la BST tente d’occuper le terrain

Un contrôle d’identité dégénère à Marseille : 4 policiers légèrement blessés
AFP, 06/02/2014 | 17:03
Quatre policiers de la Brigade spécialisée de terrain légèrement blessés à la suite d’un contrôle d’identité, deux personnes placées en garde à vue. Le contrôle d’identité s’est déroulé à la cité Font-Vert dans les quartiers nord de la ville.
Les faits se sont déroulés peu après midi à la cité Font-Vert (14e arrondissement).
C’est le procureur adjoint, Catherine Alexandre qui raconte les incidents à l’AFP : « Il y a eu un contrôle d’identité qui s’est mal passé, avec quatre policiers blessés. Un jeune homme, contrôlé en train de fumer un joint, a appelé ses amis et sa famille à la rescousse et des violences ont été exercées sur les policiers. »
Deux personnes placées en garde à vue
Des examens médicaux sont en cours, a-t-elle précisé, ajoutant que l’individu contrôlé, « né en 1995 », et « une femme née en 1989 » – sa cousine, selon une source proche de l’enquête -, ont été placés en garde à vue.
La sénatrice PS Samia Ghali, maire des arrondissements voisins (15-16e), a été alertée par des mères du quartier : « Elles m’ont dit avoir être prises à partie par la police » a raconté à l’AFP l’élue, qui a immédiatement joint le préfet de police « pour éviter que ça dégénère ».

lu sur cette semaine

Le banal contrôle d’identité d’un jeune homme fumant un joint, en début d’après-midi, à la cité Font-Vert (14e) à Marseille, a tourné à l’émeute.
Une quarantaine d’individus ont pris à partie quatre policiers de la BST (brigade spécialisée de terrain). Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.

La Provence

Tentative de suicide au centre de rétention du canet

Un étranger en situation irrégulière a tenté d’incendier sa chambre dans le centre de rétention du Canet (15e) à Marseille, lundi soir vers 22 h 30. Il a aussi essayé de mettre fin à ses jours à l’aide d’un lacet, mais les surveillants ont pu lui venir en aide assez rapidement.
Le sinistre a pu être maîtrisé et une trentaine de personnes ont été transférées dans la cour le temps de l’intervention des secours.

                                                                                « la provence »Publié le 05/02/2014

Parloir libre

Annonce de l’émission parloir libre: un deuxième nouveau créneau !
Tous les jeudis de 20h30 à 22h et toujours tous les samedis de 19h à 21h sur Radio Galère 88.4 fm (couvre les taules de marseille, arles, luynes). Laissez un message, une dédicace en directe à vos ami-e-s, proches, camarades, détenus-e-s au : 04-91-08-28-15
Pour nous écrire: émission parloirlibre/friche Belle de Mai/41, rue Jobin/13003 Marseille parloirlibre@riseup.net

repas de soutien NO-TAV

soutienTorinoFEVRIER lettre de trois compagnons incarcérés suite à l’attaque du chantier du TAV

Il est seulement 16h et le soleil est en train de se coucher derrière l’imposant incinérateur métallique, tandis qu’au loin on entrevoit les premières montagnes de la vallée, et l’imagination complète les contours dessinés du Mont Musiné. Nous sommes enfermés ici depuis dix jours mais nos pensées voyagent encore loin…
Que le parquet de Turin était en train de préparer quelque chose de gros, même les rochers le savaient. Cela se voyait à l’augmentation des plaintes contre le mouvement, mais surtout à l’intense travail de propagande par lequel les enquêteurs, mass-médias et politiciens ont cherché à faire passer la résistance No TAV dans l’ombre de ce mot magique qui permet tout : « terrorisme ». Pendant des mois entiers ils n’ont parlé que de ça, dans un mantra répété de manière obsessionnelle et destiné à justifier une répression féroce.

