Les centres de rétention (C.R.A), répartis dans tout le pays, sont l’outil principal de l’État dans sa politique de harcèlement, de déshumanisation et d’expulsion des étranger-es jugé-es indésirables. Des milliers de personnes sont enfermées et entassées dans des lieux de privation de liberté puis éloignées de force du territoire après leur détention (56000 éloignements en 2012 ).
Archives mensuelles : novembre 2014
Prochaine cantine pour cantiner, Ce vendredi 14/11/14 à MIDI à La cantine du midi (ex Kuizin) De
En Novembre, La cantine pour cantiner s’associe avec l’équipe de la cantine du midi (ex kuizin) pour partager un repas en solidarité avec Michel Ghellam, prisonnier longue peine. Une fois n’est pas coutume, nous séviront le midi avec un premier service dès 12h pour les pressé(e)s et à partir de 13h pour les tardifs.
(Angers) Nouvelles de l’émission « De l’huile sur le feu »
Les bruits du combat social et des luttes d’ici et d’ailleurs dont on s’est fait échos depuis 8 ans continueront à se répendre telle de l’huile sur le feu…
La nouvelle est tombée ce vendredi midi par mail , on est viré de la radio. Le CA a pris la décision de nous expulser de la grille d’antenne. On ne sait pas quand cette décision fut prise sachant que leur réunion de mardi a été annulée.
(Grèce) Occupation De L’ Agence France Presse d’Athènes. Pour Rémi Fraisse, assassiné par l’Etat Français
Une cinquantaine de personne ont occupé ce soir les bureaux de l’Agence France Presse d’Athènes comme une minime réponse à l’assassinat de Rémi Fraisse par l’État Français.
La responsable de l’A.P.F., fidèle à son métier de journaliste, a fait tous ce qu’elle pouvait pour empêcher la diffusion de l’intervention. Comme une vrai fille de Voltaire, elle était d’accord avec ce qu’on disait, mais elle a défendu le droit de l’État Français de se taire et de faire taire.
(Ariège) assemblées partout, police nulle part ! : réflexions de retour du Testet
Voici un texte de réflexions de retour du Testet écrit collectivement par une assemblée d’une vingtaine de personnes en Ariège.
Police PArtout ! Assemblées itou?
réflexions collectives de retour du testet
Nous nous constituons en assemblée depuis plus d’un an en Ariège. Nous nous réunissons une fois par mois pour apprendre à discuter, hors de l’urgence, de nos pratiques collectives et des luttes auxquelles nous participons. Certain.es d’entre nous se sont rendu.es au rassemblement du 25 octobre au Testet au cours duquel un manifestant a été tué par les gardes mobiles. Face à la confusion politicienne et médiatique, nous voulions soulever quelques questions qui nous semblent essentielles pour les luttes à venir.
Bad Kids n°4
A télécharger sur le site : http://badkids.noblogs.org/post/2014/05/27/badkids-4-mai-2014-est-disponible/
Réunion du réseau Anti-rafle 13 lundi 10 novembre à 18h au Kiosque
Réunion de préparation de la manif contre la fermeture des CAF
Présentation du document sonore : Nucléaire, la fabrique de l’oubli
« Le nucléaire est une chose trop sérieuse pour l’abandonner aux spécialistes et aux experts. » Jean-Jacques Delfour, La condition nucléaire, Réflexions sur la situation atomique de l’humanité, L’Échappée, 2014.
Nucléaire, la fabrique de l’oubli, c’est quoi ?
Ce projet est né après la lecture de Oublier Fukushima, d’Arkadi Filine, et de La supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse, de Svetlana Alexievitch. À la lecture de ces livres, le sentiment que 25 ans après « quelque chose » se rejouait prenait à la gorge.
(Ukraine) Quelques réflexions sur la révolution Ukrainienne
Extrait de la revue Avalanche (juillet 2014) http://avalanche.noblogs.org/
Voici une lettre d’un ami anarchiste (il se trouve à Kiev). C’est supposé être une réponse à l’article que Crimethinc a publié en mars à propos de la révolution ukrainienne et à tous ceux qui proclament avidement que la révolution ukrainienne n’est qu’une affaire d’extrême droite.
