Manifestations dans plusieurs villes françaises contre la visite d’Etat du président mexicain en France.

11703084_920235051351521_4014875033251556844_nIl était invité d’honneur pour le défilé du 14 juillet à Paris et est venu signer, entre autres, des accords militaires. Ce 14 juillet 2015, des actions se sont succédées tout au long de la journée pour protester contre la venue du président mexicain Enrique Peña Nieto, invité d’honneur de la Fête nationale, date anniversaire de la révolution française.

A Paris, dès le matin, des manifestants se sont regroupés sur le parcours du défilé militaire pour marquer leur rejet de la présence de l’armée mexicaine qui a ouvert celui-ci et lui rappeler sa responsabilité dans la disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa. Onze personnes ont été arbitrairement arrêtées par la police et détenues pendant la durée du défilé. Puis de nombreuses fontaines parisiennes, dont celle de l’Hôtel de Ville, ont été teintées de rouge symbolisant la responsabilité du gouvernement mexicain dans les différents massacres et disparitions forcées dans tout le Mexique.

A Marseille la fontaine des Danaïdes, square Stalingrad, a été « baignée de sang » dans le cadre des actions globales en refus de la visite du président mexicain Enrique Peña Nieto et ses collaborateurs. Les portraits des 43 étudiants ont décoré la fontaine en leur hommage.

A Toulouse, 43 ballons ont couvert le ciel pour rappeler la demande de présentation en vie des normaliens d’Ayotzinapa. Une activité d’information s’est déroulée sur la place où, il y a quelques mois, le collectif franco-mexicain s’est solidarisé avec les manifestations contre des violences policières et la mort de Rémi Fraisse.

A Lyon, un groupe de personnes a dénoncé la complicité de la France avec le Mexique et le silence par rapport aux violations des Droits Humains sous le gouvernement de Peña Nieto.

De retour à Paris, un rassemblement s’est tenu à la Fontaine des Innocents, aux cris de « Vivants ils les ont pris, vivants nous les voulons ! » et la journée s’est terminée par la deuxième soirée du Festival de films documentaires Anti-Peña Nieto, devant plus d’une centaine de personnes.

A Marseille, « Peña, ta place est à la Haye »

La déplorable visite de l’Etat mexicain a continué le lendemain à Marseille. Dans l’après-midi, la performance « Nous ne sommes pas des dommages collatéraux » a eu lieu devant la mairie où le président mexicain et son équipe ont été accueillis par le maire de la ville de Marseille, le président de la région PACA et le consul honoraire du Mexique (ex-président d’Eurocopter).

La performance représentait des corps dans des sacs poubelles noires pour rappeler la manière dont les criminels jettent les corps sans vie dans des espaces déserts, la mer, les rivières ou des fosses communes au Mexique. « Les morts et les disparus ne sont pas des dommages collatéraux de la, soi-disant, guerre contre la drogue, il s’agit de familles entières victimes du narco-état mexicain, puisque criminels et autorités sont en collusion » était le message de ce groupe. Le sol a été teint en rouge pour le passage de Peña Nieto.

Les chiffres officiels parlent de plus de 27,000 disparus et 130,000 morts depuis 10 ans. Les chiffres des ONG, plus réalistes, parlent de 200,000 morts et 300,000 disparus.

En milieu d’après-midi, François Hollande a rejoint le président mexicain pour visiter la chaîne de production des hélicoptères militaires Super Puma Airbus Helicopters, une commande de 50 engins devrait être effectuée dans le cadre des accords militaires, France-Mexique.

Ils ont survolé le Parc national des calanques et atterri au MuCEM (Musée des Civilisations Européennes et de la Méditérranée), où ils ont dévoilé le timbre « Gilberto Bosques », souillant ainsi l’image de ce héros mexicain qui a permis l’exil des persécutés juifs et des résistants espagnols au Mexique durant la Seconde Guerre Mondiale, lorsqu’il était consul à Marseille.

Dehors, une centaine de personnes, portant des habits blancs ensanglantés et des masques de tête de mort, se sont rassemblées sur le Vieux Port, le cortège s’est dirigé vers le MuCEM.

« C’est illégal de signer des accord d’armes avec un pays qui ne respecte pas le Droits Humains »

Les manifestants contestaient la visite d’Etat du Mexique et les accords militaires avec la France. En effet, il y a même des évidences de l’implication de la police et de l’armée dans des crimes contre l’humanité, tels que des exécutions extra-judiciaires (Tlatlaya, Tanhuato) et des disparitions forcées, notamment celle des 43 étudiants (Ayotzinapa), entre autres cas de violence étatique des dernières années.

