Rassemblements En hommage à « remi » manifestant tué par la police au barrage de sivens

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*Info Luttes :*

​Vendredi 31 Octobre à Marseille
devant la Cité des associations (93 La Canebière, 13001)
à partir de 11h30 jusqu’à 12h30
organisé par France Nature Environnement

Vendredi 31 Octobre à Marseille
rassemblement pour se retrouver et pouvoir exprimer notre rage !
à 18H, au Kiosque des réformés

*Rassemblement et repas collectif ce Dimanche 2 novembre à 16h30 sur le Cours Julien .*En hommage au manifestant tué lors de la répression
policière d’un rassemblement contre le barrage de Sivens (81).
En soutien à la lutte contre ce barrage et à toutes les ZAD.
En soutien aux victimes de la violence d’état.

« Affiche » soirée NO BORDER MAROC

nobordermarsSalut!
Le dimanche 02 novembre 2014 à 18H au Kiosque à la Belle De Mai à Marseille, soirée de présentation du réseau No Border Maroc, animée par un de ses membres basé à Tanger, suivie d’une bouffe vegan. Ci-jointe l’affiche de la soirée.
En plus du témoignage, il y aura des photos et des vidéos sur la situation des migrantes/s aux frontières extérieures européennes en général et à la frontière hispano-marocaine en particulier.

No Border Maroc est un réseau d’européennes/s et de migrantes/s qui se battent pour l’abolition des frontières. Le but est double, d’abord aider les migrantes/s dans leur lutte quotidienne contre le dispositif mortel des frontières européennes au nord du Maroc, nous les aidons à se faire entendre et apportons du soutien à leurs actions politiques. Nous essayons d’éveiller les consciences au sujet des frontières européennes qui tuent et créent souffrances, tragédies, violences, répression à ses frontières directes (Espagne) mais aussi secondaires (Maroc).
Nous nous organisons sur des bases anti-autoritaires. Nos principes sont ceux de l’anti-racisme, de la solidarité, du respect des différentes formes d’action et du refus de la hiérarchisation.

A dimanche!

(Angers) suspension de l’émission « De l’huile sur le feu »

Papier enflammé
Notre petite émission, « de l’huile sur le feu », qui diffuse toutes les
semaines sa rage, sa critique sociale, et relaie d’autres émissions de
contestations, fait face (une fois de plus) au conseil d’administration
d’une radio qui lui interdit l’antenne depuis jeudi dernier.

Qu’est ce qui se passe? Après la lecture d’une lettre répondant à un
article insultant et stigmatisant à l’égard des personnes sans domicile
fixe et des demandeurs d’asiles, titré « ils habitent le quartier des
squats »,

l’émission du jeudi 9 octobre est restée coincée dans la gorge du Courrier
de l’ ouest et en particulier de son rédacteur en chef Mr Geoffroy et de
son journaliste Anthony Pasco. La situation angevine des demandeurs
d’asile et des squats a été une fois de plus traitée sous l’angle de la
sécurité et de la tranquillité. Mais pas pour tous, uniquement pour des
personnes qui seraient «légitimes» d’un point de vue économique et racial.
Notre émission « de l’huile sur le feu », tente semaine après semaine, de
décrypter pourquoi l’état et le capitalisme ont tant besoin de ces
frontières et de cette guerre aux pauvres pour continuer de fonctionner
tranquillement. C’est donc logiquement que nous donnons la parole aux
personnes qui luttent contre cette situation.

Suite à cet article, nous avons reçu d’un auditeur une lettre en forme «
de droit de réponse ». Celle-ci critique la démarche journalistique, les
propos réducteurs et les idées sous-jacentes de son auteur. Mais cette
lettre pose la question également de la relation entre la publication de
cet article et les expulsions. Bien évidemment ce n’est pas Anthony Pasco
qui a expulsé les deux squats de la rue du Port de l’ancre ! Mais il est
clair pour nous, que ce genre d’article prépare le terrain et légitimise
ce type d’intervention policière. Celle ci s’est déroulé quelques jours
plus tard, le lundi 6 octobre. Ce n’est pas la première fois, et
certainement pas la dernière, que médias et pouvoirs locaux se complètent
si bien dans leurs missions respectives.