Au final, ils ont pris quelques uns des nombreux épisodes de lutte de cet été sur lesquels cette imagination suggestive pouvait prendre, et ils les ont déformés et pliés à leur vision du monde faite de militaires et de paramilitaires, de hiérarchie, de contrôle et de violence aveugle.
C’est comme ça qu’ils ont fait pour justifier les perquisitions de fin juillet, et c’est comme ça qu’ils font maintenant pour justifier nos arrestations. Mais il y a un gouffre entre ce qu’ils veulent voir de nous et ce que nous sommes réellement.
Cela ne nous intéresse pas de savoir qui, cette nuit-là de mai, s’est effectivement aventuré dans la forêt de la vallée Clarea pour saboter le chantier — et cela n’intéresse probablement pas non plus les enquêteurs eux-mêmes. Ce qu’ils veulent, c’est avoir aujourd’hui quelqu’un entre les mains pour faire peser la menace d’années de prison sur le mouvement et sur la résistance active, pour arriver tranquillement et sans être dérangés à l’ouverture du chantier de Susa [un autre chantier que celui déjà existant, NdT].
Ils veulent que les gens restent à la maison pour regarder de leur balcon le projet avancer.
Pourtant, ces gens ont déjà les instruments pour s’y opposer : nous avons appris à bloquer quand tous ensemble on criait « No pasaran », à passer à coups de masse quand le béton des jersey [clôtures en béton, NdT] nous barrait la route ; nous avons appris à regarder loin quand l’horizon se remplissait de gaz et à relever la tête quand tout semblait perdu.
Ce n’est pas la terreur qu’ils sèment à pleines mains qui ruinera les futures récoltes de cette longue lutte.
Il faudra continuer à construire des lieux et des moments de confrontation pour échanger des idées et des informations, pour lancer des propositions et être prêts à retourner dans la rue ou au milieu des bois.
C’est le soir à la Valette [prison dans laquelle les compagnons sont incarcérés, NdT], mais à part l’obscurité il n’y a pas une grande différence avec le matin, puisque le blindage de la cellule reste fermé vingt-quatre heures sur vingt-quatre : haute sécurité !
Par rapport aux quartier des arrivants, c’est beaucoup plus calme et propre, mais l’absence de contact humain nous affaiblit.
La pagaille des blocs B, C ou F (à part l’isolement auquel est contrainte Chiara) est un grouillement d’histoires et d’expériences de vie avec lesquelles se mélanger, dans lesquelles trouver de la complicité et de la solidarité. Déjà le mois dernier, Niccolò, déjà arrêté fin octobre pour une autre affaire, a pu constater que le retentissement de la lutte contre le TAV parvient jusqu’à l’intérieur des prisons, et que pour beaucoup il représente le courage de ceux qui ont cessé de subir les décisions d’un État oppresseur.
Pour nous, contraints à l’isolement dans une section aseptisée, il est d’une importance vitale de refuser la ségrégation et la séparation entre détenus : nous sommes tous « communs ».
C’est aussi pour ces raisons que ce serait bon qu’un raisonnement et un parcours sur et contre la prison se développent à l’intérieur du mouvement.
La majorité des gardiens des Valette vit là, dans des grands immeubles à l’intérieur des murs, eux ne seront jamais libérés de la prison. Bien que dans cette section ils nous traitent poliment, ils n’hésiteront pas à faire des rapports sur ordre d’un supérieur quand nous déciderons de lutter pour un motif ou un autre. Alors, avec les souvenirs qui nous gardons serrés contre nous, nous tourmenterons ces « porte-clés » pour la petitesse de leurs horizons.
« N’avez-vous jamais vu la mer se frayer un chemin dans les bois lors d’un bel après-midi de juillet, s’élancer et avancer contre les grillages d’un chantier ? »
« N’avez-vos jamais senti la chaleur humaine de tout âge se souder côte à côte pendant que les boucliers avancent, l’asphalte de l’autoroute devenir liquide et l’arrière se remplir de fumée ? »
« N’avez-vos jamais vu un serpent sans queue ni tête ou une pluie d’étoiles au coeur d’une nuit de milieu d’été ? »
Nous si, et ça ne nous rassasie encore pas.
Le route est longue, il y aura des moments exaltants et des raclées retentissantes, il y aura des pas en avant et d’autres en arrière, nous apprendrons de nos erreurs.
Pour le moment, nous regardons notre prison dans les yeux et ce n’est pas facile, mais si « le Val Susa n’a pas peur » [« La Valsusa paura non ne ha », slogan de la lutte contre le TAV, NdT], nous, nous ne pouvons certainement pas en faire moins.

