Il tente de mettre le feu à la permanence du candidat FN-RBM

Jeudi  6 mars, vers 23h30, un homme a tenté de mettre le feu à la permanence du candidat FN-RBM Hervé de Lépinau, place du Colonel Mouret, à Carpentras. Ce sont des voisins qui sortaient leurs poubelles qui ont vu les flammes sur la porte d’entrée du local et alerté les services de secours. L’auteur présumé, formellement reconnu par un témoin, a été interpellé par les services de police.
L’ensemble des candidats en lice pour les élections municipales de Carpentras a fermement condamné cet acte.

La provence

Le Fn, le populisme et l’économie

dimanche 9 mars 2014 MARSEILLE à 15 h 30 le Molotov, 3 place Paul Cézanne, 13006
Rencontre-débat Le Fn, le populisme et l’économie Collectif Nosotros, en collaboration avec tantquil. A l’heure où la préférence nationale et la critique de l’ouverture des frontières fait rage, ou des sondages annoncent que plus de 80% des Français attendraient l’arrivée d’un « chef » pour remettre de l’ordre, nous tentons de montrer à quoi et à qui sert le projet économique du nationalisme.

Grèce : des nouvelles de la répression en cours…

Début janvier, Christodoulos Xiros, membre de l’organisation révolutionnaire armée « 17
novembre », condamné en 2003 à 25 ans de prison ferme, profite d’une permission de sortie de 9 jours pour se faire la malle. En guise de carte de vœux, il envoie une vidéo et une lettre invitant anarchistes et gauchistes à oublier leurs différents pour créer un front de lutte armée. Cette cavale sert de prétexte aux autorités pour lancer une vague de perquisitions sans précédant dans la mouvance antagoniste, principalement à Athènes et à Thessalonique. Une vague de perquis’ qui touche non seulement les milieux anarchistes, mais aussi les milieux autonomes et ceux d’extrême gauche.
Du 21 janvier au 15 février, pas moins de 41 perquisitions ont lieu à Athènes. Au cours de ces perquisitions, onze personnes sont arrêtées pour des délits mineurs (détention de petites quantités de stupéfiants, possession d’ « armes » du genre gazeuses…). Un mandat de recherche est lancé contre une personne restée introuvable. Sur les onze personnes arrêtées, huit passent en comparutions immédiates et se prennent des amendes, vu qu’il n’y a rien d’autre à leur mettre sur le dos. L’une est relaxée. Deux autres sont renvoyés à des comparutions ultérieures. En ce qui concerne Thessalonique, au moins 30 perquisitions ont lieues entre le 21 et le 30 janvier, dont 4 dans les domiciles des membres de la famille de Xiros. Suite à ces perquisitions, neuf personnes sont également condamnées pour le même genre de délits mineurs. Il est probable que d’autres « violations de domiciles » aient été perpétrées par les chiens de gardes
de l’état, sans que les personnes concernées n’aient rendu publique les faits.
