Réunion publique d’information et de questionnement sur le thème du fichage et de la répression policière. Comité Idées Fixes

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Réunion publique d’information et de questionnement sur le thème du fichage et de la répression policière.
Comité Idées Fixes

Fichage, peur, division, ingrédients d’une politique de répression

Le comité Idées Fixes, comité de soutien aux occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (NDDL), vous invite à une réunion publique d’information et de questionnement sur le thème du fichage et de la répression policière.

Le lundi 28 juillet 2014 à Reillanne (04), rendez-vous à 18H30
Place de la Libération (du marché), 04110

(Le 18 juillet 2014) Nantes : un camarade condamné pour l’émeute du 22 février se trace…

Nantes : un manifestant anti-aéroport fuit à vélo avant l’annonce de sa condamnation

cavalesLe Parisien, 17.07.2014, 15h16

Il s’est « fait la malle » en vélo juste avant le prononcé de sa condamnation à un an de prison ferme. Un jeune homme qui comparaissait libre devant le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) pour violences et dégradations lors d’une manifestation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est sous le coup d’un mandat d’arrêt après avoir disparu juste avant le délibéré.

Dégradations dans le centre de Nantes en février dernier

Le prévenu, âgé de 29 ans, était poursuivi pour avoir brisé la vitrine d’une agence de voyages, arraché des pavés et commis des violences envers des policiers, lors de la plus importante des manifestations anti-aéroport à Nantes le 22 février dernier, qui avait occasionné des débordements violents.

Placé sous contrôle judiciaire à la suite d’une erreur de procédure après le renvoi de son procès, il a quitté mercredi à vélo le palais de justice de Nantes pendant que le tribunal s’était retiré pour délibérer sur son sort.

Le parquet avait requis un an de prison ferme avec mandat de dépôt. Le prévenu a été condamné à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis mise à l’épreuve. A l’issue de l’audience, un mandat de dépôt ainsi qu’un mandat d’arrêt ont été délivrés à son encontre. Le jeune homme avait déjà été poursuivi par la justice, notamment pour vol avec arme.

Lors de l’audience il avait affirmé qu’il se trouvait à Rouen au moment de la manifestation qui avait dégénéré à Nantes.


Quand Ouest-France travaille pour la police…

Indy Nantes, 17 juillet 2014 (extrait)

G condamné cet après-midi l’a été à partir de photos et de videos prises et publiées a la suite de la manifestation du 22 fevrier. Or une partie de ces photos provenaient….. du journal Ouest-France. Mais il ne s’agissait pas de photos publiées dans les colonnes du journal… mais généreusement fournies par la direction pour au moins deux clichés. Une partie des débats a d’ailleurs porté sur la recevabilité de ces preuves, a savoir sur quelles bases le procureur avait pu les réquerir. Or il s’est avéré qu’il n’en était rien. Le procureur n’ayant rien demandé, le journal s’est porté volontaire pour le faire. Il semblerait d’ailleurs qu’il ne soit pas le seul journal à l’avoir fait. Une autre titre de la presse local serait également impliqué.


[Greg a finalement été condamné à 18 mois de prison dont 6 avec sursis assortis d’un mandat de dépôt, une interdiction de paraître en loire-atlantique, une interdiction de porter une arme et une obligation de dédommager l’agence de voyage Fram d’environ 20 000 €.]

Le vent souffle où il veut

Indy Nantes, 18 juillet 2014

Hier, j’ai été condamné à un an de prison et des brouettes à l’issue d’un des procès liés à la manifestation du 22 février à Nantes. Cette répression politique vise certaines composantes de la lutte de Notre Dame des Landes, afin d’affaiblir et de diviser le mouvement dans sa totalité. Elle attaque ce que ce mouvement a inspiré, a bouleversé, dans nos façons de vivre, de lutter, de nous organiser. Elle cherche à provoquer la crainte : d’être surveillés, d’être arrêtés, séparés de nos amis pendant plusieurs mois voir quelques années.

C’est ce que les derniers procès ont permis de vérifier : qu’aujourd’hui une police politique peut souffler des noms, et qu’une enquête pleine de vides permet aux juges de condamner sans réserve.

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Nous avons subi les effets de cette répression, et d’autres avant nous. Nous refusons de la subir à présent. Nos amitiés sont assez fortes et organisées pour que la perspective de préparer l’appel du procès et les réponses collectives à cette répression, au vert, et au soleil, nous donne plus de motifs à la rigolade qu’à la paranoïa. Nous appelons à ce que ce geste de soutien en suscite d’autres, et qu’à nouveau leurs attaques nous trouvent réunis et renforcés.

Greg, et des amis.

 http://cettesemaine.free.fr

Rome : condamnation des compagnons Gianluca et Adriano

feu aux prison[On pourra relire « Lazio (Italie) : deux compagnons arrêtés et trois perquisitions pour différentes attaques » (19 septembre 2013) ; « Italie : procès le 26 mars contre les compagnons Gianluca et Adriano » (25 mars 2014)]


Rome – 18 juillet 2014

Les compagnons anarchistes Gianluca Iacovacci et Adriano Antonacci ont été condamnés aujourd’hui par la juge Simonetta D’Alessandro à 6 années de prison (Gianluca) et 3 ans et 8 mois (Adriano) pour plusieurs sabotages et attaques incendiaires contre ENIL, ENEL (entreprises d’énergie), un magasin de fourrure, des banques et le chantier d’une décharge près de Rome entre 2010 et 2013.

