! Collectif de soutien !

Réunion de soutien aux inculpé.es du carnaval

vendredi 18 avril à partir de 18h
au local de Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001

Le collectif de soutien aux inculpé.e.s du carnaval tiendra une réunion concernant l’organisation du soutien, concerts, loto, bouffes; projections ect …(Et Si vous avez des supers trucs à filer pour le grand loto de soutien, zêtes les bienvenu.e.s !!!)
ET AUSSI une discussion sur les politiques de rénovation, la répression des habitant.e.s des quartiers à nettoyer, etc…

Le collectif de soutien aux inculpé.e.s du carnaval

Flic Porcs, Assassins !La BAC travaille à Marseille!

Marseille : mort à 17 ans en voulant fuir la police

FAIT DIVERS – Un adolescent est mort ce week-end après une course-poursuite avec la BAC. Pris en flagrant délit de vente de cannabis, il aurait fait une chute mortelle en enjambant une balustrade.

Encore mineur mais déjà “charbonneur”, c’est-à-dire vendeur de drogue. L’adolescent aurait été repéré ce mardi à Marseille en pleine transaction de cannabis dans une tour de la cité Font-Vert, située au cœur d’un quartier sensible réputé pour les trafics de stupéfiants, et notamment de cannabis.

D’après France Bleu Provence, des agents de la BAC, la brigade anticriminalité, se seraient lancés à sa poursuite. Le jeune homme aurait alors pénétré dans un appartement du 2e étage. Arrivé sur le balcon, il aurait alors enjambé la rambarde pour tenter de gagner le logement voisin.

Son avocate veut porter plainte

C’est à ce moment que le fuyard glisse et fait une chute mortelle. Il succombera à ses blessures dans la nuit de vendredi à samedi. L’histoire ne s’arrête pas là. D’après le journal La Provence, l’avocate de l’adolescent, Me Anne-Sophie Grardel, s’apprête à déposer plainte en son nom.

L’avocate souhaite que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes du drame. L’IGPN (l’Inspection générale de la police nationale, police des polices) aurait également été saisie par le parquet de Marseille.

Publié par des larbins de la maison Poulaga

Emeutes en Kabylie : le bureau du FLN incendié

Après l’annulation du meeting décidé par le directeur de campagne électorale pour Bouteflika, Abdelmalek Sellal, le bureau local du parti du FLN à Azeffoune, (71 km au Nord Est de Tizi Ouzou) a été la cible d’un incendie perpétré par des individus inconnus durant la soirée du vendredi, a appris la source.
Le ou les incendiaires ont mis le feu aux volets des fenêtres de la Kasma avant qu’il ne se propage au reste des locaux de la Kasma. Les sapeurs pompiers ont intervenus pour circonscrire le feu.
Il est à rappeler, par ailleurs, que durant la soirée du mardi dernier, le directeur de campagne électorale du candidat Abdelaziz Bouteflika dans la commune d’Azeffoune avait été agressé par des individus.

Carnaval (iers) emmuré (s) , Carnaval (iers) en liberté (s) !

Ce petit texte (ci-joint) resitue le Carnaval de la Plaine/Noailles et sa répression policière et politique du 16 Mars 2014 dans le contexte marseillais plus large. Même si ce texte fait le constat que la légitimité est à nous, aux carnavaliers, il doit constater également, avec beaucoup de tristesse, qu’on est loin de l’avoir montré aux Marseillais. On est loin de rassembler nos énergies. La réunion à l’Équitable Café la semaine dernière à clairement affiché notre incapacité à dépasser, d’une manière structurée et organisée, nos positions individuelles. *Pourtant, on a les mêmes buts qui consistent à améliorer la situation des inculpées et à défendre des pratiques auto-organisés et indépendantes dans cette ville*. Il est pertinent et nécessaire de faire des bouffes de rue, des projections, des concerts de soutien, des tractages. Cela affirme les valeurs et la légitimité du Carnaval et cela exprime également notre solidarité avec les carnavaliers emprisonnés. Par contre, ça nous empêche pas d’aviser des stratégies parallèles. Si non, on continue de rester entre convaincus et donc sans grand impact. Saisissons-nous des occasions divers qui se présentent pour rentre visible les injustices et des contradictions évidentes dont personnes ne parle. Par exemple : a *partir du 05 Avril, la ville fête son Carnaval officiel sous le thème du « monde à l’envers »*. Il y a milles bonnes manières carnavalesques et ludiques pour s’y investir, pour « enrichir » le programme officiel avec des ingrédients non-programmés. *La légitimité est à nous. Sauf que ça reste à montrer*. Carnavalesquement …

texte en pdf: Carnaval(iers)emmuré(s)_Carnaval(iers)enliberté(s)