En tant qu’émission dite de « médias libres » ou « alternatifs », il nous
semble important de le faire savoir. C’est ce qu’on a fait ce jour là avec
la lecture de cette lettre. Mais aujourd’hui, y a t il une place pour ce
genre d’émission sur radio-G (« radio alternative » dixit son slogan) ?
Ces derniers jours, la machine à censure s’est mise en route : la seule
pression du rédacteur en chef du C.O. (une éventuelle plainte pour
diffamation) a fait trembler le Conseil d’Administration qui par voie de
conséquence nous interdit momentanément l’antenne.

Mardi soir nous avons reçu un mail nous annonçant la suspension de notre
émission et nous convoquant pour un entretien mardi 28 octobre à 18H30.
L’année dernière, nous avions également eut le droit à ce genre de
convocation suite à une boutade écrite au stylo sur une affiche du studio.
Lors de cet échange houleux, où l’on s’est fait traiter de « sales
fainéants de chômeurs », le CA nous invitait à partir de nous même de
l’antenne. Suite à notre refus, il nous avait dit que c’était le dernier
avertissement et qu’il n’hésiterait pas à prendre des sanctions aux
prochains « faux pas ».

Une fois de plus le chant de la contestation est bâillonné ; une fois de
plus, les gens se font expulser ; une fois de plus les chantres du
pouvoir, des médias puissants, d’un monde associatif sclérosé, impriment
un discours capitaliste dominant et écrasant.

On ne va pas se laisser faire, les médias indépendants et de luttes sont
nombreux, nous en sommes une composante et tenons à le rester sur cette
antenne ! Notre voix ne se commande pas et ne se « mute » pas !

Voilà ce qu’il se passe derrière les micros. Vous pouvez nous aider et
faire pression, et que l’huile continue de brûler ! Radio-g est
contaminable ici :http://www.radio-g.fr/content/formulaire-contact –

secretaire.radiog@gmail.com

et par téléphone : 02 41 60 47 47

Ils ont aussi des réseaux sociaux sur la toile :

https://twitter.com/RadioGangers – https://www.facebook.com/radiogangers

On vous encourage à faire circuler cet appel et notre dernière émission
peut être diffusée largement. Notre convocation a lieu le mardi prochain,
on vous tiendra au courant des suites.

à bientôt sur l’antenne, dans la rue et ailleurs !

notre émission qu’on a mis sur notre site internet et les échanges de mail
avec le ca de radio g et avec le courrier de l’ouest :
http://pochespercees.lautre.net/spip.php?article79

D E L ‘ H U I L E S U R L E F E U
de 17h à 18h tous les jeudi sur
RADIO G 101.5 MHz (Angers et ces alentours)
et quand vous voulez sur
http://pochespercees.lautre.net/?-de-l-huile-sur-le-feu-

ET MAINTENANT QU’EST-CE QU’ON FAIT?

