[Marseille] Rassemblement de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah

jeudi 18 décembre 2014 à 18h

Sur les marches de la gare Saint-Charles, 13003

Collectif pour la libération de Georges Abdallah (PACA)


Le 5 novembre, le tribunal d’application des peines de Paris a rejeté la demande de libération que Georges Ibrahim Abdallah avait formulée en mars dernier.

La demande a été déclarée « irrecevable » au motif que Georges Ibrahim Abdallah n’avait pas fait préalablement l’objet d’un arrêté d’expulsion.

Ce simulacre de justice témoignait une fois de plus du régime d’exception appliqué à Georges Ibrahim Abdallah, qui est entré dans sa 31e année de détention ; il confirmait que son maintien en prison est une décision politique de l’État français. En 2012, déjà, Valls – alors ministre de l’intérieur – avait refusé de signer l’arrêté d’expulsion qui aurait permis à Georges Ibrahim Abdallah de revenir dans son pays, le Liban.

Georges Ibrahim Abdallah a immédiatement fait appel de la décision du tribunal : celui-ci sera examiné par la cour d’appel de Paris, le 18 décembre.

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[Embrun] Manifestation contre la THT, le nucléaire et son monde

6gl9b92Samedi 13 décembre à Embrun
près de l’Office du Tourisme – Place du Gal Dosse, 05200
suivie d’une assemblée et d’un pique-nique partagé
Nous nous opposons à la THT parce que c’est l’artère de l’énergie nucléaire, parce que le nucléaire c’est la guerre et le cancer parce que des alternatives existent parce que cela va massacrer toujours plus la vallée parce que lutter nous rend plus fort-e-s et plus solidaires parce qu’il n’y a que l’État et les patrons qui s’en frottent les mains parce que nous pouvons empêcher leurs projets ! Continuer la lecture

[Marseille] Dimanche 14 décembre 2014 Soirée de soutien au Rojava

affiche-rojava3-flya6-c9e25Le collectif Marseille-Rojava organise le 14 décembre au Molotov une rencontre festive en solidarité avec les expériences politiques tentées dans cette région kurde de Syrie.

Dès 17h : Info, reportage-vidéo et tchatches. En début de soirée Buffet kurde façon auberge espagnole suivi à 19h d’un grand concert rassemblant Fred Nevché (solo), Samuel KA (power trio), Smaïn (musique kabyle) et QWX (musique kurde).

Entrée et bouffe à prix libre « Maximum de Solidarité »

marseille-rojava chez riseup.net

[Marseille] Soirée de soutien pour les enfants de Kobané

mail.riseup.net-6f7d6samedi 13 décembre 2014 à 19h
Dar Lamifa (ex Paradoxe) 127 rue d’Aubagne13006
soirée organisée par Dalila Kadri et Dar Lamifa
Dar Lamifa accueille Dalila Kadri et ses invité/e/s, un Collectif d’artistes pour les enfants de Kobané, pour une soirée de musique, danse, chant, débats, délices… La recette ira aux enfants de Kobané via le Croissant Rouge du Kurdistan. Cela fait plus de deux mois que la ville de Kobané résiste aux attaques de Daesh ! Continuer la lecture

[Grèce] Manifestations, émeutes et occupations se multiplient

80er barri brenntAlors que les médias européens n’en parlent pas du tout, n’hésitez pas à faire circuler. Merci de votre soutien http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip.php?article55)

Résumé : Les manifestations, émeutes et occupations se multiplient chaque jour à Athènes et ailleurs en Grèce, depuis fin novembre. Notamment à cause de la tyrannie du pouvoir à l’égard de Nikos Romanos, jeune prisonnier de 21 ans en grève de la faim, privé de la possibilité d’étudier et particulièrement maltraité. Nikos est, de surcroît, l’ami d’enfance d’Alexis Grigoropoulos, tué le 6 décembre 2008, à l’âge de 15 ans, par un policier dans le quartier d’Exarcheia à Athènes, ce qui avait provoqué un mois d’émeutes retentissantes dans toute la Grèce. Nikos est naturellement devenu le nouveau symbole de toutes les violences actuellement subies par la population, mais aussi du profond désir de lutter, quelle que soit la forme, et de refuser la torpeur et la résignation.

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[Mexique] D’Ayotzinapa : Quand le monde d’en-haut s’effondre, écouter les voix d’en-bas

images« Vous avez entendu ?
C’est le bruit de leur monde qui s’écroule, c’est celui du nôtre qui resurgit. »

Communiqué de l’EZLN, 21 décembre 2012.

Depuis deux mois, la situation au Mexique — où les massacres, les disparitions forcées et la violence massive de la supposée « guerre contre le narco » n’ont pourtant rien d’inédit — est devenue littéralement intenable. L’atrocité d’Iguala est connue de tous.

Dans la nuit du 26 au 27 septembre dernier, les policiers de la troisième ville de l’État du Guerrero tirent en rafales sur plusieurs autobus transportant des étudiants de l’école normale rurale d’Ayotzinapa (et, dans la confusion, sur un autre où voyageait une équipe de football juvénile), faisant de nombreux blessés graves et tuant six jeunes gens — l’un d’eux retrouvé torturé, les yeux et la peau du visage arrachés —, tandis qu’une seconde attaque, perpétrée au moment où les survivants tentaient d’informer des journalistes locaux, mène à la disparition de quarante-trois étudiants, conduits au poste de police, jetés dans des camionnettes officielles, puis remis aux sicaires du cartel « Guerreros Unidos », sans qu’on sache, de manière absolument certaine, ce qu’ils sont devenus depuis.