La juge a confirmé le délit d’association subversive (270bis) à finalité de terrorisme international. Gianluca avait revendiqué il y a quelque temps la responsabilité d’une partie des actions dont ils étaient accusés, celles signées par la FAI/FRI.

Lors du procès, il a refusé de se défendre et a révoqué l’avocat, tous deux ont refusé de participer à un procès par vidéoconférence.

Solidarité incendiaire avec les deux compagnons !

Pour leur écrire :

Gianluca Iacovacci
CC di Alessandria
Via Casale 50/A
15122 San Michele (AL)
Italie

Adriano Antonacci
CC di Ferrara
Via Arginone 327
44122 Ferrara
Italie
info trouver sur cettesemaine.free.fr/spip

 

L’interdiction de la manif de soutien à la Palestine met le feu au 18e !

Interdiction, tu parles ! Ce sont des milliers de personnes qui ont convergé vers Barbès en soutien au peuple palestinien, donnant lieu à l’un des pires échecs de maintien de l’ordre à Paris depuis presque 10 ans. Compte-rendu parcellaire par un participant.

Gare du Nord

Hop, 14h on part dans le métro. Direction gare du Nord. On sait que la manif est interdite mais on a bien l’intention de s’en foutre. Personne ne s’imagine que les flics vont laisser couler. Dans le métro on croise une ribambelle de gens dont on sait qu’ils vont à la manif. Beaucoup de familles qui viennent parfois de banlieue.
J’arrive gare du Nord et rejoins des camarades. On est plusieurs centaines en tout sur le parvis. Je dirai 500… On est tout de suite encerclés par les CRS. Les flics ne laissent pas d’autre issue que la gare elle-même. On apprend qu’il y a du monde à Barbès. On décide d’y aller avec les potos en traversant la gare. A cette occasion, on peut voir l’étendue du dispositif policier qui bloque pas mal de rue. Le quartier est quadrillé et, de visu, ne laisse pas trop d’opportunités pour manifester.

Paris Besbar, tu connais l’boulevard !

Arrivés à Barbes via une petite rue (le boulevard Magenta est impraticable du fait des monceaux de flics et garde mobiles entassés…) c’est autre chose. Y a des milliers de personnes. Je dirais 5 000 à vu de nez. Et ça grossit beaucoup. Conformément à ce qu’on se disait, c’est très tranquille. La plupart des gens sont venus en famille, y a beaucoup de chants. « Etat d’Israël, état criminel » « Nous sommes tous des Palestiniens », « Gaza, Gaza, on est tous avec toi ». Franchement, ça donne la patate. Les flics se sont positionnés sur le boulevard Magenta et obligent la manif à partir vers le nord, sur le boulevard Barbes. Mais y a de plus en plus de monde sur place. Du coup, ils ne peuvent pas vraiment interdire le rassemblement.

Petite douche froide quand même, au moment où un connard insulte la manif du haut de sa fenêtre, une vieille crie un « sale juif » qui fait bien mal. Du coup des gens viennent lui dire qu’il faut pas dire ça d’un point de vue un peu moraliste et sans s’attaquer frontalement à ce genre de discours. Plus loin, une meuf se fait embrouiller parce qu’elle s’est ramené à la manif avec un ananas, l’un des symbole ralliant les fans de Dieudonné. Ce sera pour ce que j’en ai vu les seuls « dérapages » (même si ça n’en est pas réellement un) antisémites de la manif. Je ne prétends pas non plus qu’il n y a rien eu d’autres.

Dans le cortège, ça grossit de plus en plus. On doit être une dizaine de milliers. L’interdiction fait donc un gros flop. Et toc Manuel Valls ! Bouffe ça dans ta gueule. Les organisations de gauche sont peu présentes. On voit le NPA qui tient la tête et aussi le CAPAB qui est là. Sinon c’est un peu le désert. Il y a 3 drapeaux de Droits devant (le collectif de sans papiers). Bref c’est surtout familial. Ne nions pas non plus que la présence de personnes influencées par l’islamisme (de je ne sais quelle branche) est tout de même assez visible, il y a pas mal de drapeaux islamiste Pourtant personne ne « tient » la manif. C’est plutôt un joyeux bordel. Joyeux bordel mais aussi très pacifique. Aucun énervement, pas de violence, pas de casse. Quelques pétards au pire du pire…

Les flics attaquent la manif

Ça monte très vite arrivés à Château Rouge. Sur le boulevard même, la tête de la manif qui semblait vraiment tranquille est attaquée par les CRS et massivement gazée. Je n’ai pas vu l’origine de l’affrontement, mais ce qui est clair, c’est que les flics en ont profité pour essayer de casser la manif en plusieurs morceaux. C’est ce qu’il se passe. Les flics envoient un nombre de lacrymos énorme. Du coup la tête de la manif répond par des jets de pierre. Quand les journaleux racontent qu’il y a eu des affrontements « à la fin du cortège », je me marre. Après 10 minutes, on sentait déjà le gaz.