Samedi soir, sur le chantier du barrage de Sivens, aux alentours de 2h du matin, Rémi est mort.
Pour ceux qui ont été présents ces six derniers mois au Testet, pour ceux qui ont été des batailles de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, pour ceux qui au moins une fois se sont retrouvés face à une ligne de flics, une évidence s’impose : ni bavures, ni « mort suspecte », nous parlons ici d’assassinat.
Samedi soir, Rémi est mort après une longue journée d’affrontements. La veille, des opposants ont mis en fuite les vigiles du chantier, parvenant à reprendre du terrain et à détruire par le feu ce qui restait encore sur le chantier. Le lendemain, les gendarmes mobiles sont revenus protéger un parking désormais vide. Alors que la mort de Rémi a été constatée à 2h du matin par les pompiers, les gendarmes ont continué à tirer sur les manifestants jusqu’au petit matin. Contrairement à ce que dit la presse, de nombreux blessés ont été soignés par nos propres moyens sur la ZAD. Au cours de ce week-end, la gendarmerie n’a pas hésité à viser la tête à coup de flash-balls et à faire des tirs
tendus de lacrymogènes et de grenades assourdissantes. Pendant toutes ces semaines d’occupation militaire, les gendarmes ont constamment éclaté des opposants, multiplié les coups tordus.
Dimanche soir, à Gaillac, lors du premier rassemblement, après l’annonce de la mort de Rémi et alors que tout laissait à penser qu’ils se feraient discrets, ces mêmes gendarmes ont chargé et dispersé les gens avec véhémence.
Ce qui est arrivé à Rémi aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous, ici ou ailleurs. À n’importe qui d’un peu déterminé ce jour-là et qui mettait en actes son refus. Un jeune homme est mort, qu’il soit « pacifiste » ou « radical », cela importe peu. Samedi soir, il était sur cette colline contre la zone militarisée, pour faire reculer les flics et les machines. Dimanche soir, on a entendu que Rémi était pacifiste, que les gens qui participaient aux affrontements étaient anarchistes. De telles affirmations sont insupportables. Dire ça, c’est entretenir de vielles divisions et faire le jeu du maintien de l’ordre. La force de mouvements et de luttes comme le No-Tav en Italie, la ZAD de Notre-Dame ou autres, c’est d’avoir su justement regrouper en leur sein des pratiques qui, au lieu de s’opposer, se complètent et peuvent s’associer pour aller
vers des victoires sensibles et matérielles. L’intelligence de la lutte, c’est de transformer ce qui apparaît trop souvent comme clivages et divergences rigides en tensions questionables et requestionnables permettant de grandir ensemble. Savoir faire force de la multitude des pratiques.
L’idée d’une Zone à Défendre se nourrit de ce qui vient d’ailleurs, d’où la bêtise de phrases comme « mais vous n’êtes pas d’ici », « on ne vous a jamais vu ». Sans soutien massif, la ZAD de Notre- Dame-des-Landes n’aurait jamais pu faire face aux flics et aux machines. La ZAD du Testet, comme les autres, n’est pas seulement une question locale, elle porte une idée de la vie en lutte contre la gouvernance, contre l’aménagement du territoire, contre l’existence-même de la police.
Ce qu’il convient maintenant de penser, c’est comment répondre.
Quand Alexis se fait tuer par la police en Grèce en 2008, c’est tout un pays qui s’embrase. Quand Zyad et Bouna se font tuer après une course-poursuite avec les flics en 2005, c’est des semaines d’émeutes qui s’enchaînent. Ne pas réagir serait une défaite. Il ne faut surtout pas laisser la peur s’installer et nous réduire à l’impuissance. C’est le devenir de nos vies et de nos luttes qui se joue.
Même si le projet s’arrêtait, ou était suspendu provisoirement, il n’y aura pas de victoire aujourd’hui. On entend dire : « attention, il ne faut pas se laisser aller à la colère », « il faut garder sa mesure », « le projet va peut-être bientôt être abandonné », etc. Cette pensée de la lutte est insupportable. Une vie vaut plus que l’abandon du projet d’un barrage, il faut le rappeler. La rage qui nous envahit aujourd’hui ne pourra être contenue au nom de calculs gestionnaires et par peur du débordement. On ne va pas réprimer par souci stratégico-médiatique la révolte que cette absence fait monter en nous.
Peu importe que nous ayons ou non pris part à la lutte contre le barrage. La réaction qui doit aujourd’hui éclater dépasse très largement son caractère local. Déjà hier des rassemblements ont eu lieu un peu partout en France et cela ne va faire que s’amplifier.
Peu importe ce que dira l’autopsie. Peu importe ce que diront les médias. La vérité on la connaît déjà, nul besoin d’attendre la leur: les flics ont tué Rémi.
Nous ne voulons pas de martyr mais faire en sorte que cette mort nous empêche tout retour en arrière. Se donner les moyens d’être victorieux c’est se ressaisir ensemble de cette situation. En premier lieu en faisant vivre ce qui avait pousser Rémi et des milliers de personnes autour de ces grilles mais aussi en affirmant, par prolongement, notre capacité à faire mouvement.
Maintenant, partout, organisons nous.
A la vie.
A Rémi.

