Petite bréve du désordre !!!

samedi 29 mars Un chef d’entreprise de 33 ans a été enlevé et séquestré pendant plusieurs heures, alors qu’il regagnait vers 20 heures son domicile de Périer (8e) à Marseille au volant de son véhicule Porsche Cayenne. Deux malfaiteurs encagoulés et armés l’ont obligé à effectuer sous la menace plusieurs retraits d’argent liquide dans des distributeurs avant de le relâcher. La victime n’a pas été blessée mais elle est très choquée. Le véhicule a été retrouvé incendié dans la nuit sur la commune de La Ciotat. L’enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire.

trouver sur le prorence

carnaval/vidéo

Un film sur le carnaval de La Plaine et sa répression par les forces de police. Ce court document évoque les évènements du 16 mars 2014 et propose de les mettre en perspective avec les choix culturels et politiques de Marseille-Provence Capitale Européenne de la Culture.

voir la vidéo

Le Carnaval n’est pas fini

Tract qui a tourné à Noailles/La Plaine ce week-end.

Comme chaque année, le carnaval de la Plaine et de Noailles a défilé au son des fanfares, sous les jets de farineet d’oeufs.Comme le veut la tradition carnavalesque, le Caramentran, cette année un char-bateau à l’effigie de l’Hôtel-Dieu devenu un hôtel 4 étoiles, est jugé puis brûlé à la fin de la fête. Le char rappelait cette année les croisiéristes à venir, la culture du fric et des flics. Depuis quelques années, un nombre impressionnant d’individus déguisés en poulets « accompagne » le cortège. Un carnaval parallèle dont la vocation est plus de tendre l’ambiance que de protéger les passant-es… À Noailles déjà, ils ont donné un aperçu de la raison de leur présence, en arrêtant l’un des participants pour avoir taché d’oeuf un flic en civil. Lorsque le Caramentran a été brûlé, *les flics ont décidé de mettre fin à la fête* en envoyant les pompiers éteindre le feu. Les carnavalier-e-s ont refusé l’intervention des pompiers pour que la fête puisse continuer, comme d’habitude, jusqu’à ce que le feu s’éteigne de lui-même. Les CRS ont alors chargé à coups de matraques, bombes au poivre et lacrymos toutes les personnes présentes, qui ont riposté. C’est l’occasion qu’a saisie la BAC pour arrêter deux autres personnes. Le cortège s’est alors déplacé en musique jusqu’au commissariat de Noailles. Le carrefour Canebière-Cours Lieutaud a été bloqué, pour demander la libération des personnes arrêtées. Deux heures de blocage et cinq autres ont été embarquées. Comme le montre une vidéo postée sur le site de la Provence l’une d’elle a été battue durant l’arrestation. Sept des huit personnes sont passées en comparution immédiate. Celui qui l’a refusé a été placé en détention préventive. Les peines sont lourdes : de 6 mois de sursis à 2 mois fermes avec en plus 8 mois de sursis. *Au total quatre d’entre eux ont été transférés aux Baumettes immédiatement après le procès.* Le message est clair : dans les rues de Marseille, il faut circuler. Ne pas se réunir, ne pas traîner, ne pas manifester sans y être autorisé. Comme dans toutes les villes l’étau se resserre… Pendant qu’au MUCEM, on met le carnaval en vitrine, EUROMED rase nos quartiers, les loyers augmentent, les caméras se multiplient. Marseille lave toujours plus blanc. Chaque fois que les espaces de la ville sont appropriés hors du cadre institutionnel (fête de rue ou de quartier, victoire sportive, luttes d’habitants), la seule réponse : des coups de matraque, des lacrymos… pour transformer la ville au service des riches.
*La violence n’est pas le fait des carnavalier-e-s, ni des gamin-e-s des quartiers, contrairement à ce qu’en disent les journalistes. Elle est le fait de la police.*

*Solidarité avec les personnes inculpées !*
*Assemblée du carnaval lundi 24 mars à 19h à l’Équitable Café *
*(54 cours Julien, métro Notre Dame du Mont)*
*Réunion vendredi 28 mars à 18h à la Marmite (38 cours Gouffé métro Castellane) *

carnavaltouslesjours@riseup.net

Démocratie directe

Le 16 mars, à vitrolles, en fin de journée, entre 300 et 500 affiches de la liste électorale conduite par le maire sortant ont été volées dans la camionnette de campagne.
Par ailleurs, des dégradations de véhicules ont été constatées, des séries de voitures se sont retrouvées avec leurs vitres brisées, accompagnés quelques fois de vols à l’´intérieur des véhicules.