Les gens se carapatent dans les rues perpendiculaires. Je me retrouve avec pas mal de gens rue Custine. On voit un groupe d’environ 200 personnes qui se retrouvent un peu piégées. Il y a pas grand chose à faire. On a l’impression que les flics sont plus là. On ne voit pas le boulevard mais visiblement ça continue à gazer. On se retrouve à descendre la rue de Clignancourt afin de tenter de retrouver le cortège. C’est bloqué et les flics n’hésitent pas à gazer encore une fois très très fort à l’angle de la rue Myrha et de la rue de Clignancourt. Certains montent donc vers le Sacré-Coeur. Je choisi de descendre pour retrouver le cortège en passant derrière les flics. On est très nombreux dans la rue à être un peu désorientés, à ne savoir que faire. C’est là qu’on se dit que ça doit être la même chose dans tout le quartier et que c’est en train de prendre une ampleur de dingue. Beaucoup de personnes sont révoltés de ne pas avoir pu manifester. Quand on discute avec les gens, c’est bien l’interdiction qui les pousse à l’affrontement. Il y a beaucoup de discours du type, « Elle est belle la France ! » ou bien encore « C’est ça la démocratie ? », « Ils nous traitent comme du bétail ».

Retour sur le boulevard

Et sur le boulevard c’est le gros bordel. Les flics sont en lignes à l’angle de la rue Myrha et du boulevard se font pas mal caillasser mais renvoient surtout un paquet de lacrymos. Au début elles font pas mal, elles sont pas très chargé en CS. Mais à partir d’un moment ça devient insupportable. Je me fais prendre en charge alors que je suis au plus mal par un groupe de mecs visiblement musulmans très pratiquants. « Viens mon frère, on va t’aider ». Et ils me balancent du lait plein la gueule. Ca fait du bien mais cette tentative de prosélytisme a du mal à marcher sur moi. J’me sens encore bien athée comme il faut.

Dans le même registre, il y a de plus en plus de « Allah akbar » qui fusent. Je vois ça plus comme un cri guerrier de ralliement qu’autre chose. Il n’empêche. Ça fait chier. Quel est le rapport entre la solidarité avec le peuple palestinien et la religion sérieux ? Bon y a quand même pas plus de slogans valables, comme « Israel assassin » qui fusent et globalement y a pas d’embrouilles. Certains sont cuits à force de relancer des lacrymos et vont se réfugier dans les halls d’immeubles et dans les commerces. Un drapeau israélien est brûlé et les flics nous repoussent progressivement vers le métro Barbès. Disons qu’entre 16 et 17h, des centaines de personnes se sont affrontés avec les flics sur le boulevard avant de se replier. C’est à ce moment-là que je vois un homme en sang soutenu par deux de ses potes chercher les pompiers.

Le métro défoncé

La manif prend alors une autre tournure. Ca devient beaucoup plus jeune et beaucoup plus « cité ». Ensuite une rumeur folle circule : la LDJ serait dans le métro. Ruée générale vers le métro Barbes. Vu que les gens ne peuvent pas rentrer, ils défoncent les grilles et le métro est ouvert à tous. Mais comme c’était prévisible, il ne s’agissait pas de la LDJ mais bien de flics (bacqueux ou anti-émeute je ne sais pas). De l’extérieur on entend le bruit significatif des coups de taser. Les flics sont visiblement coincés dans le métro. Ils se font défoncer à coup de pierres, de poubelles jetées du haut de l’escalator. C’est vraiment véner. Les flics se rapprochent dangereusement notamment sur le boulevard Rochechouart venant du coté d’Anvers. On est repoussés le long du boulevard Rochechouart direction la Chapelle. Les flics chargent notamment rue Caplat, pour fractionner encore ce qu’il reste du cortège. Le tout abondamment arrosé de gaz bien sur. Certains dont moi sont obligés de fuir via le métro laissé ouvert. C’est dur de respirer mais il reste une grosse solidarité chez les manifestants.

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Fin de manif sous le métro aérien

La situation devient chaotique quand les jeunes commencent à cramer d’énormes tas de palettes et de cageots laissés par les commerçants après le marché. Le feu est énorme mais aussi super dangereux. Ils sont allumés en dépit du bon sens, tout près de camions ou de bagnoles. Un arbre commence à prendre feu. Je m’éloigne du coup. Certaines personnes vont éteindre le feu et demandent aux autres d’arrêter d’allumer tout et n’importe quoi. Les flics sont tout près, l’adrénaline est au max et évidement ça devient n’importe quoi. Un journaliste avec une carte de presse se fait tabasser par 50 personnes qui le prennent pour un flic. De loin le moment le plus sale de la manif. Je décide de me barrer et de passer par la Goutte d’or pour m’exfiltrer. La plupart des gens font de même. Il faut dire que les flics (CRS/Mobiles/brigades d’interventions) sont positionnés aux deux extrémités du boulevard. Je fais le tour et me mets tout près du métro la Chapelle, derrière les lignes de flics ou je peux voir l’arrivée en force de la BAC casquée et prête à intervenir. On est une centaine à stagner derrière la ligne mais les flics tentent une arrestation chez nous et nous gazent.

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Je suis mort, je m’en vais

La stratégie de la terre brulée du PS se transforme en désastre du maintien de l’ordre.
En filant j’apprends par téléphone qu’une autre partie du cortège se balade en manif sauvage dans Paris. Et je me dis que le préfet de police doit bien se bouffer. Parce qu’en interdisant une manif, il a créé un vrai bordel. Bien sur il pourra répondre que c’était prévu, et on se dit bien qu’il a joué la provocation. Il n’empêche que, lorsque les flics racontent qu’ils ont réussi à « circonscrire les violences », c’est quand même rigolo. Ils ont rien géré du tout. Ils n’ont pas eu le choix que de voir les affrontements s’étendre dans tout le 18e arrondissement. En cherchant un coup médiatique, en manipulant les données, les superflics et le ministre de l’intérieur se sont brulés les doigt. Bien fait!