« La fuite du capo de la drogue « El Chapo » Guzmán la nuit de l’arrivée du président mexicain en France, en totale complicité avec les autorités, a été l’excuse parfaite pour que Enrique Peña Nieto déclare le besoin de signer ces accords commerciaux-militaires en France », expliquait un étudiant survivant au massacre d’Ayotzinapa.

La manifestation n’a pas pu arriver au MuCEM, un dispositif de sécurité des CRS a bloqué le passage. Les manifestants ont lancé des consignes contre EPN et la complicité de la France dans la violation des Droits Humains au Mexique, « EPN assassin, ta place est La Haye », « Hollande complice »…

« Les seuls bienvenus et dignes représentants du peuple mexicain sont les peuples originaires en lutte et en résistance contre la dépossession, l’écocide et l’extermination, ainsi que les familles mobilisées pour trouver des proches disparu.e.s, et les personnes qui défendent les Droits Humains » déclaraient les mexicain.e.s et les français.e.s, italien.ne.s, grec.que.s, kurdes et espagnol.e.s solidaires.

Comme les fontaines de Paris et Marseille, les mains d’Enrique Peña Nieto et ses sbires sont rouges, rouges du sang des victimes de leur guerre sale contre ceux qui luttent pour la justice et un monde où soit reconnu à chacune et chacun le droit de vivre dignement !

NON AUX ACCORDS MILITAIRES MEXIQUE-FRANCE QUI PIETINENT LES DROITS DE L’HOMME !

NON A L’IMPLANTATION ABUSIVE DES ENTREPRISES FRANCAISES AU MEXIQUE QUI CONTINUENT DE PILLER LES TERRES DES PEUPLES ORIGINAIRES !

BASTA DE LA COMPLICITE DU GOUVERNEMENT FRANCAIS ET DE SA PARTICIPATION AU MASSACRE QUE SUBIT LE PEUPLE MEXICAIN !

Avec information des Collectifs Paris-Ayotzinapa et Marseille-Ayotzinapa

À propos de Christine Ribailly, adresse à tous les enfermeurs

arton28711-9f38eCi-dessous, une lettre ouverte envoyée aux institutions judiciaires et pénitentiaires en réaction à un article paru le 9 juin 2015 dans le quotidien Vosges Matin. Cet article est une tribune sur la situation de Christine Ribailly (à l’époque incarcérée à la maison d’arrêt d’Épinal) donnant la parole à Mme Fadila Doukhi, déléguée syndicale de la section FO pénitentiaire des Vosges.
Lire ici cet article : http://www.vosgesmatin.fr/edition-d-epinal/2015/06/09/une-detenue-qui-pousse-a-bout-le-personne
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En colombie, il est courant que les mouvements sociaux soient persécutés…

indexLe 8 juillet 2015, 15 personnes ont été arrêtées de façon simultanée dans la ville de Bogotà, dans une opération dirigée par la Fiscalià générale de la nation (Bureau du Procureur), conjointement avec la police national. On les accuse d’être liées aux attentats survenus la semaine dernière dans la ville de Bogotá.

Ils risquent de passer au minumum plusieurs mois… au maximum 40 ans.

Après les nombreuses menaces de mort reçues par beaucoup d’organisations dont celles des indiens, ou du congreso de los pueblos ou de colombia informa. Après l’assassinat par des paramilitaires ou des flics de Carlos Pedraza en fevrier dernier (compagnon de lutte super impliqué dans plusieurs orga). Après l’assassinat (avec torture, viol…..) de la cousine de Feliciano Valencia (leader indien). Après les assassinats et disparitions quotidiennes de nombreuses personnes comme c’est le cas tous les mois en colombie (surtout en periode de dialogues de fin de conflit armé…), voilà que c’est au tour de 15 camarades de se faire arrêter, accusés d’avoir fait exploser des artefacts de l’ELN de faibles puissances. Huits font partie du congreso de los Pueblos. Un est un camarade de Colombia Informa. Tous sont des leaders de mouvements sociaux colombiens, professeurs, feministes. Et non pas des membres de l’ELN comme le dit le gouvernement.