Un texte et une brochure pour mieux comprendre la situation au Kurdistan
Voici un texte extrait de l’émission de radio Basse Intensité du 26 décembre 2007 et une brochure intitulée « Les insurrection au Kurdistan pendant la première guerre du Golfe » rééditée en avril 2012, qui reviennent sur l’histoire récente de cette région permettent de mieux cerner les enjeux du conflit actuel … Continuer la lecture
Pourquoi Etat Islamique (l’EI) a attaqué Kobanê ?
Hakkı Yükselen (l’auteur) est militant du Parti de la Démocratie Ouvrière (IDP) de la Turquie. L’IDP est un parti politique que défense le droit d’autodétermination du peuple kurde et il est solidaire avec ses luttes.
Il n’y a pas une réponse simple à cette question. Si nous ignorons les raisons stratégiques, politiques et « divines » les plus profondes, l’explication pourrait être la suivante : pour unir les différentes zones dominées par l’EI en capturant la région de Rojava (Kurdistan Occidental en Kurde, le Kurdistan de la Syrie), qui constitue une discontinuité physique entre ces zones – les secteurs et les villes dans le nord ; pour arriver à Alep, le centre économique de la Syrie, depuis le nord après la capture de Kobanê à partir d’Afrin, situé plus à l’ouest.
Malville – Sivens : Rien n’a changé depuis un 31 juillet 1977
Des luttes contre la construction de centrales nucléaires dans les années soixante dix aux morts réguliers dans les quartiers, tombés sous les balles de la police, la police nationale Française n’en est pas à son premier assassinat. On peut même dire que le meurtre est une habitude chez les flics et la violence d’État, une tradition …
Malville – Sivens : Rien n’a changé depuis un 31 juillet 1977
La mort de Rémi Fraisse nous ramène 37 ans en arrière, à ce 31 juillet 1977 ou disparaissait Vital Michalon tué par une grenade offensive. Ce jour là deux autres manifestants furent mutilés : Michel Grandjean qui perd un pied et Mandfred Schultz qui perd une main. À la suite de témoignages publiés par le journal Le Monde d’un manifestant touché par un tir tendu de grenade, le président de la République Valéry Giscard d’Estaing interdira l’usage de ces tirs dans les corps à corps.
À Sivens, dans la nuit du 24 au 25 octobre 2014, Hollande, Valls et Cazeneuve qui se targuent de vouloir faire du socialisme autrement, prouvent qu’ils ne sont, en fait, que les tristes héritiers de Guy Mollet et de Jules Moch et les dignes successeurs des très réactionnaires Valery Giscard d’Estaing, Raymond Barre et Christian Bonnet.
La centrale nucléaire de Creys-Malville est en cours de démantèlement, Peut-être (!) que le barrage de Sivens ne verra pas le jour ? Mais aujourd’hui, quand nous pensons au sort réservé à Michalon et Fraisse, nous ne pouvons pas nous enlever de la tête que pour faire perdurer ce système productiviste , ceux qui ne se projettent pas plus loin qu’au bas de leurs colonnes comptables, sont prêts à entonner l’hymne des fascistes espagnols « Viva la Muerte » le cri de ralliement de tous les fossoyeurs de la vie.
Au moment ou le capitalisme tire sa force de l’industrialisation et des développements technologiques, ces enfoirés n’ont qu’une idée en tête pour pouvoir s’enrichir jusqu’à plus soif, c’est de détruire les fondements naturels qui servent de base à l’évolution.
Vital Michalon et Rémi Fraisse avaient choisi une autre voie, celle de leur faire entendre raison en s’engageant dans cette longue lutte pour notre émancipation.
Sur les chemins de traverse que nous parcourons, nous vous gardons aux fond de nos cœurs.