Publié le 20 juillet 2014 http://paris-luttes.info/palestine

Catalogne : un compte-rendu activiste de sabotages contre le chantier de la ligne à Très Haute-Tension (Le 21 juillet 2014)

Plus de 70 actions de sabotage des travaux de la Ligne à Très Haute-Tension (MAT) qui relie la France à la Catalogne (et qui ira plus loin vers l’Afrique).

Face à l’info de la mise en route de la MAT, nous tenons à rendre public :

Mardi 1er juillet, un véhicule tout terrain de l’entreprise Tensalm, sous-traitante de REE (Red Electrica de España, EDF espagnole), a été calciné, détruit par les flammes aux abords d’un hôtel situé à Sarrià de Ter (province de Girona).

Nous revendiquons toutes les actions qui suivent, depuis un an qu’ont débuté les travaux. Toutes les actions ont été systématiquement passées sous silence par les médias, et c’est pour cela que nous tenons à démentir publiquement la dernière info du journal El Punt en précisant que nous avons causé des mois de retard au chantier et des milliers d’euros de dégâts à REE.

En marge des assemblées et des collectifs qui ont mené une lutte contre la construction de la MAT, de la multitude d’activistes locaux et étrangers, nous avons mené une lutte basée sur l’action directe.

Nous revendiquons le sabotage comme un élément fondamental de la lutte contre l’imposition, les infrastructures qui soutiennent le système, et tous les mécanismes sociaux, du travail et économiques du capitalisme sauvage (sic).

Chacun est capable de réaliser un sabotage, un instrument de la classe opprimée depuis longtemps. Cela peut être aussi simple que dévisser les boulons de n’importe quel pylône, et nous invitons toutes les personnes qui s’opposent à la MAT à agir de la manière qu’ils pensent la plus adéquate.

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Nous publions cette liste d’actions pour inciter au sabotage, donner des idées, et afin que jaillisse à la lumière ce qu’on ne veut pas qu’il se sache.

Juin 2013

– deux pelleteuses sabotées
– véhicules 4×4 de l’entreprise ROTELLA aux roues crevées et aux radiateurs cassés
– élimination des piquets de marquage des pylônes.

Août 2013

– 2 pelleteuses sabotées
– 1 pelleteuse détruite
– blocage des chemins avec des barricades

Septembre/novembre 2013

– 5 pelleteuses et machines sabotées
– 12 véhicules 4×4 des entreprises GAROC et ROTELLA sabotés
– blocage des chemins avec des barricades et des clous

Décembre 2013

– attaque de représentants de REE et de leurs voitures

Janvier 2014

– attaque de pelleteuses de GAROC

Février/avril 2014

– cordes de guide pour passer les câbles coupées de nombreuses fois
– multiples déboulonnages des bases des pylônes de la MAT
– attaque des vigiles de l’entreprise EULEN et vitres brisées

Mai 2014

– cordes coupées
– destruction de deux générateurs
– 2 véhicules 4×4 de REE sabotés
– sabotage de structures de soutainement
– plusieurs déboulonnages de pylônes

Juin/juillet 2014

– véhicules 4×4 sabotés et brûlés !

Il s’agit d’une liste incomplète, vu qu’il est impossible de connaître toutes les actions qui ont été menées, ni qui les a réalisées. Les boulons seront envoyés à la presse pour mettre la pression afin qu’elle publie ce texte (sic).

Non à la MAT, non au TAV, non au nucléaire et au système qui les défend !

Des sangliers et amiEs de la forêt

[Traduit de l’espagnol de contrainfo, 14 July 2014]

Non aux sanctions et aux licenciements au Théâtre du Merlan-Rassemblement de soutien mardi 22 juillet

Bonjour,
nous transmettons ici le communiqué de presse du Synptac Cgt du Merlan et
un appel à rassemblement solidaire.
La solidarité est notre arme, usons en !
CNT 13

Section SYNPTAC-CGT du Merlan, scène nationale
COMMUNIQUE du 20 juillet 2014

Non aux sanctions et aux licenciements au Théâtre du Merlan, il est temps
de changer de direction !

Alors que nous attendons l’appel à candidature et la nomination de la
nouvelle direction du Théâtre du Merlan scène nationale à Marseille, le 4
juillet 2014, le Merlan scène nationale envoie deux convocations à «un
entretien préalable à une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement» à
deux salariées du Merlan, dont l’une est déléguée du personnel titulaire.
La convocation de la deuxième salariée est associée d’une mise à pied à
titre conservatoire.

Alors que les entretiens préalables à une sanction pouvant aller jusqu’au
licenciement se sont tenus le mardi 15 juillet, mardi 22 juillet 2014, le
Conseil d’Administration du Théâtre se réunit, et l’un des points porté
l’ordre du jour est : les projets de sanctions concernant ces salariées.

Pour mémoire, il leur est reproché de ne pas s’être présentées à la
«proposition de réunion» pour «décider ensemble» ce que deviendrait la
soirée de départ annulée (en soutien du mouvement des
intermittents) de Nathalie Marteau, ancienne directrice.