Des portiques aux parloirs : Christine en procès à la Cour d’Appel de Lyon

Suite à une altercation avec les matons en se rendant à un parloir à la taule de Corbas, Christine passe devant la Cour d’Appel de Lyon le lundi 14 avril à 13h30. Elle y comparaît notamment pour refus de prélèvement ADN, outrage, rébellion et évasion de garde à vue.

Le 8 novem­bre 2012, Christine se rend à la Maison d’arrêt de Corbas pour rendre visite à un proche incar­céré. À l’entrée, elle passe sous le por­ti­que détec­teur de métaux qui ne détecte rien, mais les matons lui deman­dent pour­tant d’enle­ver sa veste. Elle refuse, consi­dé­rant que « les famil­les n’ont pas à se désha­biller sur ordre, il suffit qu’on ne fasse pas sonner le por­ti­que ! » La direc­tion arrive et approuve la démar­che de ses matons. Christine conti­nue de contes­ter cette mesure. Trois gen­dar­mes sont alors appe­lés à la res­cousse et l’embar­quent pour outrage. Elle ne les suit pas volon­tiers : rébel­lion. Elle est alors placée en garde à vue. Là, la porte de sa cel­lule ferme mal. Elle en sort. Quand les flics revien­nent quel­ques heures après, elle n’est pas partie bien loin, elle fume une ciga­rette sur le parvis : évasion. Le len­de­main elle est escor­tée par le GIGN en taule pour y purger une vieille peine et y atten­dre aussi le procès.
Le 13 février 2013, Christine était jugée pour cette affaire au Tribunal Correctionnel de Lyon. Reconnaissant la nul­lité de la garde-à-vue sur de mul­ti­ples erreurs de pro­cé­dure, le tri­bu­nal l’a alors condam­née à 4 mois de prison ferme. Dans la foulée, le par­quet fai­sait appel, mécontent de cette peine selon lui trop clé­mente.
Ce n’est pas la pre­mière fois que Christine est pour­sui­vie pour avoir dénoncé les condi­tions dans les­quel­les se dérou­lent les accès aux par­loirs pour les famil­les : fouilles arbi­trai­res, délais d’attente avant et après les par­loirs, salles d’attente exi­guës pour de nom­breu­ses famil­les, par­loirs repor­tés voire annu­lés après sou­vent des heures de route pour s’y rendre… Pour les pro­ches de déte­nus aussi, la prison est syno­nyme d’humi­lia­tions et d’arbi­traire. Autant de rai­sons d’ouvrir sa gueule, et autant de rai­sons pour l’Administration Pénitentiaire (AP) de jouer la carte du chan­tage en fai­sant sauter les permis de visite ou en envoyant les flics lors­que ce chan­tage ne fonc­tionne plus.
Depuis, Christine est tou­jours incar­cé­rée. Elle est aujourd’hui au Centre de Détention de Rennes et y purge plu­sieurs peines de prison ferme accu­mu­lées ces der­niè­res années suite à de mul­ti­ples insou­mis­sions à l’auto­rité de dif­fé­ren­tes ins­ti­tu­tions (flics, admi­nis­tra­tion péni­ten­tiaire, ins­ti­tu­tion psy­chia­tri­que…). Institutions qui, jour après jour, s’attel­lent à défen­dre les fron­tiè­res de la paix sociale en broyant ceux qui s’aven­tu­re­raient hors de celles-ci.
Depuis un an et demi, c’est donc en tant que déte­nue que Christine a à faire à l’Administration Pénitentiaire. Et dans ce cadre-là, quand elle, comme d’autres, refu­sent de cour­ber l’échine, la réponse est toute tracée : mena­ces, vio­len­ces, mitard, iso­le­ment, peines de prison sup­plé­men­tai­res. En 17 mois de déten­tion, Christine en est à son sixième trans­fert dis­ci­pli­naire, sa sep­tième taule, plus de 200 jours au mitard et 70 jours en quar­tiers d’iso­le­ment. À plu­sieurs repri­ses, des matons ont porté plainte contre elle après l’avoir cognée et ont obtenu des dom­ma­ges et inté­rêts en plus de ral­lon­ger sa peine de plu­sieurs mois fermes. (Voir ici et ici les der­niers événements.)
Parce que le rap­port dans lequel Christine se débat n’est pas un rap­port indi­vi­duel entre elle et les ins­ti­tu­tions mais bien un rap­port social fait d’exploi­ta­tion et de domi­na­tion que nous subis­sons tous quo­ti­dien­ne­ment, parce que ces même ins­ti­tu­tions met­tent tout en place pour nous main­te­nir divi­sés et isolés, parce que, dans un tri­bu­nal ou dans une taule, un peu de soli­da­rité peut redon­ner du cou­rage ou appuyer un rap­port de force trop sou­vent en notre défa­veur, Soyons nombreux à soutenir Christine face à la Justice et l’isolement carcéral. RDV lundi 14 avril à 12h30 devant la Cour d’Appel de Lyon (Quai Romain Rolland, face à la Passerelle du Palais de Justice, Lyon 5e).
D’ici là et après, pour lui écrire, voici son adresse à Rennes :
Christine RIBAILLY, écrou 7993, CP-CD de Rennes, 18 bis rue de Châtillon, 35000 RENNES