UN CAMARADE TUÉ AU TESTET – APPEL À MANIFESTER PARTOUT

 

2014-04-13_Calais_Antifa_Defendons_les_squats-400x337A Gaillac, dimanche 18h place de la Libération
A Paris, dimanche 19h devant la préfecture
A Albi, lundi 18h devant la préfecture
A Nantes, lundi 18h devant la préfecture, 15h place du Bouffay pour
préparer et informer
A Rennes, lundi 18h devant la mairie
A Brest, lundi 18h Place de la Liberté
A Poitiers, lundi 18h30 devant l’hôtel de ville de Poitiers.
A Rouen, lundi 18h devant la préfecture
A Lyon, lundi 19h devant la préfecture
A Marseille, lundi 17h30 au Vieux Port
A Forcalquier, lundi 16h devant la préfecturePendant la nuit de samedi à dimanche un manifestant, Rémi, a été tué
au cours des affrontements qui se sont déroulés lors du rassemblement
contre le barrage de Sivens au Testet. Environ 7000 personnes ont
convergé sur la ZAD du Testet après des mois d’attaques policières, de
destruction de la zone humide et des habitats de ceux qui la
défendaient. En fin d’après midi puis plus tard dans la nuit, des
dizaines de personnes s’en sont pris aux forces de l’ordre qui
protégeaient le chantier. Elles souhaitaient ainsi marquer leur colère
et retarder la reprise des travaux, initialement prévue pour lundi.
Elles ont été repoussées à coups de flash-balls, de grenades
assourdissantes ou de désencerclement et de gaz lacrymogènes. D’après
les témoignages des camarades du Testet, la personne décédée se serait
écroulée suite à des tirs de grenade puis aurait été emmenée par les
forces de l’ordre. La Préfecture affirme ne rien vouloir déclarer à ce
sujet avant le résultat public de l’autopsie lundi. Le gouvernement a
déjà commencé à stigmatiser les manifestants, et tente de diviser pour
noyer le poisson. Mais ils savent bien que, quoi qu’ils fassent, cette
mort aura des conséquences explosives.Ce décès révoltant n’est malheureusement pas surprenant dans ce
contexte. A Notre Dame Des Landes, au Testet et partout où nous nous
opposons à leurs desseins, nous avons dû faire face au déploiement crû
de la violence d’Etat. Si nous avons bien compris de notre coté que
nous ne pouvions nous contenter de les regarder docilement détruire
nos vies, eux ont démontré qu’ils ne nous feraient aucun cadeau.
Pendant les mois d’expulsion de la ZAD de Notre Dame des Landes, de
nombreux camarades ont été blessés gravement par des tirs de
flash-balls et de grenades. Sur la seule manifestation du 22 février
2014 à Nantes, 3 personnes, visées à la tête par des flash-balls ont
perdu un œil. Depuis des semaines au Testet plusieurs personnes ont
été blessées elles aussi et d’autres accidents tragiques ont été
évités de justesse lorsque des opposant-e-s se sont faits délogé-e-s,
notamment des cabanes qu’il-elle-s avaient construites dans les
arbres. Pourtant c’est bien, entre autre, parce que des milliers de
personnes se sont opposées physiquement aux travaux, aux expulsions,
àl’occupation policière de leurs lieux de vie que le projet d’aéroport
de Notre dame des landes est aujourd’hui moribond, et que le barrage
du Testet et ceux qui devaient lui succéder sont largement remis en
question. C’est cet engagement en acte qui a donné une puissance
contagieuse à ces luttes et qui menace partout aujourd’hui
l’aménagement marchand du territoire.