APPEL à un rassemblement de soutien
le mardi 22 juillet à 10h45, sur le parvis du Théâtre du Merlan,
Centre Urbain, avenue Raimu 13014 Marseille

Venez nombreux(ses)

Petit rappel des administrateurs de la liste :
Mardi 22 juillet 19h au local de Solidaires se tiendra l’Assemblée Générale du Collectif IntermittentEs et Précaires Marseille (CIP)

local de Solidaires
29 bd Lonchamp – 13001 –
M° 1 Les Réformés – Tram 2 National

Bourg-lès-Valence (Drôme) : un participant de la machine à expulser perd trois véhicules

1er juillet 2014 Bourg-lès-Valence : trois véhicules de la Croix-Rouge ravagés par un feu criminel

Dans la nuit de dimanche à lundi, peu avant minuit, un incendie criminel a ravagé trois véhicules de la Croix-Rouge à Bourg-lès-Valence. L’intervention rapide des sapeurs-pompiers a évité la propagation des flammes au bâtiment situé juste au-dessus. Un bâtiment abritant différentes associations et les archives de la Ville. Les policiers valentinois, présents sur les lieux du sinistre sont en charge de l’enquête. Marlène Mourier, maire de la commune, était également sur place cette nuit.

NB : Pour des infos sur le rôle de la Croix-Rouge dans la machine à expulser, on peut lire la brochure ici  » La Croix-Rouge collabore aux expulsions. Autour de quelques vautours de la machine à expulser #1″.

Article trouver sur Le Dauphine Libéré

!Notre-Dame-des-Landes!Suite des réactions face à la répression et appel aux comités locaux

DSCN1315Lors des rencontres du week-end du 5/6 juillet à Notre-Dame-des-Landes, la question de la répression a été très présente : forums spécifiques et prise de parole avec les comités locaux, lecture d’une lettre d’Enguerrand, intervention sur ce thème à l’ouverture du rassemblement par un des porte-parole de l’ACIPA, interventions sur scène… À l’échelle du mouvement, on commence à prendre la mesure des nouveaux dispositifs répressifs qui se mettent en place suite à la manifestation du 22 février (arrestations a posteriori sur base de photos et vidéos croisées avec un usage étendu du fichage policier notamment…). Il devient clair que ce qu’expérimente aujourd’hui l’appareil politico-judiciaire à Notre-Dame-des-Landes concerne l’ensemble des mouvements sociaux.

Dès le lundi, un joyeux convoi s’est ébranlé de la ZAD jusqu’au tribunal de Nantes : klaxons, youyous, circulation perturbée, descente du cours des 50 Otages à contresens… Fait inédit depuis la construction du nouveau palais de justice à Nantes en 2000, la police a dû remplir la salle des pas perdus de gaz lacrymogène pour empêcher les soutiens d’assister au procès.

Les rues alentours ont été barricadées pour empêcher que notre camarade comdamné soit immédiatement emmené en prison. Pour une fois, il n’aura pu échapper à ceux qui nous jugent qu’une foule énergique et bruyante contestait ce qui se passait à l’intérieur. Au final S a été relaxé pour les faits de violence à agent qui lui étaient reprochés mais a été néanmoins condamné à 4 mois ferme pour vol d’un livre, refus de prélèvement adn et participation à un attroupement armé, en l’occurence un bâton de berger.

(Pour plus de précisions, deux récits : nantes.indymedia.org/articles/29764 etnantes.indymedia.org/articles/29767). La détermination de la journée d’hier doit se prolonger et s’amplifier pour tous les procès à venir et en cas de nouvelles arrestations.

Le Planning Familial 13 en danger, mobilisons-nous !

C’est la crise, les femmes trinquent… au Planning aussi !

Le Planning Familial en vacances forcées : pour la première fois nos
portes seront fermées du 4 au 15 août 2014

Le Planning Familial est une association majeure pour l’accès des femmes à
leurs droits. Avec la fermeture estivale de nombreuses structures, son
action est d’autant plus déterminante. En effet :

en été les difficultés d’accès à l’IVG s’amplifient. Le Planning
Familial est bien souvent la seule ressource pour accompagner les
femmes vers les structures concernées et mettre en place des démarches
facilitatrices ;
avec les congés des médecins, de nombreuses femmes s’adressent à nous
en urgence pour avoir accès à une contraception. En été, même les
centres de planification du conseil général orientent vers notre
association des femmes qu’ils ne peuvent pas accueillir ;
tout au long de l’année seul le Planning Familial accompagne les
femmes qui dépassent le délai légal d’avortement en France. En tant
qu’association de lutte pour le droit à l’avortement, nous les
informons et les orientons vers l’étranger quand elles le demandent.
Pour les femmes victimes de violences (sexuelles, conjugales, mariages
forcés etc.), la période estivale accroît davantage leur isolement et
engendre des situations d’urgence et de détresse encore plus aigües.

A cela s’ajoute l’activité régulière de l’association et la diversité des
demandes qui ne faiblissent pas.

Cette fermeture en plein été nous alarme : qui va prendre le relais ?

Ce qui génère cette douloureuse décision de fermeture, c’est notre
situation financière critique qui menace au-delà de cet été la poursuite
de nos activités. En effet nous accusons un déficit budgétaire de 70 000
euros sur l’année 2013, du fait de la baisse de certaines subventions et
de la non-revalorisation de nos actions par les pouvoirs publics. Il faut
noter également que depuis toujours nos permanences d’accueil individuel
sont déficitaires car ridiculement financées par l’État.

