à une question qui ne vient pas d’eux mêmes, à une question qui a changé de sens, en même temps que les banques sont fermées avec une limitation de retrait d’argent à la hauteur de 50-60euros et les scénarios pour l’après référendum sont multiples et pas très optimistes…

Texte de l’ Union Libertaire Syndicale (ESE)

Dès ce dimanche : organisation.

Le gouvernement de SYRIZA piégé dans ses propres contradictions (surtout dans celle du capitalisme à visage humain) appelle la classe ouvrière à se positionner dimanche prochain. L’État bourgeois s’aligne au Capital et ses représentants (UE, FMI, patronat et ses sbires aux médias) et tente de trouver une piste de sortie à travers « la fête de la démocratie ». SYRIZA pose la question au référendum et espère manipuler le résultat, mais le contenu de cette question ne lui appartient pas. En effet, à travers ce référendum le gouvernement de SYRIZA-ANEL, l’UE et le Capital font du chantage à la classe ouvrière (non paiement des salaires, lock out, menaces diverses, etc). Il s’agit d’un chantage au service de la logique des négociations avec le Capital, au détriment des intérêts des travailleurs. Cette logique des négociations est évidente car les mesures antisociales des mémorandums précédents n’ont pas été abolies.
Ce raisonnement est démontré par le fait que les contre-propositions du gouvernement sont artificielles sans défendre les intérêts des travailleurs, et par le fait que le changement des conditions de travail est remis aux calendes grecques.
La propagande en faveur du NON et celle en faveur du OUI, convergent à la gestion de la normalité capitaliste.
Dans ce climat de chantage, les gens de la classe ouvrière vacillent -et à juste titre – entre l’abstention et le NON au référendum, ayant en face une possible victoire du OUI qui installerait une situation de terreur. La pratique du suffrage universel appliqué au système parlementaire bourgeois, cache les différences de classe de manière arbitraire. Cependant, dans cette situation il y a un défi et une dynamique que la classe ouvrière ne peut pas ignorer. Ce dimanche, la lutte des travailleurs peut rompre la logique de la délégation et donner du sens au contenu du référendum en termes de classe. Une victoire éventuelle du OUI affaiblira sans aucun doute à la fois les travailleurs et les capacités de résistance. La victoire du OUI signifiera l’agression effrénée contre les mouvement ouvrier et ses droits. Continue reading

Droit dans le Bure !

bureCet été, du 1er au 10 août s’organise un campement autogéré à Bure. Au gré des soirées d’informations et des discussions que nous, cogiteuses du projet de campement, avons organisées et eu tout au long des derniers mois, il nous est apparu que pour beaucoup l’objectif et les formes qu’allaient prendre cet évènement restaient encore trop flous.
Pour en savoir plus : www.vmc.camp

Cet été, du 1er au 10 août s’organise un campement autogéré à Bure, pensé à la fois comme temps de rencontre et comme opportunité de renforcement de la lutte locale contre le projet CIGÉO d’enfouissement nucléaire. Continue reading

Compte rendu de la manifestation « No TAV » en Italie

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La lutte du Val de Suse en Italie contre le TAV (Treno ad alta velocità, ou train à grande vitesse) dure depuis le milieu des années 1990 et n’a cessé de démontrer l’absurdité de ce projet démesuré. Depuis près de vingt ans les opposants (No TAV) se mobilisent contre ce projet inutile et coûteux.

Ce dimanche 28 juin une manifestation était organisée pour ouvrir le cycle de lutte de l’été. Récit d’un membre du groupe Regard Noir de la Fédération anarchiste.

Le rassemblement était donné à Exilles, un village de la vallée, pour 10h du matin. Sur la route nous croisons plusieurs barrages policiers, qui filtrent et fouillent les manifestants potentiels, en particulier les cars. Arrivés sur place vers 10h le cortège se met finalement en branle vers 11h30 en direction du chantier de Chiomonte où les travaux du TAV ont commencé. Nous sommes alors au moins 5000 à défiler ainsi à flanc de montagne. Pour quelqu’un d’habitué aux manifestations parisiennes, se retrouver dans ce cadre de montagnes alpines et de forêts est un agréable changement. Continue reading

Création d’un Collectif des Sans-Papiers (CSP) à Marseille

csp
Le Collectif a décidé de tenir ses permanences le 1er et le 3ème lundi de chaque mois de 9h à 12h dans les locaux de Mille Bâbords.

 

Le Collectif des sans-papiers est mis en place à Marseille.

L’adresse se trouve à Mille Bâbords :

Collectif Sans-Papiers
C/O Mille Bâbords
61, rue Consolat
13001 Marseille

L’adresse de contact par email est la suivante : cspmarseille chez gmail.com

Le Collectif a décidé de tenir ses permanences le 1er et le 3ème lundi de chaque mois de 9h à 12h dans les locaux de Mille Bâbords.