Le conflit social de retour aux Prud’hommes : Mobilisation contre le licenciement de Zora Berriche
Rassemblement ce jeudi 6 novembre 2014 à 14 h devant le conseil des Prud’hommes • 6 rue Rigord 13007 Marseille
Au Merlan scène nationale, nos collègues et camarades, Zora BERRICHE et Patricia PLUTINO ont été sanctionnée pendant les congés d’été. Zora est licenciée pour « insubordination » et Patricia reçoit un avertissement pour « déloyauté ». Ces sanctions sont la suite logique d’une politique managériale délétère dans laquelle la direction s’est enfermée depuis plusieurs années.
Il est reproché à Patricia, déléguée du personnel SYNPTAC-CGT, et Zora, militante respectée et reconnue dans le quartier du grand Saint Barthelemy, de ne pas s’être présentées à une réunion (sans caractère obligatoire), le 24 juin 2014, pour gérer la soirée de « départ » de Nathalie MARTEAU, annulée dans le contexte de la grève des intermittents.
Jeudi 6 novembre, le dossier de Zora Berriche fera l’objet de la procédure dite de conciliation aux prudhommes.
Nous devons être nombreuses et nombreux pour montrer notre détermination à défendre nos valeurs : autant sur le respect du droit du travail que sur la défense d’une culture de qualité et populaire, bien commun en lien avec les populations de notre territoire.
Un rassemblement est prévu pour accompagner Zora BERRICHE :
le 6 novembre à 14 H devant le conseil de Prud’hommes de Marseille
6 rue Rigord 13007 Marseille (arrêt du métro Estrangin-Préfecture)
Nous comptons sur vous.
Pensez à faire remonter les pétitions ou à signer à l’adresse ci-dessous.
https://www.change.org/p/au-c-a-et-…
Appel signé de : la section locale du SYNPTAC-CGT au Merlan scène nationale (synptac.cgt.sectionmerlan@gmail.com), SYNPTAC-CGT PACA, UL CGT- La Rose
Rappels utiles par les temps qui courent : quelques conseils pour les manifs
Quelques conseils juridiques en vue des manifestations, interdites ou non.
En cas d’interpellation et violences policières
TEMOIN
– Si vous êtes témoin ou proche d’une personne interpellée, rapprochez-vous des organisateurs de la manif ou de l’équipe légale (si présente) pour signaler l’arrestation en décrivant la personne arrêtée, l’heure et le lieu de son arrestation.
– Si vous êtes témoin de violences policières, prenez des images et notez les lieux et heures des événements puis transmettez-les aux organisateurs : ils peuvent alimenter les procédures juridiques à l’initiative des manifestants ou les plaintes émanant de la police.
VICTIME
– Si vous êtes victime d’une arrestation, vous risquez une plainte policière pour « rébellion » en vous débattant et un « outrage » en vous énervant.
– Lorsque vous êtes interpellés, vous pouvez faire l’objet d’un contrôle d’identité, d’une vérification d’identité qui durera au maximum durant 4h (délai légal), au-delà on doit vous notifier une garde à vue. Celle-ci commence dès l’heure de votre interpellation et dure 24h, renouvelables à 48h.
– Lorsqu’on vous interroge, ne dites rien ou répondez par « je n’ai rien à déclarer », c’est votre droit et on ne peut pas vous pénaliser pour ça : c’est au juge qu’il appartient d’établir votre culpabilité, tout ce que vous direz aux policiers pourra être utilisé contre vous.
– Vous pouvez refuser le prélèvement de votre ADN mais vous risquez alors une condamnation.
– Lorsque la garde à vue est prolongée à 48h, il s’ensuivra :
> une convocation remise par la police pour un procès ultérieur
> une comparution devant le procureur de la République en vue d’une convocation ultérieure à un procès (vous pouvez être retenus jusqu’à 20h au dépôt en attente de comparution)
> une comparution immédiate devant le juge, suivie d’une condamnation dans la foulée.
NOTE : il est conseillé de refuser la comparution immédiate qui fait souvent office de justice expéditive, avec des condamnation lourdes. En cas de refus de comparution, il est possible pour le juge (s’il estime que vous êtes susceptible de ne pas vous représenter) de vous placer en détention préventive. Si vous pouvez justifier d’un domicile et emploi fixes, il y a peu de chances que cela se produise. Vous aurez, si vous refusez la comparution immédiate, plusieurs semaines/mois pour préparer votre défense.