/Niccolò, Claudio, Mattia/

à lire aussi: lettres de Chiara et Claudio en date du 20 janvier sur non fides

Syncopes

La syncope est une suspension momentanée de l’activité cardiovasculaire et cérébrale qui provoque une perte improvisée et transitoire de conscience. Les effets peuvent être insignifiants, un étourdissement momentané, mais parfois ils peuvent être plus graves. Dans certains cas, si l’interruption de flux sanguin dans l’organisme humain se prolonge au-delà de certaines limites, c’est la mort qui survient. Parmi toutes les formes, la « syncope obscure » – celle qui est donc dépourvue de causes identifiées, logiques – est considérée comme la plus dangereuse. Parce qu’elle ne permet pas aux médecins, techniciens du corps, d’intervenir.

Le fonctionnement de l’organisme social est lui aussi irrigué par un système de flux. Flux de marchandises, de personnes, de données, d’énergies. Flux qui peuvent être suspendus pour les raisons les plus diverses. Une panne technique, par exemple. Ou bien un vol de matériel. Peut-être un sabotage. Lorsque cela arrive, les effets sont la plupart du temps insignifiants. Les prestations du service en question subissent une pause forcée, causant quelque inconfort, mauvaise humeur, désagrément. Puis tout revient à la normale. Mais si cette interruption de flux se prolongeait au-delà de certaines limites ? Si ces interruptions se multipliaient et s’entrecroisaient les unes les autres ?

Les marchandises et les personnes s’écoulent et courent le long des voies, d’asphalte et de fer. Les données et les énergies s’écoulent et courent le long de câbles, de cuivre et de plastique. Ces dernières années de bouleversements – infestés par le besoin de popularité, par l’ambition de la reconnaissance – ont inculqué dans l’esprit de beaucoup de monde, de beaucoup trop, que le minimum requis pour effectuer un « blocage » était une large participation en masse. On peut bloquer lorsqu’on est nombreux (et donc il faut être à beaucoup, et donc il faut persuader beaucoup de monde, et donc…). Ce n’est pas vrai. Ce n’est qu’une possibilité parmi d’autres.

Pour bloquer une route, il n’y a pas toujours besoin du rassemblement de centaines de personnes. Il y a une dizaine d’années par exemple, quelques compagnons, et avec peu de moyens, ont fait faire la queue à toute une vallée. Il y a quelques années par exemple, un banal incendie estival au bord d’une grande artère a fait disjoncter toute une métropole (c’était plus ou moins la période lors de laquelle, dans cette même métropole, plusieurs dizaines de compagnons faisaient un rassemblement pendant des heures sur une place pour protester contre le verdict d’un tribunal).
Un événement encore plus probable est l’interruption d’une voie ferrée. C’est quelque chose qui arrive toujours plus souvent un peu partout en Europe, suite à des pannes ou à des vols. C’est une interruption inévitable. Avec tous ces transformateurs électriques, ces échangeurs, ces feux de circulation, ces câbles omniprésents à côté des quais sous des rigoles, à la merci de la négligence et de la rage, la possibilité qu’il leur arrive quelque chose devient pratiquement une certitude.