Cette vague de perquisitions, dont la cavale de Xiros n’est qu’un prétexte, est un nouvel épisode de la répression des éléments incontrôlables de la contestation. Dans un contexte de crise économique et de tension sociale, l’une des stratégie de l’état consiste à détourner le mécontentement social en créant des figures de l’ « ennemi intérieur », responsables de tous les maux. Évidemment, les migrants sont les premiers à en faire les frais. Concernant ceux qui ont déjà franchis les frontières, les directives données par le chef de la police national à ses sbires sont très claires : « rendez leur la vie invivable ». Et autant dire qu’il ne s’agit pas d’une parole en l’air. Depuis quelques mois, les opération de rafles vraiment massives se multiplient dans les rues. Une opération qui se nomme « Xenios Zeus », le nom du dieu de l’hospitalité dans l’antiquité grecque! De même que les expulsions collectives de migrants (y compris de réfugiés Syriens) vont bon train (ou avion dans la plupart des cas). La durée de rétention est passée à 18 mois et il n’est pas rare que sur ces 18 mois de rétention, une bonne partie se fasse dans les geôles des comicos, ce qui veut notamment dire sans aucune minute de promenade hors de la cellule. Tout comme il n’est pas rare que les retenus se fassent démonter la gueule dans ces mêmes cellules ou dans les centre de rétention, ou tout simplement tuer dans la mer Égée ou dans la rivière Evros, à la frontière de la Turquie. La situation arrive au point que le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe demande l’ouverture d’enquêtes sur les mauvais traitements infligés aux migrants par la Police aux frontières
et la gendarmerie maritime. Certains états (Grande Bretagne, Suède, Finlande, Norvège, Allemagne, Danemark) avaient déjà suspendu officiellement les expulsions prévues vers la Grèce, après la condamnation du pays par la cours européenne des droits de l’homme en 2011. Dans ce contexte, on ne peux pas vraiment parler de « bavure » quand les gardes-côtes font délibérément chavirer un bateau de migrant, entraînant la mort de douze personnes (enfants compris). Il s’agit plutôt d’un message on ne peut plus clair envers tous les pauvres qui auraient l’audace de vouloir franchir les portes de l’Europe forteresse. Message d’ailleurs assumé ouvertement par ce gouvernement crypto-fasciste, dont le ministre des affaires maritimes couvre les gardes-côtes assassins en indiquant tout simplement que « Personne ne veut ouvrir en grand les portes et octroyer l’asile à tous les migrants qui se présentent dans ce pays ». Un gouvernement qui par ailleurs n’hésite pas à recruter des ordures d’extrême droite, comme l’ex député du partie LAOS (équivalant grec du FN) Thanos Plevris, qui avait publiquement déclaré en 2011 que la seule façon de protéger les frontières du pays c’est de tuer les immigrants qui veulent les franchir. Aujourd’hui, Thanos Plevris est conseiller du ministre de la santé (qui provient lui aussi des rangs du LAOS).