– En garde à vue vous avez le droit à un avocat (commis d’office si vous n’en connaissez pas)
NOTE : un certain nombre d’avocats commis d’office seront de mauvais conseils et vous conseilleront d’accepter la comparution ou d’avouer, ne les écoutez pas aveuglément, ils sont souvent inexpérimentés en matière de pénal ou non sympathisants de votre cause.
Dans la manifestation
GAZ
– Les gaz agissent plus facilement avec l’effort et la panique : restez calmes et ne courrez que s’il y a charge policière à moins de 50m de vous.
– Pour vous protéger des gaz, couvrez vous la bouche avec un foulard imbibé d’eau citronnée et respirez calmement et prévoyez du liquide physiologique pour laver les yeux.
– Ne ramassez pas les palets de gaz à mains nues, ils peuvent occasionner des brûlures sévères.
– Ne ramassez jamais le corps d’une grenade : il peut s’agir d’une grenade à effet explosif.
– Lavez vous au savon en rentrant et mettez vos vêtements au lavage : les gazs ont une persistance de 45 jours et sont résistants à l’eau seule.
TIRS
– En cas d’usage des flashballs, se tenir hors des lignes de vue, les portées sont de 30 à 150m.
IMAGES & CAMERAS
– De nombreuses caméras de vidéosurveillance ont été déployées dans l’espace public, prenez garde à ne rien commettre de répréhensible qui puisse être établi par la vidéosurveillance. L’implantation des caméras dans plusieurs villes françaises a été cartographiée sur le site https://sous-surveillance.net .
– Ne prenez pas d’images qui pourraient servir à établir votre participation à des actes répréhensibles en cas d’arrestation (les téléphones et cartes sim sont facilement analysés par la police).
– Ne publiez pas d’images qui puissent permettre l’identification des auteurs d’actes répréhensibles, quand bien même vous les désapprouveriez, les peines encourues peuvent se révéler lourdes.
– Pensez à effacer les métadonnées (EXIF) inclues dans vos photos avant de les publier en ligne, elles contiennent beaucoup d’informations sur le lieu, l’heure, le type d’appareil employés.
COMMUNICATIONS
– Ne communiquez pas d’informations susceptibles d’être retenues contre vous par téléphone (appel, sms)
– Éteignez votre téléphone si vous pensez risquer une interpellation et retirez la carte sim pour éviter sa saisie.
– Ne publiez rien sur internet sans utilisez TOR ou un VPN, si vous souhaitez rester anonyme.
– Ne dites rien en manifestation qui puisse nuire à un tiers ou à vous-mêmes : un certain nombre de policiers en civil sont susceptibles d’être présents.
– Ne colportez pas des informations non vérifiées, les rumeurs peuvent occasionner des mouvements de panique et des conséquences graves.
VÊTEMENTS & PROTECTIONS
– La dissimulation du visage est condamnable par la loi, débarrassez vous de tout ce qui peut vous incriminer (cagoule, masque, etc.) si vous pensez risquer une fouille ou une interpellation
– Le port de protections spécifiques (gilet pare-balle, masque de ski, bouclier, etc.) peut vous valoir d’être incriminé d’attroupement en vue d’un mouvement armé : attention à ne pas les conserver et à vous en débarrasser dans une bouche d’égout ou autre endroit inaccessible.
FUMIGÈNES
– L’utilisation/le port de feux de bengale et fumigènes peut vous valoir d’être incriminés pour port d’explosifs, attention à ne pas les conserver sur vous en cas de barrage et fouilles policières.
– Faites usage de gants quand vous utilisez des feux de bengale et fumigènes, ils peuvent conserver vos empreintes et ADN et conduire à des condamnation ultérieures.
Lire l’article sur Paris-Luttes.Info ici => http://paris-luttes.info/conseils-juridiques-pour-les
Le guide juridique complet (format PDF) : http://paris-luttes.info/chroot/mediaslibres/ml-paris/ml-paris/public_html/IMG/pdf/kit_juridique.pdf