Le 19 mars, une bagarre a éclaté entre des sympathisants de Marine Le Pen et des anti-frontistes, lors de la visite de la présidente du FN, hier après-midi à Antibes (Alpes-Maritimes). c’est au moment du départ de la responsable du Front national que des adolescentes se sont approchées de sa voiture pour l’insulter. S’en est suivie une bagarre au cours de laquelle une personne aurait été blessée.

Le 20 mars, à Marseille, la permanence d’Eugène Caselli (PS), candidat aux municipales de Marseille dans les 2e et 3e arrondissements (2e secteur), a été vandalisée. Selon son entourage, des clous ont été plantés dans la serrure et de la peinture noire a été jetée sur la façade du local de l’actuel président de Marseille Provence métropole (MPM).
Par ailleurs – toujours selon l’équipe du socialiste – le local de Solange Biaggi (UMP) a aussi été « attaqué » de la sorte.
casellilocalcampagne

La provence

Verdict des comparutions en justice des carnavalier.e.s.

Réunion pour mettre en place un soutien juridique et financier
mercredi 19 mars à 19 h au 38 rue Clovis Hugues 13003

 

mardi 18 mars 22 h.
Le verdict vient de tomber pour les deux personnes arrêtés sur la plaine lors de la charge de police contre les carnavaliers :
L’ un a pris 2 mois fermes et 8 mois avec sursis (Le procureur avait demandé 15 mois)
Le deuxième a pris deux mois fermes (Le procureur avait demandé 24 mois)
Un jeune qui a été arrêté en premier rue Pollack dans le quartier Noailles lors du passage du carnaval vers 17h30 a refusé la comparution immédiate et a été placé en détention provisoire. Il dort en prison jusqu’à son procès fixé au 16 avril.
Son chef d’inculpation : avoir tâché avec un œuf un policier en civil qui se trouvait dans le carnaval…

Pour les personnes arrêtées lors du rassemblement de solidarité devant le commissariat Noaïlles :
Trois d’entre elles ont pris 6 mois dont 2 fermes (avec aménagement de peine)
L’une a pris 1 mois (avec avec aménagement de peine également)
La cinquième personne a pris 8 mois dont 2 fermes, avec mandat de dépôt.

Au total 4 personnes ont été incarcérées aux baumettes!

Les familles et les soutiens qui étaient présents devant le palais de justice à l’annonce des verdicts ont décidé de se réunir dès demain pour mettre en place un soutien juridique et financier.

Rendez-vous demain mercredi 19 mars 2014 à 19h

au local du 38 rue Clovis Hugues 13003

petite chronologie de la soirée du carnaval

Infos trouvées sur le site de mille babords
Reçu par des témoins sur place vers 19h20.

Après une déambulation joyeuse et animée dans le quartier de Noailles, 
le carnaval est revenu sur la plaine pour brûler le Caramantran.
Arrivée des pompiers suivis de la police et des baqueux qui ont 
encerclé les carnavalier.e.s (jeunes, moins jeunes, tout petits) chargé 
et ont utilisé les gaz lacrymo.

20 h 10 R. a été arrêté : appel à aller au commissariat Noailles. Aux 
dernières nouvelles c’est deux personnes qui auraient été interpellées.
Les flics sont toujours sur la Plaine, avec de nouveaux arrivages, et 
entourent le lieu. Après, ils se sont dirigés vers Noailles.

20 h 45 Devant le commissariat de Noailles, en ce moment un 
rassemblement bloque la Canebière pour demander la libération des 
personnes arrêtées.

A 21h.30, la Canebière est toujours bloquée

21 h 55  : La Bac vient d’encercler et arrêter un troisième 
manifestant.

22 h 30  : Les charges de police continuent au carrefour Noailles. 
nouvelles arrestations de la bac. Les manifestants reculent mais restent 
sur place. Tout trafic est toujours interrompu.

23 h 15  : Les derniers groupes qui s’étaient rassemblés se sont 
dispersés.

Appel des présents à se rassembler demain devant le commissariat de 
Noaïlles à midi pour réclamer la libération des personnes arrêtées.

Carnaval 2014 est mort. Vive Carnaval 2015 !

lundi 17 mars 2014, par Primitivi

une assemblée extraordinaire des carnavaliers est convoquée lundi 24 mars à 19h dans les locaux de Marseille Trop Puissant, au 30, rue des Trois Mages, quartier de la Plaine.