Et les câbles ? Ne recouvrent-ils pas l’ensemble du territoire, se dévidant dans mille directions, y compris les plus inattendues ? Ne les trouve-t-on pas toujours et partout, à côté de soi, au-dessus de sa tête ou sous ses pieds ? Là encore, les transformateurs, les échangeurs, les antennes, les bouches d’égout et tout l’inventaire qui permettent l’usage quotidien de machines en tout genre. Qui permettent l’usage quotidien. Qui permettent le quotidien.
Même lorsqu’il est synonyme de virtualité, avec internet, l’organisme social a besoin de câbles pour fonctionner. De câbles marins certes, ou plutôt de câbles sous-marins, mais qui finissent toujours par sortir à découvert sur les plages. C’est le cas de Jonah, le câble qui relie les maisons, les industries et les institutions (politiques, économiques et militaires) entre Israël et l’Europe. Et sa station d’atterrissage est ici, en Italie, à Bari*.

Rêveries, bien sûr. On ne doit pas détourner une imagination individuelle qui ne vise qu’à se mettre au service des urgences collectives. Elle pourrait couper court et prendre des libertés non approuvées par l’assemblée souveraine. Certainement. Sans aucun doute. C’est évident. Désolé. Restons-en là.

[Traduit de l’italien de finimondo, 26/12/13]

* NdT
Pour infos, la plupart des câbles sous-marins méditerranéens qui relient l’Europe à l’Afrique -puis le Moyen-Orient et l’Asie- arrivent à Marseille. Pour les autres, notamment transatlantiques, et plus de détails, on peut consulter la carte interactive de Telegeographyde.

lu sur cette semaine

manif en solidarité avec les femmes espagnoles !!!

SAMEDI 1er FEVRIER 2014 MANIF AU VIEUX PORT 15H

Nous entendons disposer de nos corps comme nous le voulons

Le gouvernement espagnol s’apprête à faire voter une loi interdisant l’avortement excepté en cas de viol après dépôt de plainte, ou en cas de danger pour les femmes. Ce danger doit être expertisé par deux médecins indépendants du lieu ou aura lieu l’avortement. La loi actuelle requiert l’avis d’un seul médecin qui peut être celui qui pratiquera l’avortement jusqu’à 14 semaines, et l’avis d’un psychiatre jusqu’à 22 semaines.
Ceci est inacceptable, une fois de plus on légifère sur le ventre des femmes. Nous sommes solidaires de nos camarades d’Espagne car nous pensons que les femmes doivent pouvoir disposer seules de leurs corps. Nous exigeons le retrait de ce projet de loi aux conséquences désastreuses ; seules les femmes qui en auront les moyens pourront se payer un avortement, les autres seront condamnées à avorter par leurs propres moyens ou à garder le produit d’une grossesse non désirée avec les conséquences sanitaires, psychologiques, économiques que l’on sait.
Ce projet de loi aura aussi un retentissement sur les femmes en France car la loi ne permet d’avorter que dans un délai de 12 semaines. Les femmes ayant dépassé ce délai ne pourront plus aller avorter en Espagne comme c’est le cas actuellement.
Même si en France l’avortement est toujours autorisé, son accès est de plus en plus difficile du fait des choix politiques en matière de santé, de la complexité de la procédure et de l’existence d’un délai. Nous pensons qu’au delà de la nécessaire solidarité avec nos camarades d’Espagne, nous devons nous battre ici aussi. Nous ne voulons plus que nos vies soient régies par des experts, des lois ou qui que ce soit. Nous entendons disposer de nos corps comme nous le voulons.