Avec cette répression féroce, l’état alimente un sentiment xénophobe grandissant dans la société grecque. C’est le b-a-ba du « «diviser pour mieux régner » : détourner le mécontentement social des véritables responsables de la misère sociale et économique (eux et leurs copains du patronat) et faire oublier toutes les mesures d’austérité qui passent pendant ce temps là. Ainsi que celles qui viennent soutenir ces mesures d’austérité, en réprimant la contestation sociale. Comme par exemple la réactivation d’une loi de réquisition des travailleurs, qui autorise l’état à envoyer les flics chez les grévistes pour briser une grève. Selon cette loi, si les grévistes réquisitionnés ne se rendent pas à
leur poste de travail, ils peuvent être licenciés et poursuivis juridiquement. Ce fut le cas lors d’une grève des travailleurs du métro et d’une grève de profs. En ce qui concerne la grève des profs, la mesure avait été prise avant même que la grève soit officiellement annoncée.
Alimenter ce sentiment xénophobe permet aussi au passage de rafler des voies parmi les électeurs du parti néo-fasciste « Aube dorée »… Tout en gardant un vernis démocratique !
En effet, l’état ne s’arrête pas à la « menace migratoire ». Il réactive aussi d’autres vieux
épouvantails de la « menace intérieur » , qu’il réprime également. Les anarchistes, la menace d’extrême gauche et toute contestation radicale d’un côté, « Aube dorée » et la menace d’extrême droite de l’autre. Pour les premiers c’est des vagues de perquisitions à tout va dans les milieux contestataires, une répression féroce des opposants à la mine d’or de Halkidiki¹(couvres feux imposé aux villages qui résistent, descentes spectaculaires de flics dans les villages, enlèvements de militants chez eux, mises en préventives sous des accusations d’appartenance à une organisation terroriste et d’attentat à la vie humaine, suite à des faits de sabotage dans le chantier des mines), et même des persécutions contre les maires des communes qui étaient présents lors d’une contestation contre des péages, au cours de laquelle un poste de péage avait été incendié². Les seconds (les fafs) ont aussi droit à leur lot de perquisitions et de répression. Quelques jours après l’assassinat de l’antifasciste P. Fyssas par un membre de «Aube Dorée », l’état et sa justice orchestre une opération fortement médiatique de perquisitions chez les fafs et dans les bureaux du parti. Cette opération se solde par l’arrestation d’une vingtaine de ses membres, parmi lesquels ses dirigeants, et la mise en détention préventive de six de ses députes (dont le président du parti lui-même). Par ailleurs, l’état lance une procédure d’interdiction (toujours en cours) contre « Aube dorée», afin qu’elle soit jugé comme « organisation terroriste ». Les vagues de perquisitions, chez les anarchistes comme chez les fafs, sont médiatisées de manière quasiment identique. Jouer sur la carte des deux extrêmes et mettre les néo-nazis dans le même panier que ceux qui luttent pour la destruction de toute forme de pouvoir, permet encore une fois à l’état de détourner le mécontentement social, en inventant des nouvelles figures de l’ «ennemi intérieur ». Cela lui permet aussi et surtout d’affirmer son rôle de garant de la paix sociale et de la cohésion, dans une société qui se polarise. De réaffirmer sa nécessité, alors même que sa légitimité est fortement contestée.
Faire taire la contestation par la force et par la manipulation médiatique qui alimente la peur, ça ne marche pas à tous les coups ! La Grèce a connu de très fortes mobilisations sociales ces dernières années. Si le mouvement social n’est pas dans une phase ascendante, il n’en reste pas moins quelques pratiques et réflexes qui permettent de faire face aux diverses offensives de l’état. Ainsi, par exemple à Athènes, une assemblée d’immigrés et solidaires d’ASOEE se tient chaque jeudi à la faculté d’ ASOEE. Cette assemblée a commencé en 2012 comme un résultat des luttes communes des solidaires et d’immigrés face aux attaques policières contre le marché à la sauvette sur l’avenue devant la fac. Elle réunis des locaux et immigrés qui tentent de s’auto-organiser ensemble face aux keufs, aux fascistes et à la répression des migrants³.
Dans la même veine, des assemblées de quartier continuent de s’auto-organiser un peu partout dans Athènes . Ces assemblées visent à résister face aux offensives de tous ceux qui nous mènent la vie dure (l’état et les patrons), surtout en temps de crise4. Les assemblées contre les coupures d’eau et d’électricité restent actives. Des assemblées se créent pour lutter pour la gratuité des transports en commun, en essayant de bloquer les contrôles, de plus en plus nombreux et violents5.
Les gens luttent aussi contre le démantèlement de la sécurité sociale et des structures étatiques de la santé. L’enjeu est de garder publique ce qui l’est déjà, en même temps que de mettre en place des structures autogérées et accessibles a tout le monde (des centres d’aide médicale de premier degrés, des pharmacies sociales etc.).
Enfin, des nombreuses manifestations et autres actions s’organisent pour répondre à ces vagues de perquisitions et visibiliser la répression de l’état : manif sauvage devant la maison du chef de la police d’Athènes, manif dans le centre ville d’Athènes, rassemblement devant les maisons des gens perquisitionnés etc.