Plus quotidiennement la répression s’exerce face à celles et ceux qui
luttent dans les prisons, dans les quartiers et dans les centres de
rétention et entraîne là aussi son lot de morts trop souvent oubliées
– plusieurs dizaines chaque année. Face aux soulèvements et
insoumissions, la démocratie libérale montre qu’elle ne tient pas
seulement par la domestication minutieuse des individu-e-s et des
espaces de vie, ou par les dominations économiques et sociales, mais
aussi par un usage déterminé de la terreur.

Nous appelons à occuper les rues et lieux de pouvoir partout dès
demain, pour marquer notre tristesse, saluer la mémoire du camarade
tué ce samedi et pour exprimer notre colère face à la violence d’Etat.
Nous ne les laisserons pas nous tuer avec leurs armes dites « non
létales ». Réagissons avec force pour qu’il y ait un avant et un après
cette mort. Affirmons plus fort que jamais notre solidarité avec
toutes celles et ceux qui luttent au Testet et ailleurs contre leurs
projets guidés par les logiques de contrôle et de profit, barrage de
Sivens mais aussi avec toutes celles et ceux qui tombent plus
silencieusement sous les coups de la répression partout ailleurs. Nous
ne nous laisserons ni diviser ni paralyser par la peur. Nous
continuerons à vivre et lutter sur les espaces qu’ils rêvent
d’anéantir, et à leur faire obstacle.

Nous n’appellerons pas au calme, nous ne laisserons pas le silence
retomber, nous n’oublierons rien !

— Des occupant-e-s de la ZAD de Notre dame des Landes —

Pour plus d’infos : http://zad.nadir.org ou nantes.indymedia.org

 

Dans la nuit de samedi, Rémi est décédé lors d’affrontements avec les forces de l’ordre sur le site du projet de construction de Barrage de Sivens, au Testet *.* *Nous appelons à un rassemblement Lundi 27 octobre à 17h30, au Vieux Port de Marseille*.

6d5cb811c037205b8933ce8c4f987ed9Dans la nuit de samedi, Rémi est décédé lors d’affrontements avec les
forces de l’ordre sur le site du projet de construction de Barrage de
Sivens, au Testet
*.*

*Nous appelons à un rassemblement Lundi 27 octobre à 17h30, au Vieux Port
de Marseille*.

Samedi 25 octobre, entre 1000 et 2000 personnes venues de toute la France,
se sont rassemblées au Testet en opposition au projet de barrage et à la
répression violente des opposant-e-s qui a lieu sur place depuis plusieurs
mois. Des affrontements violents ont opposé une partie des militants sur
place aux gendarmes jusqu’à tard dans la nuit. Flashball, lacrymos et
grenades de désencerclement ont blessé plusieurs opposants aux abords du
chantier.

Dans la nuit les pompiers et gendarmes disent avoir découvert le corps d’un
homme d’une trentaine d’années dans les bois, alors que des informations
des opposants sur place prétendent que le corps a été retrouvé au niveau
des barrages de police. Les nouvelles sont tombées dans la presse nationale
en milieu de matinée, à la consternation de tout le monde sur place.

Sur la zone, depuis plus de 2 mois les violences policières et les
débordements sont monnaies courantes.

L’état français mutile, tue celleux qui élèvent leurs voix pour protéger la
Terre !
Indignons nous,
Unissons nous;
révoltons nous
contre la violence de la répression d’état,
Élevons nos voix ensemble,
Appel à mobilisations et actions décentralisées !

Nous appelons par conséquent à un rassemblement afin de connaître les
circonstances précises et les causes exactes du décès, de sa découverte,
survenue dans un contexte de répression des opposants. Et nous réaffirmons
notre opposition à ce projet de barrage qui a des conséquences dramatiques
pour l’environnement de la vallée.