Communiqué de presse du 17 mars 2014

Le Carnaval de la Plaine 2014 a été un vrai succès, mais a fini dans la violence. Pourquoi ?

Déjà, le Carnaval 2013, en pleine année « Capitale culturelle », avait subi une escorte policière disproportionnée et diverses entraves à son déroulement. Malgré les provocations, la fête avait bien eu lieu.

Cette année, le dimanche 16 mars a vu un cortège bigarré et festif déambuler de la Plaine à Noailles, puis de Noailles à la Plaine. Mais, alors que, de retour sur la place, une farandole dansait et chantait autour du Caramantran en flammes (comme le veut la tradition), les pompiers ont prétendu éteindre le feu de joie avant l’heure et, face aux protestations, la police a chargé. Des enfants ont été gazés, des passants matraqués, et 2 personnes ont été arrêtées (puis 4 autres lors d’un rassemblement de soutien devant le commissariat de Noailles), qu’on va accuser d’avoir agressé les policiers.

Il aurait pourtant suffi de laisser se consumer le Caramantran quelques minutes de plus pour que la fête s’achève dans la bonne humeur. Mais les forces de l’ordre ont provoqué le désordre, et assurément pas dans l’esprit du Carnaval !

Mardi 25 mars, la ministre de la Culture inaugurera une exposition au MuCEM, intitulée « Le monde à l’envers – Carnavals populaires d’Europe et de Méditerranée », où, paraît-il, une place sera réservée à notre Carnaval… Quelle ironie ! Pendant ce temps, dans la rue, dans la vraie vie, il semble interdit de célèbrer Carnaval.

Nous demandons donc la libération immédiate des six carnavaliers détenus.

Et nous allons préparer dès maintenant le Carnaval 2015, qui sera un Carnaval des Carnavals, populaire et international, où nous inviterons nos collègues carnavaliers de Dunkerque, Cadix, Naples et Tataouine à occuper avec nous l’espace public où respire l’âme de notre quartier.

Signé : des carnavaliers

p.s. : une assemblée extraordinaire des carnavaliers est convoquée lundi 24 mars à 19h dans les locaux de Marseille Trop Puissant, au 30, rue des Trois Mages, quartier de la Plaine.

Création d’un collectif autour de l’anti-psychiatrie

Pour discuter, se réunir autour des questions liés à la psychiatrie…

Rdv jeudi 13 à 19 heures à la Marmite

Pour ceu/celles qui ne peuvent pas venir on souhaite se rencontrer tous les jeudi même heure même endroit

Contact : paspareil@riseup.net
En projet : venue de G. Bucallo auteur de Dizionario anti-psychiatrico, projections, débats, …

Présentation du collectif :
Pourquoi parler de l’anti-psychiatrie ? Parce que nous nous sentons tou-tes malades de cette société normalisante et standardisée qui tend à rendre invisibles toutes les personnes qui cassent l’ordre « normal » de nos «schémas » dominants.Pour discuter collectivement afin de démonter ses propres clichés. Aussi pour rendre cette question visible et collective, et lutter contre le discours qui individualise le malaise social en général.C’est aussi le point de départ de la construction d’un collectif qui puisse faire émerger les contradictions et les liens entre la maladie mentale et le système capitaliste, sans la prétention de proposer une solution « alternative » et définitive face à une question si complexe.En refusant la position des prétendus expert-es, mais partant du constat que nous sommes touché-es ,face à un système qui génère toute sorte de maladies, comme par exemple l’amour ,de l’argent et du travail.Nous préférons plutôt une approche qui tende à déconstruire la catégorisation personne «malade » et personne «saine ».Parceque nous ne voulons pas nous adapter au système et nous nous confortons dans notre posture d’inadaptés.

Première
réunion ouverte du collectif : Jeudi 13 Mars à 19 heures à La
Marmite 38 cours Gouffé 13006 Marseille – métro Castellane

Menotté dans le dos, il échappe aux policiers (bonne cavale)

mardi 11 mars à marseille

Un homme qui venait d’être contrôlé chemin de Fontainieu, à Saint-Joseph (14e) à Marseille, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 0h30, au volant d’une voiture, a pris la fuite, avant d’être rattrapé dans un campement de gens du voyage.
Un attroupement s’est alors formé et le suspect est de nouveau parvenu à fausser compagnie aux policiers.

trouver dans la provence

la cantine pour cantiner c’est samedi !

Ce mois-ci exceptionnellement la « Cantine pour cantiner » aura lieu Samedi
15 Mars , toujours à la KUIZIN 36 rue Bernard à la belle de mai !