1 Pour plus d’info http://fr.contrainfo.espiv.net/2013/04/20/skouries-en-chalcidique/ ainsi que https://www.youtube.com/watch?v=eZyDzcni_A8

2 Il s’agit d’une protestation ayant eu lieu le 9/2/2014, réunissant trois communes des frontières nord de agglomération d’Athènes. Il s’agissait d’une action contre un poste de péage qui les obligeait à payer chaque fois qu’ils voulaient sortir de leur commune. Cette protestation fait partie d’une longue liste de protestations et d’actions de sabotages contre les péages ayant eu lieu sur tout le territoire grec les trois dernières années.

3 Pour plus d’info http://immigrants-asoee-fr.espivblogs.net/

4 Quelques informations générales sur les assemblés de quartier ici : http://www.lavoiedujaguar.net/En-Grece-l-Etat-s-effondre-les

5 Le 13 août 2013, un jeune de 19 est assassiné par un contrôleur qui le pousse du bus en marche, parce que le jeune refusait de payer l’amande. En tombant, la tête du jeune passager heurte le trottoir. Cela cause sa mort.

Conseils en manif

Face à la police, face à la justice… réduisons les risques ! Voilà les conseils en manif, en fichier joint vous trouverez la version tract. Et bientôt, il y aura les conseils en garde-à-vue, un peu plus détaillés !

Quelques conseils…
… AVANT LA MANIF
Eviter de venir seul.e. Former des binô­mes et tri­nô­mes (per­son­nes se connais­sant et ayant les mêmes objec­tifs), si pos­si­ble venir en groupe (plu­sieurs tri­nô­mes regrou­pés) et fixer un ren­card d’après-manif.
Eviter d’amener agenda, carnet d’adres­ses, tracts et papiers com­pro­met­tants. Les por­ta­bles sont utiles, mais atten­tion à les éteindre en cas d’arres­ta­tion. De l’eau, de la bouffe et un fou­lard peu­vent être utiles, ainsi que du sérum phy­sio­lo­gi­que. Avoir des chaus­su­res adap­tées et éviter de porter des vête­ments trop amples. Emporter le nom ou le numéro d’un avocat et de la com­mis­sion anti-répres­sion (si elle existe).

… PENDANT LA MANIF
Rester mobile et atten­tif.ve à l’”envi­ron­ne­ment” : ’’forces de l’ordre’’ (CRS, BAC, RG, …), vidéo­sur­veillance urbaine, … Avec leurs camé­ras, les flics fichent les mani­fes­tant.e.s : se mas­quer le visage peut être utile.
La pre­mière arme de la police c’est la peur. Sirènes, fusées, gre­na­des assour­dis­san­tes et inti­mi­da­tions orales sont sur­tout des tech­ni­ques de dis­sua­sion. Face à cela, essayer de rester le plus calme pos­si­ble, même dans les mou­ve­ments de foule ; éviter de crier ou de courir inu­ti­le­ment (cela aug­mente le stress col­lec­tif). Ne pas céder à la pani­que… La peur est natu­relle mais on peut appren­dre à la cana­li­ser (chan­ter ensem­ble, crier des slo­gans…).
Une charge de police dépasse rare­ment 50m donc il est inu­tile de courir plus loin ; il vaut mieux rester groupé.e.s et éviter de lais­ser des per­son­nes iso­lées der­rière le groupe. La BAC (flics en civil) est là pour inter­pel­ler : rester groupé.e.s face à elle, former des chaî­nes si néces­saire, est un bon moyen d’éviter les arres­ta­tions. Les lacry­mos sont sou­vent très loca­li­sés, il suffit de se déca­ler de quel­ques mètres pour les éviter. En cas de gazage, res­pi­rer au tra­vers d’un tissu imbibé d’eau (atten­tion ! si le citron fait du bien sur le coup, l’asso­cia­tion citron+lacry­mos est très nocive). Les lacry­mos col­lent à la peau et aux tissus, il faut donc éviter de se tou­cher les yeux et les lèvres avec des mains ou des vête­ments conta­mi­nés. Se rincer la peau avec de l’eau. Pour les yeux, le mieux est le sérum phy­sio­lo­gi­que, sinon on peut uti­li­ser de l’eau.
Rester tou­jours atten­tif.ve aux autres mani­fes­tant.e.s : l’entraide est essen­tielle. Si on voit une arres­ta­tion, on peut s’y oppo­ser en agrip­pant la per­sonne et en inter­pel­lant les gens autour. Mais atten­tion, ca ne sert à rien de jouer les zorros… et de se faire serrer aussi.
Si rien ne peut être tenté, deman­der à la per­sonne de crier son nom et son adresse puis donner ces infos à la com­mis­sion « anti-répres­sion ». Cela aide à accé­lé­rer l’aide juri­di­que (pré­pa­rer un dos­sier, dis­cu­ter de la défense…) et l’ami.e incar­céré.e se sen­tira moins seul.e. Si on est arrêté.e, crier son nom aux témoins, et éviter les insul­tes et les coups : l’ « outrage et rébel­lion » est l’arme judi­ciaire pré­fé­rée des flics pour char­ger un dos­sier.