La présidence de la république, une entité du district et la Fiscalià de la nation, ont immédiatement réagi avec des déclarations visant à condamner publiquement les suspects sans garantir la présomption d’innocence. La majeure partie des personnes détenues et judiciarisées sont connues comme des leaders étudiants, paysanNEs, des journalistes, fonctionnaires de la mairie de Bogota et des défenseurEs humains qui se sont impliqués dans la défense de l’éducation publique, des droits des paysanNEs et dans la construction du processus de paix. Onze des personnes détenues participent à des organisations participantes du Congrès des peuples (Congreso de los Pueblos).

Stop aux Faux Positifs !
Les Faux Positifs sont les personnes maquillées en guérillero/as pour faire du chiffre. En bas de la hiérarchie, les soldats ramenant des faux guérillero/as ont eu droit à des primes et des permissions, et en haut, les généraux se targuaient d’accomplir leur mission et de justifier ainsi les milliards investis par les USA dans les deux Plans Colombie successifs. Des milliers de personnes ont ainsi été tuées, dont 2500 handicapés mentaux et de nombreux indigents des rues à qui l’on promettait du travail avant de les assassiner. Des trafiquants ont ainsi profité de vendre leur « marchandise » aux militaires pour moins de 200 dollars par tête. De nombreux montages judiciaires ont mis en prison de leaders de mouvements sociaux, professeurs, journalistes et opposants au régime. On estime que le nombre de prisonnier/e/s politiques s’éleve a 10000 alors que les combattants seraient 1500 environ.

Une petition peut etre signée en ligne :
http://www.pasc.ca/fr/action/denonciation-publique-nationale-et-internationale-face-aux-detentions-massives-effectuees

[Collectif Ayotzinapa] Rassemblement le 15 juillet pour dénoncer la visite du président mexicain à Marseille

43Dans le cadre de la visite du président mexicain, Enrique Peña Nieto, à Marseille, nous nous rassemblerons ce mercredi 15 juillet au Vieux Port à 18h30 pour montrer notre rejet. Le président est invité d’honneur pour le 14 juillet à Paris mais il profitera pour signer des accords militaires et acheter, entre autres, 50 hélicoptères à Marseille.

Prévoir des vêtements blancs pour être peints en rouge lors du rassemblement et des masques « têtes de mort »!
Hasta pronto

CMA : marseille.ayotzi@riseup.net
https://www.facebook.com/events/384729561717017/

[Vintimille] Quand la SNCF joue les gardes-frontières

arton201-e9d53À Menton comme ailleurs, nombreux sont les travailleurs du rail engagés aux côtés des associations qui, quotidiennement, apportent aide et réconfort aux réfugiés de la Méditerranée. Des travailleurs du rail (cheminots et contrôleurs), pour certains choqués des largesses de la direction régionale de la SNCF pour faciliter le travail de la police, et qui ont parfois agit de leurs propres chef contre ces directives. Un contrôleur de la SNCF rencontré sur le rocher occupé de Vintimille, raconte l’exemple de contrôleurs s’étant opposés directement aux contrôles policiers en empêchant l’ouverture des portes du train lors d’un arrêt non prévu en gare de Menton-Garavan… La procédure prévue par la direction de la SNCF étant d’empêcher l’ouverture des portes du trains, ces contrôleurs solidaires ont pu se réfugier derrière cette excuse pour empêcher les contrôles de migrants dans leurs trains. Évidement, les contrôleurs de ces lignes n’ont pas tardé à recevoir sur leurs téléphone personnel, des messages de la direction réfutant cette procédure et ordonnant aux contrôleurs dissident d’ouvrir désormais leurs portes aux flics, quelques soit le contexte.

Reste à signaler que ces actions de solidarité restent marginales et que beaucoup de contrôleurs œuvrent aux côtés des flics pour faciliter ces reconduites de migrants à la frontière Italienne, bien que ces reconduites soient illégales. En effet, un agent de la SNCF n’a pas le droit de contrôler l’identité d’une personne, à forciori si elle a son ticket ! De la même manière qu’un sans papier ne peut être reconduit à la frontière Italienne sans qu’un accord de réadmission n’ai été demandé aux autorité Italienne, à forciori s ’il n’y a aucune preuve que c’est de là qu’il vient et qu’il a acheté son ticket à la SNCF ou à une autre compagne française !

