Voici l’appel à participation pour le week-end prochain à Vintimille
Depuis le 11 juin, la frontière franco-italien de Ventimiglia est devenue un rassemblement permanente en soutien des migrants bloquée par les politiques discriminatoires européennes [de l’Europe].
La violence et le racisme, évidents depuis les derniers événements à Treviso et à Rome, depuis la fermeture des frontières de Ventimiglia, ainsi que du Brennero et de Calais, rendent nécessaire agir sur les paradoxes et les contradictions qui entravent le droit à la mobilité et à l’autodétermination.
Face à l’hypocrisie de la rhétorique européenne, fondée sur la volonté d’éliminer les frontières pour permettre la libre circulation des capitaux et des marchandises, on assiste à la multiplication et à la militarisations de ces même frontières, sur une base exclusivement raciale.Automatic word wrap
Au sein de la permanence de Ventimiglia est donc née l’exigence de créer un réseau transnational qui puisse se confronter et puisse réfléchir sur tels problématiques.
Dans cette optique on a décidé d’organiser trois jours de débats, d’ateliers et d’actions partagées, qui, en soutenant la lutte des migrants, définissent une stratégie commune efficace sur la longue période pour contraster les politiques discriminatoires et racistes mises en place par la « Fortresse Europe ». Les trois journées auront l’objectif de partager pratiques et expériences, qui puissent activer des connexions hétérogènes et transversales, mais qui soient en même temps déclinables dans les différentes territoires. Tels connexions donc devront représenter le point de départ pour mettre en place des actions concrètes et des mobilisations qui, depuis Ventimiglia, puissent rejoindre d’autres territoires et réalités.
Les différentes réalités européennes sont invitées à porter leur propre contribution à la construction de ces journées et à rejoindre la permanence le 24, 25 et 26 juillet.
La permanence n’est pas qu’un simple symbole, mais il représente l’incarnation tangible des mobilisations contre les politiques contradictoires de l’Europe, avec la volonté de mettre au jour l’existence et l’efficacité des pratiques autogérées et alternatives au business de l’accueil.
Le vide institutionnel dans la gestion des flux migratoires ouvre un espace d’action au sein duquel on peut imaginer des modalités de lutte multiples et différentes, et en même temps il met au jour la nécessité et l’urgence de l’action avant que la machine institutionnel corrompue et créatrice de marchandise redémarre.
« We are not going back »