*​Comité de soutien marseillais aux opposants de la ZAD du Testet ​*

ZAD testet Sivens :
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141026.OBS3199/un-corps-retrouve-sur-le-site-du-barrage-conteste-de-sivens.html

Commentaire sur leur page Facebook :
UN MORT.
Oui c’est confirmé.
Oui c’est grave.
Oui il y a eut des affrontements au #Testet.
NON ON N’EN SAIT PAS PLUS.
Et contrairement à certains médias, on se refuse à faire passer des
« informations » ne provenant que d’une seule source (la préfecture) et
comportant énormément d’erreurs/manipulations…
Là, comme les ami-e-s sur place, c’est le choc, la tristesse, la désolation.
Le même choc qu’on a ressenti en découvrant l’étendue de la plaie béante
dans la foret de #Sivens.
La même désolation qu’on a ressentie quand on a vu les soldat bleus alors
qu’il était annoncé qu’ils se feraient discrets.
… silence …
Il nous faut laisser les gens sur place se rassembler, parler ensemble,
tenter de comprendre, affronter aussi leurs points de vue sur ce qui s’est
passé et ce qui n’aurait pas du se passer.
Puis ils nous parleront.
Alors nous pourrons vous dire.
Mais pour l’instant le silence est la première des décences, pour pour ce
jeune homme mort pour sauver une foret.
Quel qu’ait été son choix de combat.
Nous pensons à toi.

Soutien à la caisse de solidarité des avortements hors délai du Planning Familial 13

missinformation_gsQuand, en France, une femme ne veut pas poursuivre sa grossesse et qu’elle dépasse le délai légal de 12 semaines de grossesse, elle a encore la possibilité de se rendre dans un autre pays d’Europe où la législation est différente et les délais plus longs, comme l’Espagne, l’Angleterre ou les Pays-Bas.

Encore faut-il pour cela qu’elle soit informée de cette possibilité et qu’elle en ait les moyens financiers et matériels.

Si l’IVG est depuis peu remboursé à 100% en France, un avortement à l’étranger coûte entre 600 et 2000 euros selon l’avancée de la grossesse ; il faut rajouter à ce montant le prix du trajet et parfois un hébergement.

Au Planning Familial 13, nous recevons certaines de ces femmes, les écoutons, les orientons et parfois les accompagnons. Trois ou quatre fois par an, nous rencontrons une femme qui ne dispose pas de la somme requise pour avorter à l’étranger. Nous l’aidons à hauteur des dons que nous recevons.

Cette caisse de solidarité pour les avortements à l’étranger a besoin d’être alimentée. Car c’est dans l’urgence que cet argent doit être récolté. Parce que tant qu’il existera des délais, des femmes se retrouveront hors de ces délais.

Parce qu’il est inacceptable que l’avortement soit une question d’argent. Parce que tant que nous ne disposerons pas de nos corps librement cette caisse de solidarité sera indispensable.

Faites un don !

– Par chèque : à l’ordre du « Planning Familial 13 »
– En espèces : en passant au local au 106 boulevard National, 13003 Marseille pendant les heures d’ouverture au public.
– Par virement automatique : en prenant contact avec nous par mail : info chez leplanning13.org

Qu’il vous paraisse petit ou gros, qu’il soit régulier ou non, TOUT DON EST IMPORTANT. Une attestation fiscale peut être remise sur simple demande au moment du don.

Planning Familial des Bouches-du-Rhône
106, boulevard National – 13003 Marseille
Tél : 04 91 91 09 39
http://www.leplanning13.org/
http://www.facebook.com/planning.familial.13

N° Vert IVG-Contraception : 0800 105 105
http://www.parlons-ici.org
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Débat mardi 28 octobre 19h Mille bâbords : E.on ou la bio-mascarade du capitalisme vert

gazdeschiste1  E.on ou la bio-mascarade du capitalisme vert
avec des membres des collectifs Gardanne pays d’Aix et SOS forêt Piémont Cévenol

Le 11 octobre 2011, E.On 3e groupe mondial du secteur de la distribution d’énergie a obtenu une autorisation ministérielle pour un projet de centrale à biomasse afin de transformer le groupe IV de la centrale thermique de Gardanne, qui fonctionnait au charbon par une alimentation à la biomasse au rendement médiocre. Mais tout ce qui est « bio » n’est pas beau, et quand on creuse sous le vernis vert du projet, on entrevoit le désastre à venir, écologique et social, pour tout le quart sud-est de la France.
Le développement de l’économie verte promet de nouvelles sources de profits. Les multinationales multiplient ce type de projet : grandes centrales à biomasse, agro carburants, éoliennes géantes, etc. au mépris de la volonté des populations et à grand renfort de répression.