Quand la SNCF joue les gardes-frontières

Depuis des semaines, les gares SNCF de Nice et de sa région vivent cernées par les cars de CRS, au rythme des descentes policières et des va-et-vient de la police aux frontières qui systématiquement contrôle chaque train en provenance d’Italie avec pour unique objectif de reconduire à la frontière les migrants venus d’Afrique, du Proche et du Moyen-Orient. La grille horaire SNCF a même été bouleversée sur toute la région pour absorber le retard pris par le contrôle des trains en provenance d’Italie, y compris les trains privés Thello.Automatic word wrap
À un kilomètre à peine de la frontière franco-italienne, la petite gare de Menton-Garavan «  sert de “parc à migrants” encadré par les forces de l’ordre. Les dirigeants locaux de la SNCF se couvrent derrière les ordres de réquisitions préfectorales pour mettre cette enceinte SNCF à la disposition de la police . Pour la CGT résonne la musique sombre des années noires et «  du rôle joué par la SNCF durant la Seconde Guerre mondiale (…) sous les ordres du gouvernement de Vichy  ».Automatic word wrap
«  Les forces de l’ordre ont réquisitionné les locaux qui se trouvent au-dessus des guichets de la petite gare de Menton-Garavan  », confirme Ivan, secrétaire du syndicat CGT des cheminots de Menton et Vintimille, sans toutefois pouvoir affirmer qu’ils servent, ou non, à «  trier  » les migrants. De son côté, la préfecture assure qu’aucun arrêté de réquisition n’a été pris, les mises à disposition des bâtiments ferroviaires ne nécessitant, selon elle, aucune demande préalable.Automatic word wrap
Reste le zèle douteux dont fait preuve la direction régionale de la SNCF dans cette affaire et qui dépasse, d’ailleurs, le seul cas de la gare de Menton-Garavan. «  Ceux qui arrivent à passer entre les mailles du filet à Menton arrivent à la gare de Nice-ville, d’où partent les TGV qui montent vers Paris  », explique un cheminot niçois. Rassemblés sur le quai principal de la gare de Nice-ville, «  les réfugiés sont encerclés par des gère-files de la SNCF, à la vue des autres passagers, sans que la SNCF ne daigne mettre à leur disposition de quoi boire et manger  », s’alarme une autre cheminote. Une situation d’autant plus scandaleuse que «  ces personnes sont en règle vis-à-vis de la SNCF, qu’elles ont un titre de transport qui ne leur a même pas été remboursé, alors que le prix d’un billet représente un effort énorme dans leur situation d’extrême précarité  », note Gilbert Garrel dans son courrier au président de la SNCF.

Projection documentaire – débat par le Le Collectif Marseille-Ayotzinapa

43Projection documentaire – débat : « Portraits d’une recherche » d’Alicia Calderón

Le samedi 4 juillet à 18h30, au Dar Lamifa. Présenté par le Collectif Marseille-Ayotzinapa…

 

Mexique : plus de 27.000 disparus et plus de 130,000 morts depuis 2006 dans une guerre, dont l’État profite pour étouffer toute contestation. Des centaines de mères recherchent leurs enfants disparus dans la guerre. Chacune a sa méthode pour se battre. Le film suit trois d’entre elles, désespérées mais obstinées. Natividad, Guadalupe ou Margarita, méprisées par le pouvoir, menacées de violences, sont résolues à aller jusqu’au bout. Cette projection s’inscrit dans les activités de solidarité avec les luttes et résistances mexicaines qui se battent pour leurs droits dans un contexte de régression autoritaire de plus en plus évident. Un débat avec des activistes mexicain.e.s aura lieu après la projection. ¡Hasta pronto !

Carte collaborative de la vidéosurveillance sur Marseille et sa région

Marseille.sous-surveillance.net est une cartographie participative, collaborative et accessible au plus grand nombre. Elle permet de rendre visible la prolifération des caméras tout en collectant un maximum d’informations les concernant.
Marseille.sous-surveillance.net
marseille_-_cartographie_collaborative_et_ressources_contre_la_video-surveillance-87eb0
Dès maintenant, chacun et chacune peut s’approprier le site, lutter, agir, participer, partager ses idées, informer, consulter la revue de presse et se réapproprier l’espace urbain !

Perquisitions antiterroristes à Bruxelles

Sabotage 2Ce mercredi 10 juin 2015 un peu avant 6h du matin, différentes équipes de
l’anti-terrorisme ont perquisitionné 4 domiciles où habitent des
compagnon.e.s ainsi que le local de lutte contre la maxi-prison "le
passage". Ces perquisitions ont été effectuées dans le cadre d’une
opération nommée *"cavale"*.

6 compagnon.e.s ont été embarqué.e.s aux bureaux de la police fédérale,
puis relâché.e.s autour de 13h après avoir été auditionnées...
Auditions auxquelles personne n’avait rien à dire.