Le tout ordonné par José Luis Abarca, le maire de la ville, semble-t-il parce qu’il craignait que les étudiants ne viennent perturber les festivités devant marquer le lancement de la campagne municipale de son épouse, par ailleurs réputée être la principale opératrice des « Guerreros Unidos » à Iguala. Plongeant à cœur blessé dans l’horreur de la nuit d’Iguala, des millions de Mexicains se retrouvent immergés dans une douleur et une colère qui ne s’apaisent pas. Continuer la lecture

Discussion autour du “Guide pour les proches de personnes incarcérées” le jeudi 18 décembre à 19h au Kiosque

discut-guide-prison-723x1024Que faire lorsqu’un proche est incarcéré ? Comment demander un permis de visite ? Comment se déroule un parloir ? Quels sont les droits des proches des personnes détenues ?

En France, chaque année, plus d’un demi-million de personnes se posent ces questions – et quelques autres…

Réalisé par des proches de détenus, ce guide donne des pistes concrètes pour répondre aux problèmes juridiques, sociaux et pratiques posés par l’incarcération d’une personne proche. Continuer la lecture

Prochaine réu du réseau anti-rafle lundi 8 décembre à 18h

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Le réseau anti-rafle s’est réunis ce lundi 22 novembre. Nous étions très peu nombreux. Nous nous sommes interrogés
sur la pertinence de continuer un tel projet à si peu nombreux.
Il a été décidé de lancer un appel général à venir à la prochaine réunion,
pour se compter et voir si nous sommes assez pour continuer à faire
exister ce réseau.

Il a aussi été discuté des objectifs de ce réseau et proposé de les
redéfinir plus clairement. Continuer la lecture

Notes critiques à propos de la manifestation antifasciste du 29 novembre

 

les-affrontements-ont-ete-violents-sur-les-ponts-de-lyon-photo-jp-ksiazek-afp

 Ce texte et ces quelques réflexions naissent d’une certaine déception ressentie vis-à-vis des résultats cette manifestation, et visent à contribuer à ce que nous gagnions en force pour les évènements à venir.

Le 29 novembre, nous étions quelques milliers à converger vers Lyon pour y manifester contre le congrès national du Front National qui devait s’y tenir. Il devait s’agir d’un grand rendez-vous, puisque l’appel avait été repris par de très nombre

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[Marseille] Quel est le programme du « kiosque » au mois de décembre ?

salle

Le programme de décembre du Kiosque est disponible sur le blog :
http://kiosque13.noblogs.org

A bientôt sur place.

LE KIOSQUE ?

Le kiosque est un lieu où se croisent des chaises, une cafetière, des
tracts, des brochures, une bibliothèque et des gens… Certains se
retrouvent pour faire tourner le lieu, d’autres pour se rencontrer. Des
collectifs s’y réunissent. Continuer la lecture

Athènes, en ce moment même

1990 BanlieueRéoccupation populaire de l’Ecole Polytechnique à Exarcheia, 41 ans après les événements de novembre 1973 (des anciens ont les larmes aux yeux et pensent que nous vivons un autre moment historique), et barbecues de bus et banques aux fines herbes aux alentours. L’ambiance dans l’enceinte de ce lieu historique est extraordinaire. Les CRS suréquipés n’arrivent pas nous déloger. Beaucoup de tags à la mémoire de Rémi Fraisse et en soutien à la grève de la faim du jeune emprisonné Nikos Romanos. Distribution solidaire de sérum, citrons, mallox contre les lacrymogènes balancés comme du napalm depuis l’extérieur. Ça dépave, ça débat, ça écrit sur les murs et sur les corps, ça chante. Que la fête commence ! On attend vos messages de soutien !

Juste un mot sur le rassemblement du 1er décembre contre la fermeture de la CAF

onafainfrpetitNous étions une vingtaine avec des tracts. La file d’attente était dehors sous la pluie, on a demandé avec des allocataires à ce que la queue soit à l’intérieur mais le refus des vigiles est catégorique. Une seule machine fonctionnait à l’intérieur. La tension est montée et des gens se sont battus. Une allocataire est frappée par un vigile dans la bousculade. Les vigiles ont fermé la grille, cette fois, personne n’a pu empêcher la fermeture. C’est resté comme ça pendant 1h30. Continuer la lecture

2nd volet de l’émission de radio « Quel bordel mais c’était nécessaire » sur l’Italie des années 70

70er randaleL’incursion radiophonique dans le passé le plus controversé de l’histoire italienne continue demain à 16.30 sur radio Galère avec le deuxième volet de Che casino però ci voleva – Quel bordel mais c’était nécessaire, gentiment hébergé par Libre Débat. De l’antifascisme à la question ouvrière en passant par l’émigration interne et le réseau Gladio.. et beaucoup d’autres choses encore!

En lien ci-dessous le premier épisode pour celleux qui l’avaient raté:

http://www.radiogalere.org/node/6378

Contributions, critiques, suggestions seront toujours les bienvenues.

[Ecoute sonore] Crimes sécuritaires et impunité policière

0232(radio galère 88.4)

Rencontre, récits et discussion autour des crimes sécuritaires et de l’impunité policière.

On y parle de la criminalisation posthume des victimes, de la nécessaire solidarité entre et avec les familles des victimes; des combats judiciaires et militants; de l’urgence de la transmission des outils forgés par l’expérience face à la police, à la justice, aux grands médias.

Pour Morad, mort « tombé d’un balcon » à Font Vert, poursuivi par la police : « On a décidé de faire ce qu’il faut pour savoir de quoi est mort Morad, et pourquoi il n’y a pas eu d’enquête ».

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