Présentation et analyse du projet et de la lutte contre sa réalisation avec des membres des collectifs Gardanne pays d’Aix et SOS forêt Piémont Cévenol.

Discussion sur la logique du capitalisme vert et sur le besoin de développer une écologie de rupture avec un membre de la commission écologie d’Alternative Libertaire.

Mardi 28 octobre 2014
19h à Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001 Marseille
(métro Réformés//tram National)

Alternative Libertaire Marseille
www.almarseille.blogspot.fr
marseille chez alternativelibertaire.org

Une série d’affiches sur la crise, la CAF…

Le collectif Exploités Énervés a réalisé une série d’affiches qu’il
propose à  qui veut les coller. Il y en a trois, sur différents thèmes:
une sur la crise ; une autre sur le contrôle et les radiations CAF, Pôle
Emploi… ; et une dernière sur la nécessité de s’organiser et de
lutter. Les deux premières sont au format 68 x 48,5 cm et la troisième
62 x 42,5 cm (sur papier kraft).
Elles doivent être imprimées pour la mi-octobre (il y a un peu de marge
pour les retardataires). Elles devraient coûter à  la fabrication entre
11 et 8 cts pour les deux premières et entre 9 et 6 cts pour la
troisième (kraft). Si vous êtes intéressés, dites le nous avant la fin
septembre pour qu’on sache le nombre à  tirer.

Affiche sur la crise :
http://exploitesenerves.noblogs.org/files/2014/09/Crise-lt.pdf

Affiche sur le contrôle et les radiations CAF, Pôle emploi… :
http://exploitesenerves.noblogs.org/files/2014/09/Radiations-light.pdf

Affiche  sur la nécessité de s’organiser et de lutter :
http://exploitesenerves.noblogs.org/files/2014/09/Collectif-light.pdf

contact: exploitesenerves@riseup.net
Site: http://exploitesenerves.noblogs.org/
S’abonner/se désabonner à la newsletter:
https://lists.riseup.net/www/info/exploitesenerves-infos

(Athènes) Procès imminent des migrants accusés pour la révolte dans le CRA d’Amygdaleza

welcome5À l’occasion du procès des personnes présentées comme les meneurs de la révolte dans le Centre de Rétention Administrative d’Amygdaleza, nous vous envoyons l’appel en solidarité ci-dessous.

Salutations fraternelles d’Athènes,

Assemblée No Lager

APPEL EN SOLIDARITÉ : PROCÈS IMMINENT DES MIGRANTS ACCUSÉS
POUR LA RÉVOLTE DANS LE CRA D’ AMYGDALEZA

Le 10 août 2013, des migrants détenus dans le CRA d’ Amygdaleza, où les
tortures physiques et psychologique font partie de la routine
quotidienne, mettent le feu aux containers, murs et barbelés. Ils se
sont révoltés contre les conditions brutales de leur détention, et
contre la détention elle même, qui de nos jours souvent dépasse la
limite légal Européenne des 18 mois. Une répression policière brutale et
une chasse à l’homme ont suivi la révolte, résultant l’arrestation de la
plus-part de ceux qui ont réussi à s’évader ainsi que d’autres choisis
au hasard. 65 migrants ont été accusées, de manière vindicative, d’avoir
commis d’actes criminels et ont été jeté en prison ou renvoyé en centre
de rétention pour avoir réclamer l’évidant : leurs dignité et liberté.
Leur procès aura lieu le 3 novembre.