Au-delà de l’informatique et des téléphones, l’attention des flics a
spécialement été portée sur tout ce qui était propagande (revues, journaux,
affiches,...) qui était épluchée et souvent emmenée.

Pour ce qu’on en sait pour le moment, ces arrestations font suite à une
enquête ouverte en 2013 pour *"incitation à commettre des actes
terroristes" *et *"participation à une organisation terroriste"*.
Cette enquête est dirigée par le juge d’instruction De Coster.

*LA PERMANENCE DU PASSAGE SERA ASSURéE ce mercredi à partir de 17h, et un
POINT INFO est prévu à 19h.*

Toujours en lutte contre la prison et le monde qui va avec.



La Lime - caisse de solidarité pour scier les barreaux de la répression

lalime@riseup.net

Pierre Stambul co-président de l’UJFP arrêté par le RAID cette nuit et gardé à vue pendant 7 heures

arton156-d805bCommuniqué de l’Union Juive Française pour la Paix, après le coup d’éclat du RAID, encore une fois à la masse, à Marseille ce mardi 9 juin au matin…

Il est 1 h 30. Le téléphone fixe sonne longuement. Pierre décroche : personne au bout du fil. À 3h 50 il entend du bruit et des voix à sa porte. Il sort. Le Raid lui tombe dessus. Il reste menotté pendant une heure. Sa compagne qu’il est censé avoir assassinée est là, mais cela ne les calme pas. Le commissariat du 8ème arrondissement prend le relais. Pierre restera en tout sept heures en garde à vue. Il ne sera interrogé qu’une fois. Il sortira vers 11 h sans aucune excuse avec plusieurs portes défoncées.

Ce n’est pas la première fois que l’on s’en prend ainsi aux militants de la solidarité avec la Palestine. Ce mode opératoire nous rappelle celui du hacker franco-israélien Grégory Chelli alias Ulcan qui a déjà défrayé la chronique.
Il vise clairement à empêcher le développement de la campagne BDS et à tenter de bâillonner l’expression d’une voix juive pour la justice et l’égalité des droits.

Nous tenons à remercier toutes les nombreuses personnes et associations qui nous ont témoigné ce matin leur solidarité.
Ces intimidations ne nous ferons pas taire, bien au contraire, elles prouvent la faiblesse de ceux qui veulent entraîner les Juifs dans une voie suicidaire, celle de l’apartheid et de la négation du droit international.

La réunion de Toulouse de ce soir organisée par l’UJFP aura bien lieu avec Pierre au lieu et à l’heure prévue.

Le Bureau national de l’UJFP le 09-06-2015 à 18h40

Bouffe vegan ce jeudi et après-midi jeux dimanche au Raccoon

Solidarité avec toutes-s les prisonnières-s!

Dans le cessai3 prisadre de la journée internationale de solidarité avec les prisonnières-s anarchistes, le jeudi 11 juin 2015, on organise :
A 17h un atelier d’écriture de lettres aux prisonnières-s, avec des listes de prisonnières-s, des lettres collectives à remplir, des explicatifs pour écrire à quelqu’un en prison, etc.
A 20h Bouffe vegan prix libre en solidarité avec des anarchistes en taule (plus d’info : http://june11.org/)

ça se fera au squat le raccoon à Marseille, pour obtenir l’adresse, un mail à:
raccoon-mars @@@ riseup.net                          Si tu peux, ramène des produits vegan de première nécessité, des stylos, calepins, feuilles, etc. On organise une collecte permanente pour les prisonnières-s des baumettes. Il y aura aussi un infokiosque et un freeshop où tu pourras déposer/prendre plein de fringues, brochures, livres.

A jeudi!

*********

Après-midi jeux dimanche 14 juin 2015 de 14H à 20H

affiche jeux3ça se fera au squat le raccoon à Marseille, pour obtenir l’adresse, un mail à:  raccoon-mars @@@ riseup.net

Ping-pong, babyfoot, coinche, échec, etc
Gouter vegan, ramène à boire et à manger vegan.
Prix libre en soutien à des prisonnières-s vegan anar.

Si tu peux, ramène des produits vegan de première nécessité, des stylos, timbres, calepins, feuilles, etc. On organise une collecte permanente pour les prisonnières/s des baumettes.

Il y aura aussi un infokiosque et un freeshop où tu pourras déposer/prendre plein de fringues, brochures, livres.

A dimanche!