Les conséquences de cette crise sont catastrophiques :

licenciements et non-remplacements de départs ;
détérioration de nos conditions de travail ;
fragilisation de la qualité de nos activités.

Cette austérité nous n’en voulons pas ! Le Planning Familial 13 doit vivre !

AUJOURD’HUI NOUS NOUS BATTONS POUR CONTINUER NOTRE ACTION :

accueillir et écouter les 10 000 personnes qui s’adressent à nous
chaque année ;
aller à la rencontre des 7 000 jeunes dans le cadre de groupes de
parole ;
recevoir les femmes et les hommes sur les questions cruciales qui
déterminent la condition des femmes : sexualité, grossesse, couple,
maternité, violences, avortement, contraception, etc.
considérer les personnes qui s’adressent à nous comme des personnes et
non comme des « problèmes sociaux sur pattes » à résoudre.

Le Planning Familial 13 en danger, mobilisons-nous !

Planning Familial 13

www.leplanning13.org / info@leplanning13.org

Marseille,CHANTIER COLLECTIF du 12 au 18 juillet a la TORPILLE news lieu d activites!

La Torpille, 23 Rue des Phocéens, 13002

Appel chantier collectif à La Torpille jusqu’au 18 juillet

Suite à l’ouverture de « La Torpille », 23-25 Rue des Phocéens, un gros lieu d’habitation, mais aussi d’activités, on s’est dit qu’on avait envie de faire une salle de concert. Une salle de concert c’est cool parce qu’on kiff tous et toutes la zik, du coup ça serait aussi cool qu’on l’aménage collectivement.
On aimerait bien avoir un coup de main pour l’insonorisation, histoire qu’on soit plus efficace (parce qu’il y a beaucoup à faire) et qu’on fasse en sorte de pas trop faire chier les gens du quartier lors du concert Vendredi 18.

Du coup, si t’es motivé.e, du 12 au 18 Juillet, tu peux venir tous les jours à partir de 14h au 23 Rue des Phocéens pour participer, avec ou sans tes potes, avec ou sans véhicule, avec ou sans outils.

Do It Yourself c’est bien, Do It Together c’est encore mieux !

Les habitantEs de La Torpille

Encore et encore,un coup de pression des keufs à Noailles.

Mardi après midi, suite à un énième contrôle d’identité (rajouter au
facies est une redondance) quelque peu musclé, un vendeur à la sauvette a
bouffé du trottoir, des étoiles bleus, blancs, rouges dans les yeux.Des
passants énervés d’assister quotidiennement à ce genre de scène et
interloqués par la violence de l’intervention ont réagi en encerclant les
quelques flics et en les invectivant au cri de « assassins ! assassins ! ».
La tension monte. Assez vite, ces mêmes passants se sont eux mêmes
retrouvés encerclés par les renforts ayant saisi l’occasion de faire les
cow boys sur la Canebière. Ils ont réussi à interpellé au moins deux
personnes qui risquent de passer en comparution immédiate. Ca fait quelques mois qu’à Noailles, les flics pissent dans les coins,harcèlent
les habitants, pillent les stands,….
Une omniprésence qui se banalisent.
Un message clair : virer les pauvres du centre ville.

Un autre mail avertira des suites (si il y en a) pour les deux personnes
interpellées ; et d’un éventuel soutien devant le tribunal en cas de comparution immédiate.

sans papiers BERLIN , HISTORIQUE D UNE ECOLE SQUATTEE PAR DES REFUGIES !

arton468-63be8[Berlin] Expulsion d’un squat de migrant-e-s et solidarité
24 juin 2014. 900 policiers ont encerclé une école squattée par des réfugiés à Berlin depuis un an et demi et ont occupé le quartier en tenue anti-émeute durant plusieurs jour.

L’hypocrite parti vert est le responsable directe de cette action cynique, prétextant les conditions de vie inhumaines dans l’école, où 200 personnes environ vivaient. La carotte, promesse vide d’un hébergement alternatif et le fouet, la menace d’une expulsion par la présence massive de la police devant et en partie dans l’école ont réussi à pousser la plupart des habitants à quitter «volontairement» l’école. Ils sont maintenant de retour dans les camps logés, desquel ils ont fui à l’origine, ou tout simplement sans-abri.

Néanmoins, environ 40 réfugiés se sont barricadés dans le bâtiment et sur le toit. Les policiers ont brouillé les ondes pour empêcher les communications téléphoniques.
[Berlin] Suite à l’expulsion de l’école Gerhart Hauptmann

Depuis mardi 24 juin 2014 midi à Berlin, plus de 900 unités de police, armées de fusils mitrailleurs, se sont positionnées autour du quartier de Kreuzberg dans l’optique d’expulser les réfugiés sans-papiers qui ont réquisitionné l’école Gerhart Hauptmann, sur la Ohlauerstrasse. Si la majorité des occupant-es a accepté une proposition de relogement de la part du sénat (et en l’occurrence du sénateur écolo Panhoff ), près de 40 squatteurs déterminé-es sont monté-es sur les toits de l’école afin de ne pas rentrer dans la négociation avec le pouvoir. Le quartier de Kreuzberg est occupé par les forces de l’ordre, tandis que des agents de police venant de plusieurs régions d’Allemagne encerclent le squat avec l’aide de vigiles de boîte de sécurité privée. Un appel à la solidarité avec les réfugiés expulsés de l’école a été publié en français.