Michel G. est toujours incarcéré à la Centrale d’Arles et il se prépare à
demander une libération ayant 30 ans de placard au compteur… C’est donc
un nouveau chapitre qui s’ouvre … celui d’un processus de libération qui
peut être long, très long et qui s’accompagne souvent de chantage et de
pression diverses…

Alors une fois de plus , tous les sous récoltés serviront à payer son
mandat de 120 euros qui coûte quasi 130 E et le surplus éventuel sera mis
de côté pour préparer ce que coûte une libération.

onafainfrpetit

Conseils en manif

Face à la police, face à la justice… réduisons les risques ! Voilà les conseils en manif, en fichier joint vous trouverez la version tract. Et bientôt, il y aura les conseils en garde-à-vue, un peu plus détaillés !

Quelques conseils…
… AVANT LA MANIF
Eviter de venir seul.e. Former des binô­mes et tri­nô­mes (per­son­nes se connais­sant et ayant les mêmes objec­tifs), si pos­si­ble venir en groupe (plu­sieurs tri­nô­mes regrou­pés) et fixer un ren­card d’après-manif.
Eviter d’amener agenda, carnet d’adres­ses, tracts et papiers com­pro­met­tants. Les por­ta­bles sont utiles, mais atten­tion à les éteindre en cas d’arres­ta­tion. De l’eau, de la bouffe et un fou­lard peu­vent être utiles, ainsi que du sérum phy­sio­lo­gi­que. Avoir des chaus­su­res adap­tées et éviter de porter des vête­ments trop amples. Emporter le nom ou le numéro d’un avocat et de la com­mis­sion anti-répres­sion (si elle existe).

… PENDANT LA MANIF
Rester mobile et atten­tif.ve à l’”envi­ron­ne­ment” : ’’forces de l’ordre’’ (CRS, BAC, RG, …), vidéo­sur­veillance urbaine, … Avec leurs camé­ras, les flics fichent les mani­fes­tant.e.s : se mas­quer le visage peut être utile.
La pre­mière arme de la police c’est la peur. Sirènes, fusées, gre­na­des assour­dis­san­tes et inti­mi­da­tions orales sont sur­tout des tech­ni­ques de dis­sua­sion. Face à cela, essayer de rester le plus calme pos­si­ble, même dans les mou­ve­ments de foule ; éviter de crier ou de courir inu­ti­le­ment (cela aug­mente le stress col­lec­tif). Ne pas céder à la pani­que… La peur est natu­relle mais on peut appren­dre à la cana­li­ser (chan­ter ensem­ble, crier des slo­gans…).
Une charge de police dépasse rare­ment 50m donc il est inu­tile de courir plus loin ; il vaut mieux rester groupé.e.s et éviter de lais­ser des per­son­nes iso­lées der­rière le groupe. La BAC (flics en civil) est là pour inter­pel­ler : rester groupé.e.s face à elle, former des chaî­nes si néces­saire, est un bon moyen d’éviter les arres­ta­tions. Les lacry­mos sont sou­vent très loca­li­sés, il suffit de se déca­ler de quel­ques mètres pour les éviter. En cas de gazage, res­pi­rer au tra­vers d’un tissu imbibé d’eau (atten­tion ! si le citron fait du bien sur le coup, l’asso­cia­tion citron+lacry­mos est très nocive). Les lacry­mos col­lent à la peau et aux tissus, il faut donc éviter de se tou­cher les yeux et les lèvres avec des mains ou des vête­ments conta­mi­nés. Se rincer la peau avec de l’eau. Pour les yeux, le mieux est le sérum phy­sio­lo­gi­que, sinon on peut uti­li­ser de l’eau.
Rester tou­jours atten­tif.ve aux autres mani­fes­tant.e.s : l’entraide est essen­tielle. Si on voit une arres­ta­tion, on peut s’y oppo­ser en agrip­pant la per­sonne et en inter­pel­lant les gens autour. Mais atten­tion, ca ne sert à rien de jouer les zorros… et de se faire serrer aussi.
Si rien ne peut être tenté, deman­der à la per­sonne de crier son nom et son adresse puis donner ces infos à la com­mis­sion « anti-répres­sion ». Cela aide à accé­lé­rer l’aide juri­di­que (pré­pa­rer un dos­sier, dis­cu­ter de la défense…) et l’ami.e incar­céré.e se sen­tira moins seul.e. Si on est arrêté.e, crier son nom aux témoins, et éviter les insul­tes et les coups : l’ « outrage et rébel­lion » est l’arme judi­ciaire pré­fé­rée des flics pour char­ger un dos­sier.