Des associations et des féministes solidaires réunies en Assemblée Générale à Toulouse
lu sur le jura libertaire

Gaz de shit

gazdeschiste1… sauf que la semaine dernière, la commission européenne a renouvelé son feu vert à la fracturation hydraulique sur le vieux continent, tout en « invitant » les pays qui la pratiquent à « évaluer rigoureusement les incidences sur l’environnement et les risques associés ».
[…]
Une belle occasion pour les pro-gaz de schiste français de revenir à la charge. Arnaud Montebourg fait partie de ceux qui convoitent un gisement évalué par l’agence américaine d’information sur l’énergie à près de 4000 milliards de m³, dont une bonne partie se situerait dans le sud-est du pays. « On a des raisons de penser qu’il y a en Provence et dans la vallée du Rhône des ressources significatives mais je me garde bien d’être catégorique » concède le député PS Christian Bataille, coauteur d’un rapport sur le sujet. « Il faut d’abord faire des recherches pour en avoir confirmation. »
[…]
Mais si on remplaçait la fracturation hydraulique par une technologie plus propre ? C’est ce que propose le ministre du redressement productif, avec l’appui de Total, l’entreprise française très active au plan international dans la recherche de nouveaux sites. Arnaud Montebourg songe, selon le Canard enchaîné de cette semaine, à un nouveau procédé combinant fracturation et fluoropropane, un gaz non inflammable. Les Provençaux doivent-ils se réjouir de cette ouverture ?
Pour cet élu du Nord, « l’intérêt est national. Nous avons un déficit du commerce extérieur important, dû à 80% des importations de pétrole et de gaz, de plus en plus chers. » La Paca profiterait des emplois créés. « Les Américains visent la création d’un million d’emplois. En Provence, dans notre pays, ça pourrait se traduire par quelques dizaines de milliers d’emplois à coup sûr. »

gazdeschisteextrait de La Provence

Rassemblement en soutien aux mouvements pour le droit à l’avortement

Départ du rassemblement ce mercredi 29 janvier 2014 à 11h30 devant le métro Notre Dame du Mont / cours Julien pour aller devant le consulat d’Espagne – 38, rue Delanglade Les trois mercredis passés (8, 15 et 22 janvier), la chorale de manif «La lutte enchantée» est venue devant le consulat d’Espagne à Marseille, pour chanter des chansons en soutien aux mouvements pour le droit à l’avortement et qui luttent en ce moment pour obtenir le retrait d’une des lois les plus réactionnaires de ces dernières années, que tente de faire voter le gouvernement espagnol de M.Rajoy. De nouveau, la chorale appelle à un rassemblement ce mercredi 29/1 à 11h30 métro Notre Dame du Mont, à 12h métro préfecture et à 12h30-45 devant le consulat pour des distributions de tracts appelant à la manifestation du samedi 1er fevrier (15h au vieux port). Au plaisir de vous y voir et de vous y entendre !

La lutte enchantée.

Soirée contre les rapports de domination “classe/race/genre/sexualité”

Soirée contre les rapports de domination “classe/race/genre/sexualité”
 La cafetière, 9 rue de la Palud, Marseille, 19h30
Présentation du texte “Transformer le silence en paroles et en actes” d’Audre Lorde (1977) et projection du documentaire “Tongues Untied” de Marlon Riggs (1989, 0h55, VO américaine sous-titrée en français) suivie d’une discussion libre (et d’un repas vegan à prix libre).

Suite à la parution récente sous forme de brochure d’un court texte d’Audre Lorde, féministe américaine qui s’auto-définissait comme Noire, lesbienne, poète et guerrière, nous projetterons le documentaire “Tongues Untied” (Langues déliées) de Marlon Riggs, lui-même Noir, gay, poète et activiste. Ces deux productions résonnent par leur lutte commune contre les oppressions qui visent les minorité sociales, mais également par l’importance pour celles-ci de briser le silence et contrer les discours dominants. Le documentaire de Marlon Riggs insiste notamment sur les différents rejets auxquels on peut être confronté lorsqu’on est gay et Noir. Dans une interview, Marlon Riggs expliquait : “Franchement, avec Tongues Untied, si les blancs hétéros ne comprennent pas les causes de la colère des Noirs et considèrent juste que c’est un film de propagande, peu importe. Je ne prendrai pas le temps de faire de la pédagogie avec des gens pour qui cette expérience est totalement étrangère. Tongues Untied est la revendication de l’expérience et du ressenti d’homme noirs et gays, fait par un homme noir et gay, ou plutôt plusieurs parce que l’œuvre est traversée de plusieurs voix. Si d’autres comprennent, c’est bien, mais dans ce film faire en sorte que tout le monde comprenne n’était pas mon objectif.” Pourtant, comme les textes d’Audre Lorde, “Tongues Untied” a une portée universelle et permet à chacun-e de comprendre les oppressions vécues et la nécessité de s’auto-organiser pour lutter contre toutes les formes de domination.