 

 

Concert vérité et justice pour Morad- Collectif Angles morts

Vendredi 5 juin 2015 à 20 h 30 à Dar Lamifa, 127 rue d’Aubagne, 13006
Gardien des riches

Concert de soutien à la famille de Morad, mort suite à une intervention policière dans les quartiers nord, à Font Vert, le 1er avril 2014.

Prix libre – Repas sur place dès 19 h.

Les bénéfices de la soirée seront reversés à la famille pour mener le combat judiciaire.

Toulouse: un membre du site IAATA placé en garde-à-vue.

Indymedia_1Une fois n’est pas coutume … un article écrit par un journa-flic et publié le 07/05/2015 sur le site du journal 20 min

« Un Toulousain de 40 ans a été placé en garde à vue mercredi. Dans le collimateur des enquêteurs de la sûreté départementale, le site alternatif et anar IAATA pour «Information Anti-Autoritaire Toulouse et Alentours» et plus précisément l’article intitulé  «21 février: Lapins de Garenne, acte 2».

Dans cet article, l’auteur fait un retour sur la manifestation en pointant les erreurs que les militants ont commises. Il indique notamment comment feinter les «bakeux», les policiers de la brigade anticriminalité, et conseille de «renforcer» les banderoles pour s’en servir de «bouclier» et même de renvoyer les bombes lacrymogènes sur les policiers.

Bref, de quoi motiver les enquêteurs. Ils ont donc cherché à identifier le(s) administrateur(s) de IAATA, finissant par remonter jusqu’au militant interpellé mercredi matin. A l’issue de sa garde à vue, il s’est vu notifier une convocation devant le tribunal le 29 juin pour «provocation publique à la commission d’un délit ou d’un crime». De source proche du prévenu, il conteste être l’auteur de l’article. IAATA étant par essence participatif, près de 150 contributeurs pourraient «poster» leurs messages. Y compris, et certains ne s’en sont pas privés, pour émettre des points de vue radicalement différents. »

Zyed et Bouna – 18 mai – Appel à mobilisation nationale

APPEL_V26Mercredi 13 mai à 19 H au Kiosque :
Réunion publique pour l’organisation du Rassemblement du 18 mai
,
en soutien aux familles et collectifs qui se réunissent le même jour à Paris et partout en France pour contester la décision de la justice dans le procès des deux policiers inculpés dans la mort de Zyed et Bouna en 2005.

Appel à mobilisation nationale : 10 ans après, on ne les a pas oublié!

Le 27 octobre 2005 à Clichy-Sous-Bois, une dizaine d’adolescents qui sortent du foot sont interpellés par la police et prennent la fuite par peur d’un contrôle. Pris en chasse par plusieurs voitures de la BAC, Zyed, Bouna et Muhittin se réfugient dans un transformateur EDF. Vingt minutes plus tard, Zyed et Bouna meurent électrocutés. Muhittin, gravement brûlé, parvient à prévenir les secours.

Le 18 mai prochain, la cour d’appel rendra publique sa décision au sujet des deux policiers mis en examen dans cette affaire. Inculpés au départ pour mise en danger délibérée, la justice ne retient plus aujourd’hui que la non-assistance à personne en danger pour les deux seuls policiers mis en cause.

Après dix ans de batailles judiciaires et une relaxe confirmée une première fois en appel, quelque soit le verdict il ne sera jamais pleinement satisfaisant. Dans de trop nombreux cas les policiers mis en cause bénéficient d’une impunité judiciaire et sont traités comme des citoyens au-dessus des lois (Amnesty International, avril 2009).

Insultes, contrôles d’identité abusifs, brimades, mutilations, autant de pratiques qui constituent une violence quotidienne. Ali Ziri, Abou Bakari Tandia, Mohammed Boukrourou, Lamine Dieng… Nous ne parlons pas ici d’accidents ou de bavures, mais d’une violence d’Etat dont la justice se fait complice. Faut-il s’étonner des révoltes dans les quartiers populaires ?

Le 18 mai nous ne nous tairons pas ! Ces combats ne s’arrêtent pas aux portes des Palais de justice. Dans la rue, la lutte se construit et la solidarité s’organise.

Des familles et des collectifs se retrouveront devant la cité judiciaire de Rennes à 14H30.

En île-de France, rassemblement à 19H devant le tribunal de Bobigny, lieu de tous les non-lieux.

Rassemblons-nous devant tous les tribunaux de France à partir de 19h pour montrer que nous n’oublions pas !

Le lien du site :
http://zyed-bouna-18-mai.com/
Pour se coordonner sur les actions locales, contactez-nous zyedbouna18mai[at]gmail.com