rebellyon

Comme un chien enragé

Pour écrire un texte comme celui-ci, je suis bien obligé de partir de ma propre expérience, de partir du particulier pour discuter de l’universel.
Je suis actuellement incarcéré en détention préventive à la prison de la Santé, à Paris.
J’espère ici réussir à donner un bon aperçu de cette vie de chien, une plongée en apnée dans l’univers carcéral.
Je suis pour la destruction totale de tous les lieux d’enfermement quels qu’ils soient, et avant mon incarcération, je participais déjà aux luttes anti-carcérales et avais donc développé un certain intérêt pour la condition du prisonnier, et pourtant la prison telle que je la vis aujourd’hui est assez éloignée de la façon dont je pouvais me la représenter concrètement vue de l’extérieur.Ce texte tend donc à s’inscrire dans la modeste perspective de faire visiter cette taule, sans compromis et à titre de contre-information, à tous ceux que cela intéresse, mais surtout pour tous ceux qui luttent contre la taule et pour qui, une meilleure connaissance de ce qu’est réellement la prison ne pourra qu’aider à mieux la combattre et à comprendre les mécanismes qui s’y jouent.

Lire la suite (en français et en grec) ou la télécharger en format PDF brochure ici. Version audio ici.

P.-S: Plusieurs présentations et discussions autour du contenu de cette lettre anonyme ont eu lieu, si vous souhaitez en organiser une dans votre lieu, contact:  non-fides@riseup.net

Paris-Luttes.info

Un détenu s’évade en simulant une crise d’épilepsie

Un détenu s’est enfui, hier après-midi, d’une voiture de gendarmerie qui le ramenait de Tarascon, où il venait d’être présenté à un juge, à la maison d’arrêt de Toulon-La Farlède. L’individu avait simulé une crise d’épilepsie et s’était échappé menotté tandis que les gendarmes s’étaient arrêtés devant une pharmacie.

La provence

Sur les toits

Projection par l’ABC Marseille du film documentaire Sur les toits, mardi 8 AVRIL, 19H30 à la marmitte (38 cours Gouffé 13006 MARSEILLE).

La projection sera suivie d’une discussion avec le réalisateur. Infokiosque en embuscade. Bière, jus et grignotage sur place. Il y aura également une présentation du *guide d’autodéfense juridique* récemment mis à jour. Bière, jus et grignotage sur place.

*L’argent récolté ira en soutien aux carnavaliers de la Paine*

Affiche 8 avril A4_final (72dpi)