Un de nos objectifs principaux – en tant qu’assemblée No Lager – est de
visibiliser la lutte des migrants détenus, ainsi que de les soutenir et
interagir avec eux. C’est à dire de la contre-information méthodique et
constante sur l’affaire, son élaboration théorique, mettre en avant ce
que les migrants eux même ont à dire, les soutenir au niveau politique
et légal, communiquer et se coordonner avec d’autre initiative similaire
en Grèce et à l’étranger, et évidement des actions dans la rue.

Le soulèvement de Amygdalesa en août 2013 est un événement majeur dans
un continu de luttes des migrants contre les centres de rétention, qui
consiste de révoltes, de fréquentes grèves de la faim et même d’actions
auto-blessement. C’est pour ça qu’on pense que le procès des accusés
pour le soulèvement d’Amygdaleza est d’une extrême importance, et il est
essentiel qu’il soit rendu visible à l’étranger. Ensemble avec d’autres
initiatives en Grèce, on lance une campagne d’information et de
mobilisation. On s’est également occupé du soutien légal des migrants et
on essaye de réunir de l’argent pour cela. Les frais des avocats sont
chère, on aura donc besoin de toute l’aide qu’on peut recevoir.

Ceci est donc un appel à toutes les initiatives à l’étranger qui
voudrais nous soutenir de différentes manières. Ça pourrai être en
visibilisant l’affaire, en organisant toute sorte d’action politique, en
soutenant économiquement, e.t.c. Si un collectif est intéressé et a
besoin de plus d’information, vous pouvez nous contacter sur

nolager[at]espiv.net

SOLIDARITÉ AVEC LES MIGRANTS

Assemblé No Lager
Athènes, Grèce, 14 octobre 2014

 

Rassemblement devant la CAF de Malaval lundi 27 octobre à 9h

tractmanifcaf3wNON À LA FERMETURE DES CAF !

Les accueils des CAF sont maintenant fermés depuis 10 mois :

– temps d’attente de plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous ;
– trois heures de queue dans la rue au minimum ;
– numéro payant pour prendre rendez-vous (et environ une heure d’attente en ligne soit une vingtaine d’euros) ;
– augmentation des contrôles et radiations ;
– dossiers qui se perdent ;
– précarisation des travailleurs de la CAF.

Ces fermetures ont de nombreuses conséquences. Pour les allocataires, c’est des galères financières, des expulsions locatives. Finalement, ça devient tellement compliqué d’avoir accès aux CAF, qu’on abandonne nos allocations. Et pourtant, la moitié de la population a droit à des prestations de la CAF (Aides Pour le Logement, Allocations familiales, Revenu de Solidarité Active, Allocation Adulte Handicapé…).
Au fur et à mesure que la crise s’accentue, les gouvernements au service des patrons
s’acharnent sur les chomeurs, les travailleurs et les précaires en les rendants responsables de la crise.

Les salariés de la CAF ont déjà été touchés par ces mesures d’austérité (contrats précaires, suppressions de postes). Comme les accueils ne sont pas accessibles, on se retourne vers les salariés des centres sociaux et vers les associations, submergés de travail.

Depuis des mois, nous luttons contre ces fermetures. Des rassemblements ont été organisés, ce qui a forcé la direction à traiter immédiatement un grand nombre de dossiers. Pour nous faire taire, ils ont réouvert les pré-accueils de Gibbes et Malaval. Mais on ne s’arrête pas là.

Nous demandons :

– La réouverture des accueils publics des CAF
– La fin de la répression des allocataires (indus, suspensions de ressources, radiations)
– La gratuité du numéro de téléphone de la CAF
– La fin de la précarisation des travailleurs de la CAF.

 
Rassemblement
le 27 octobre à 9 h à la CAF de Malaval 17 rue Malaval 13002

Manifestation
le mercredi 19 novembre à 13h30 au métro bougainville

Alternative libertaire, APL 13, Association le Tipi, CGT chômeurs précaires, CIP, CNT, CNT-SO, NPA.