En réponse à la répression, des actions et manifs sont depuis organisés avec les réfugiés de l’école:

Le soir même, à Friedrichshain et Kreuzberg, des bennes à ordures sont incendiées, tandis qu’un immeuble récemment construit a eu une de ses vitres double-vitrage par le lancé d’un pavé: des poukaves qui traînaient dans le secteur ont immédiatement fait appel aux flics. Mais les vandales ont réussi à prendre la fuite avant leur arrivée.

Dans la nuit du 24 au 25 juin, un immeuble de luxe récemment construit rue Samplon s’est fait fracasser ses vitres du rez-de-chaussée.

Toujours durant la même nuit à Prenzlauerberg, les bureaux du parti des verts de la Raumerstraße se mangent des tags en solidarité avec les réfugiés sur sa façade. Les flics ont ouvert une enquête.

Dans la journée du 25 juin, les bureaux du maire Herrmann (verts) de Kreuzberg ont été occupés par des personnes solidaires.

Plus tard vers 22h30, une manifestation de solidarité s’est tenue dans Kreuzberg: outre des slogans et banderoles contre les frontières (« no border no nation stop deportation »), des barricades sont érigées à travers les rues et des vitres d’immeubles du processus de gentrification sont défoncées.

Le 26 juin 2014 dans le quartier de Neuköln, une manifestation sauvage part de la Reuterplatz vers 22h00. 60 personnes y prennent part: des barricades fleurissent dans les rues, tandis qu’un immeuble du quartier d’affaires perd quelques vitres et des manifestant-es s’affrontent avec les keufs.

Dans la nuit du 27 juin 2014, une attaque incendiaire vise le tribunal de Tempelhof-Kreuzberg en solidarité avec les occupant-es de l’école. Le communiqué dit entre autre « Des balles pour le maire Hermann, le sénateur Henkel, le conseiller municipal Panhoff – Liberté pour tous les prisonniers – Droit de rester pour tous !

Tôt dans la nuit du 28 juin à Berlin, un véhicule de l’entreprise de sécurité Dussmann est incendié. L’attaque est réalisée en solidarité avec les réfugiés, contre les « mercenaires de l’agence Frontex » (la revendication de l’attaque est lisible en allemand)

Samedi 28 juin 2014, 5000 personnes ont manifesté à Berlin contre l’expulsion de l’école occupée et en solidarité avec les sans-papiers qui restent à l’intérieur du bâtiment. Le cortège, parti de Herrmannplatz, est passé par Oranienplatz jusqu’à l’école de la rue Ohlauer. Les flics étaient toujours en masse dans la ville, avec des unités de flics venant de toute l’Allemagne (de Bavière, Thuringe, Rhénanie du Nord-Westphalie et du Brandebourg).

Dans la nuit du 28 au 29 juin à Cologne, les locaux du parti des verts, situé en plein centre-ville, s’est fait refaire sa façade à la peinture en réponse à l’expulsion des occupant-es de l’école Gerhart Hauptmann et à l’état de siège policier du quartier de Kreuzberg.

Dans la nuit du 29 au 30 juin 2014, des tags ont recouvert le bureau fédéral des verts dans le centre-ville de Bonn. On pouvait lire « les verts envoient les réfugiés à la mort », « solidarité avec les occupant-es de l’école à Berlin »…

[Gießen] Occupation du local des verts, 4 juillet 2014

Près de 25 personnes solidaires avec la lutte des réfugiés ont investi les bureaux des verts aux cris de « Personne n’est illégal; Droit de rester pour tou-tes » vendredi 4 juillet. Outre le fait de dénoncer la politique d’asile raciste des verts, c’est une action en solidarité avec les réfugiés de l’école rue Ohlauer à Berlin qui ont été cernés par la police pendant plusieurs semaines.Gießen 4 juillet14

[Berlin] Attaque d’une patrouille de police à coups de pierres à Gleisdreieckspark, 6 juillet 2014

Dans la soirée de dimanche 6 juillet à Berlin, un véhicule de patrouille de police a été attaqué avec des pierres. Cette attaque a été une réponse à la répression policière pendant des semaines contre les occupant-es de l’école de la rue Ohlauer et plus globalement contre la police en tant qu’institution d’État.
Le communiqué de l’attaque se termine par « Droit de rester partout et immédiatement ! En solidarité avec tous les réfugiés DE l’école Ohlauer et de tous les autres endroits qui continuent à lutter ! »

[Leipzig] Attaques solidaires contre le pouvoir, 7 juillet 2014

Dans la nuit de dimanche à lundi 7 juillet, les bureaux de Bettina Kudla du parti de la CDU situés dans le quartier Gohlis au niveau de la Stockenstrasse, ont été attaqués avec des pierres et de la peinture. Un grand graffiti a recouvert la façade, faisant référence à l’école occupée par les réfugiés. Les bruits de fissuration de la paix sociale ont réveillé un citoyen du secteur vers 1h30 qui a immédiatement appeler les keufs. Heureusement, les assaillants ont réussi à prendre la fuite avant leur arrivée.