RTM : la vidéosurveillance renforcée

Le conseil général signe aujourd’hui une convention finançant pour moitié les 10 millions d’euros d’investissement de la RTM, visant à l’amélioration de la sécurité et de la sûreté des transports collectifs à Marseille. Outre le déploiement d’un système de surveillance vidéo et d’information voyageurs dans les rames du métro, ces financements permettront l’installation d’un système de transfert d’images en « temps réel » provenant des caméras de vidéosurveillance à bord des bus au Centre de Supervision Réseau.

La ProvRence

les Héroines

Chères lectrices et lecteurs!, Meilleurs vœux pour l’année 2014, qu’on espère riche en rencontres, partage et discussions à la bibliothèque..
La bibliothèque les Héroines ouvre tous les jeudis de 18h à 21h, le dernier jeudi du mois en mixité et les autres jeudis en non mixité femmes lesbiennes trans. 7, rue des Héros 13001 Marseille sonnette « bibliothèque les Héroines »

Les frontières tuent

Un garçon âgé d’environ 18 ans a été retrouvé noyé en début d’après-midi, à une douzaine de mètres de fond, par les gendarmes du peloton de sûreté portuaire de la Joliette, à la sortie du Grand port maritime de Marseille.
La gendarmerie avait été saisie de l’enquête après que deux jeunes hommes, vraisemblablement Guinéens, eurent sauté dans l’eau depuis le pont du cargo qui les ramenait vers leur pays hier. Ils étaient arrivés à Marseille vendredi après avoir été découverts par les membres d’équipage d’un navire italien en provenance d’Afrique de l’ouest. Les deux clandestins avaient alors été placés en zone d’attente, au centre de rétention, avant d’être à nouveau reconduits sur le bateau, dans la soirée. L’un des deux jeunes hommes, qui avait pu regagner le quai, a été de nouveau conduit au centre de rétention.

La provence

Projection sur la ZAD à la marmite

Projection de films sur la ZAD de Notre Dame Des Landes Des films sur le fond : Quels sont les chemins qui nous conduisent à résister? Suivi d’une discussion sur l’actualité : où est-on aujourd’hui? Parlons des ZAD. Mercredi 15 janvier 19h30 à « La Marmite » 38 cours Gouffé 13006 Marseille (Métro Castellane)

Centre Social et Autogéré «La Marmite»

lundi 13 à 20 heures Réunion ouverte pour la mise en place de la bibliothèque autogéré de la Marmite. Venez nombreux!!! Le Seul Problème ferme ses portes et transfère sa bibliothèque au Centre Social et Autogéré « La Marmite » avec ses BéDés, littérature populaire, polar, féminisme, mouvement libertaire, histoire sociale, expériences collectives, … Besoin de monde pour aider à gérer, tenir des perms etc car elle est encore à construire pour que chacunE puisse venir emprunter des livres gratuitement et sans adhésion (fuck les cartes d’adhésion!) et pourquoi pas se retrouver pour des discussions autour d’un livre ou de différentes thématiques (féminisation, mouvement historique, luttes…). L’espace est disponible pour organiser au gré des envies et des besoins nous contacter sur le blog inter-squat à venir ou sur place…