… EN CAS DE GARDE A VUE
La durée maxi­male d’un contrôle d’iden­tité est de 4h ; une garde-à-vue peut durer 24h, pro­lon­gea­bles jusqu’à 48h. Depuis la réforme de la GAV en 2011, il est pos­si­ble d’exiger la pré­sence d’un avocat dès le début de la GAV et pen­dant les inter­ro­ga­toi­res ; il a 2h pour arri­ver. Dans les faits, les flics peu­vent insis­ter pour com­men­cer sans lui, sous pré­texte qu’il n’est pas joi­gna­ble, et débu­ter une audi­tion. Ne pas céder sur ce point. Rester vigi­lant.e même en pré­sence d’un avocat : un avocat peu sou­cieux de la situa­tion vous conseillera peut-être de tout dire, ou de donner votre ADN…
Demander à voir un méde­cin (si cette demande n’est pas satis­faite il y a vice de pro­cé­dure… et ça fait tou­jours du bien de ren­contrer des gens). La loi n’oblige qu’à donner ses noms, date de nais­sance et adresse, malgré toutes les pres­sions des flics on a évidemment le droit de ne rien décla­rer. Attention, les flics mani­pu­lent sou­vent les Procès-Verbaux, il faut bien les relire avant d’éventuellement les signer. Le fichage géné­ti­que (ADN) est un grand pas vers la sur­veillance totale. Même si refu­ser de donner son ADN aux flics cons­ti­tue un délit (un an de prison et 15 000 euros d’amende), les pour­sui­tes ne sont pas sys­té­ma­ti­ques, et les condam­na­tions sont sou­vent légè­res ( une amende de quel­ques cen­tai­nes d’euros…) quand la.e pré­venu.e invo­que un refus du fichage géné­ti­que et est sou­tenu.e par des asso­cia­tions, syn­di­cats…
En règle géné­rale il vaut mieux deman­der à repor­ter la com­pa­ru­tion immé­diate pour pré­pa­rer sa défense. On encourt alors le risque d’une déten­tion pré­ven­tive selon la gra­vité des faits, le contexte de l’arres­ta­tion et les garan­ties de repré­sen­ta­tion four­nies, d’où l’impor­tance aussi de pré­pa­rer un dos­sier solide.

… APRES LA MANIF
Changer ses vête­ments si néces­saire, éviter de ren­trer seul.e chez soi. C’est sou­vent bien de trou­ver un moment pour dis­cu­ter de la manif et de nos res­sen­tis, et pour s’orga­ni­ser pour la pro­chaine !

Rebellyon

Haine des chaînes

http://hainedeschaines.free.fr/local/cache-vignettes/L300xH214/siteon0-b4066.png

mise à jour du site de haine des chaînes!

Questions diverses autour de la lutte des trans
C’est quoi la transphobie ? – Quelques mots à propos de la pathologisation des transidentités et du pouvoir du corps médical sur les personnes trans et intersexes. – Le transféminisme selon OUTrans. – Questions autour des combats des trans et des homosexuels en Iran, des Bacha Posh en Afghanistan… – Considérations sur les réactionnaire de tous poils et solidarités dans la lutte contre toute forme de racisme, de transphobie, d’homophobie et de sexisme…

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Réseau Communiste Antigestionnaire

Depuis 6 ans déjà, le monde est en crise et aucune perspective de relance ne se dessine. Face à cette austérité, la plupart des luttes et des discours qui s’y opposent ne nous proposent que des gestions alternative du capitalisme. : réindustrialisation, nationalisations, sortie de l’euro, monnaies alternatives… Nous ne voulons pas « mieux » gérer le capitalisme, nous voulons le détruire! Pour mettre nos force en commun, pour echanger des informations et des analyses, pour parler de nos tactiques locales à plus large échelle que nos groupes affinitaires, pour donner à nos positions une existence publique plus large… Après les collectifs de Montpellier, Paris et Toulouse, celui de Marseille se met en place. Suite à l’appel pour la création d’un Réseau Communiste Antigestionnaire, nous organisons une première réunion. Nous invitons toutes les personnes qui partage notre analyse à venir discuter des formes et des contenus que prendra ce réseau. Il nous semble urgent de définir ensemble la structuration de ce réseau ainsi que les formes et moyens de la riposte que l’on peut construire face aux attaques du Capital en crise. La réunion aura lieu le 18 février à mille bâbords à 18h. le texte d’appel dans son intégralité : http://reseauantigestion.org/