Dans la nuit de vendredi 27 juin 2014, la mairie située rue de Prague avait déjà été attaquée par le même procédé. Il s’agit plus précisément d’une attaque contre le bureau de l’immigration en solidarité avec les réfugiés de la rue Ohlauer à Kreuzberg (Berlin). 22 fenêtres ont été pétées au total. La nuit précédente, c’est le bureau des verts qui étaient pris pour cible.leipzig 7 JUILLET14

[Hambourg] Bureau du SPD attaqué, 9 juillet 2014

Les bureaux de la politicienne soce-dém’ Monika Scheel (SPD) situés à Hambourg-Niendorf ont reçu une visite à dans la nuit du 8 au 9 juillet 2014. Des récipients de verre remplis de peinture ont été balancée sur la façade, cassant des vitres au passage. Un message sur papier « droit de rester pour tous » laissé devant l’entrée du local explique le motif de cette irruption sauvage.

[Berlin] Attaque de l’office central des étrangers en solidarité, 9 juillet 2014

Dans la nuit du 8 au 9 juillet, des pierres ont pété les vitres de sécurité des autorités centrales pour étrangers situées à Friedrich-Krause-Ufer 24. De la peinture a également été balancée sur la façade grise du bâtiment. C’est notre réponse à la politique d’asile actuelle de l’union européenne, de l’Allemagne de l’ouest et plus précisément de Berlin. Avec cette action militante, nous rendons hommage aux réfugiés de la rue Ohlauer et de Bruxelles qui se battent pour leurs droits, indique le communiqué.

[Berlin] Occupation d’une tour de télévision, 9 juillet 2014

Le 9 juillet 2014 à Berlin, la tour de télévision a été occupée par des réfugiés et des solidaires. Près de 36 réfugiés (venant pour la plupart de l’Oranienplatz et de la rue Ohlauer) ont réussi à pénétrer à l’intérieur du bâtiment et à occuper jusqu’en fin d’après-midi la cafétéria du bâtiment. Plus de 115 flics ont été envoyés sur place par la société d’exploitation pour les expulser. L’accès a été fermé au public une bonne partie de la journée. Des manifestant-es solidaires étaient présent-es avec des banderoles dans le bâtiment.

[Berlin] Occupation du musée Chek point Charlie en solidarité avec la lutte des réfugié, 11 juillet 2014

Vendredi 11 juillet, le musée Check-point Charlie de Berlin a été occupé par des migrant-es et des solidaires. Le thème du moment exposé retrace l’histoire des migrants réfugiés. Seulement, ça n’a rien d’historique… les frontières de l’Europe tuent en permanence des migrants qui tentent de fuir les guerres et les ravages du capitalisme (pour exemple, plus de 25000 morts dans les 25 dernières années). Des tracts ont été jetés depuis le toit du bâtiment, des banderoles ont été accrochées tandis qu’un rassemblement se tenait devant le musée.

*Les Gyn&Co.*

http://tardigrada.over-blog.com

http://tardigrada.over-blog.com/2014/05/appel-a-contribution-pour-collectiviser-nos-experieneces-face-aux-soignants.html

*Bonjour à toutEs,*

*Nous sommes un groupe de militantes féministes et nous en avons marre des
gynécos et soignantEs ayant des pratiques sexistes, lesbophobes,
transphobes, putophobes, racistes, classistes, validistes, etc. On a donc
eu l’idée de créer une liste blanche de soignantEs (gynécos, médecins
généralistes, sages-femmes) ayant des pratiques respectueusEs de touTEs. Le
questionnaire en pièce jointe vise à collecter des adresses de praticienNEs
que tu souhaites conseiller.*

*Si tu as été amenéE à consulter pour des questions gynécologiques, on
aimerait avoir ton retour d’expérience**.

Ce questionnaire est anonyme, il ne sera pas diffusé. Nous mettrons la
liste constituée sur un site internet afin que cela profite à toutEs.
Remplir le questionnaire prend 4-5 minutes seulement.*

*Attention :*
*- Si tu as plusieurs noms de praticienNEs que tu aimerais recommander
(super !), il faudra que tu remplisses un seul questionnaire pour CHAQUE
soignantE.*
*- AucunE soignantE n’est idéale même si elle-il ne correspond pas
exactement à tous les critères, envoies nous quand même le questionnaire.*
*- Une fois rempli renvoie ce questionnaire à l’adresse suivante :*
gynandco@riseup.net

* Pour toute question ou toute information envoyez-nous un mail à cette
adresse: **gynandco@riseup.net

http://data.over-blog-kiwi.com/0/54/15/26/20140522/ob_4c8ac3_questionnaire-gyn-co.doc

*This questionnaire is also available in english.*
*Este cuestionario también está disponible en español.*

*Merci a toutEs,*
*Féministement,*

Quelques RDV pour suivre le mouvement des intermittants sur Avignon

Samedi 12 juillet : Journée de Grève nationale
AG unitaire – Horaire et lieu à venir
11h30/13h30 – Université d’Avignon – Débat Libé « tous à table » animé par
Réné Solis : entre la CIP, la CGT et la CFDT. …

Mardi 15 juillet :
Action à l’appel du collectif In – Horaire et Lieu à venir

Jeudi 17 juillet :
Actions nationales coordonnées – Horaires et lieux à venir

Jeudi 24 juillet :
Manifestation à Avignon, Départ et parcours à venir
Actions nationales coordonnées – Horaires et lieux à venir.