… EN CAS DE GARDE A VUE
La durée maxi­male d’un contrôle d’iden­tité est de 4h ; une garde-à-vue peut durer 24h, pro­lon­gea­bles jusqu’à 48h. Depuis la réforme de la GAV en 2011, il est pos­si­ble d’exiger la pré­sence d’un avocat dès le début de la GAV et pen­dant les inter­ro­ga­toi­res ; il a 2h pour arri­ver. Dans les faits, les flics peu­vent insis­ter pour com­men­cer sans lui, sous pré­texte qu’il n’est pas joi­gna­ble, et débu­ter une audi­tion. Ne pas céder sur ce point. Rester vigi­lant.e même en pré­sence d’un avocat : un avocat peu sou­cieux de la situa­tion vous conseillera peut-être de tout dire, ou de donner votre ADN…
Demander à voir un méde­cin (si cette demande n’est pas satis­faite il y a vice de pro­cé­dure… et ça fait tou­jours du bien de ren­contrer des gens). La loi n’oblige qu’à donner ses noms, date de nais­sance et adresse, malgré toutes les pres­sions des flics on a évidemment le droit de ne rien décla­rer. Attention, les flics mani­pu­lent sou­vent les Procès-Verbaux, il faut bien les relire avant d’éventuellement les signer. Le fichage géné­ti­que (ADN) est un grand pas vers la sur­veillance totale. Même si refu­ser de donner son ADN aux flics cons­ti­tue un délit (un an de prison et 15 000 euros d’amende), les pour­sui­tes ne sont pas sys­té­ma­ti­ques, et les condam­na­tions sont sou­vent légè­res ( une amende de quel­ques cen­tai­nes d’euros…) quand la.e pré­venu.e invo­que un refus du fichage géné­ti­que et est sou­tenu.e par des asso­cia­tions, syn­di­cats…
En règle géné­rale il vaut mieux deman­der à repor­ter la com­pa­ru­tion immé­diate pour pré­pa­rer sa défense. On encourt alors le risque d’une déten­tion pré­ven­tive selon la gra­vité des faits, le contexte de l’arres­ta­tion et les garan­ties de repré­sen­ta­tion four­nies, d’où l’impor­tance aussi de pré­pa­rer un dos­sier solide.

… APRES LA MANIF
Changer ses vête­ments si néces­saire, éviter de ren­trer seul.e chez soi. C’est sou­vent bien de trou­ver un moment pour dis­cu­ter de la manif et de nos res­sen­tis, et pour s’orga­ni­ser pour la pro­chaine !

Rebellyon

Attaque

Chronique de la guerre sociale en France

Attaque est un site de perspective anarchiste qui se donne pour but de relayer et de relier entre elles les différentes manifestations d’antagonisme au sein de la société, et contre elle. Les sources sont diverses, elles peuvent varier de la presse bourgeoise à laquelle nous n’accordons que peu de fiabilité en raison des intérêts qu’elle sert et de ses méthodes pour contrer les pratiques d’action directe (déformation/invisibilisation), à divers sites de contre-information où l’on peut retrouver des communiqués de revendication.

L’attaque et la violence, qu’elles soient révolutionnaires et/ou révoltées, sont comprises ici comme partie intégrante de la guerre sociale en cours depuis toujours, qui oppose la domination à diverses formes de tensions vers la liberté. Aucune hiérarchie ne sera établie ici entre les actes de révoltes dits « politiques » et ceux dits « sociaux », nous laissons ces distinctions aux autoritaires d’un côté, et aux anarcho-populistes de l’autre. Nous faisons le choix de ne jamais relayer de textes issus d’organisations, qu’elles soient politiques, gauchistes ou de lutte armée, car nous refusons toute logique organisatrice, aussi « informelle » ou anarchiste soit-elle.

L’exhaustivité étant bien sûr impossible dans le dépossédant megaflux d’informations virtuelles que représente internet, nous invitons qui le souhaite à contribuer en nous envoyant des choses que nous aurions raté, ainsi que des traductions à l’adresse guerresociale [A] riseup.net

http://attaque.noblogs.org