Rassemblement devant la CAF de Malaval lundi 27 octobre à 9h
Les accueils des CAF sont maintenant fermés depuis 10 mois :
– temps d’attente de plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous ;
– trois heures de queue dans la rue au minimum ;
– numéro payant pour prendre rendez-vous (et environ une heure d’attente en ligne soit une vingtaine d’euros) ;
– augmentation des contrôles et radiations ;
– dossiers qui se perdent ;
– précarisation des travailleurs de la CAF.
Ces fermetures ont de nombreuses conséquences. Pour les allocataires, c’est des galères financières, des expulsions locatives. Finalement, ça devient tellement compliqué d’avoir accès aux CAF, qu’on abandonne nos allocations. Et pourtant, la moitié de la population a droit à des prestations de la CAF (Aides Pour le Logement, Allocations familiales, Revenu de Solidarité Active, Allocation Adulte Handicapé…).
Au fur et à mesure que la crise s’accentue, les gouvernements au service des patrons
s’acharnent sur les chomeurs, les travailleurs et les précaires en les rendants responsables de la crise.
Les salariés de la CAF ont déjà été touchés par ces mesures d’austérité (contrats précaires, suppressions de postes). Comme les accueils ne sont pas accessibles, on se retourne vers les salariés des centres sociaux et vers les associations, submergés de travail.
Depuis des mois, nous luttons contre ces fermetures. Des rassemblements ont été organisés, ce qui a forcé la direction à traiter immédiatement un grand nombre de dossiers. Pour nous faire taire, ils ont réouvert les pré-accueils de Gibbes et Malaval. Mais on ne s’arrête pas là.
Nous demandons :
– La réouverture des accueils publics des CAF
– La fin de la répression des allocataires (indus, suspensions de ressources, radiations)
– La gratuité du numéro de téléphone de la CAF
– La fin de la précarisation des travailleurs de la CAF.
Rassemblement
le 27 octobre à 9 h à la CAF de Malaval 17 rue Malaval 13002
Manifestation
le mercredi 19 novembre à 13h30 au métro bougainville
Alternative libertaire, APL 13, Association le Tipi, CGT chômeurs précaires, CIP, CNT, CNT-SO, NPA.
CONCERT DE SOUTIEN AVEC LE COLLECTIF KAMELIBRE
Contre les rafles à Marseille (Affiche)
Reunion pour s’organiser contre les rafles et les expulsions de sans papiers
Causerie sur l’argent Vendredi 17 Octobre à 19H30 Au Kiosque 36 Rue Clovis Hugues (13003 Marseille)

mondiale ne semble souffrir aucune remise en question.
Bien que les inégalités de répartition des richesses soient connues de
tous et toutes, bien que le vieux système capitaliste soit une fois de
plus entré en crise, pieces, billets et flux financiers paraissent
encore avoir de beaux jours devant eux.
Comme si les échanges monétarisés étaient inscrits au plus profond de
notre génome. Ceux qui osent émettre des doutes se voient immédiatement
taxer d’utopisme, de naiveté voire de folie. Tout simplement.
Pourtant, certaines sociétés paraissent s’en passer aisément, de même
que divers mouvements révolutionnaires à différentes époques ont su
l’abolir purement et simplement. Malheureusement, l’idéal fut bien
souvent rattrapé par les dominants, tremblants (avec raison !) à l’idée
de perdre ce qui fait leur force.
L’argent a évidemment une fonction économique, mais pas seulement !
Notre société entière courbe l’échine devant lui depuis trop longtemps.
La question de l’inégale répartition des richesses est bien entendu au
coeur de nos réflexions. Abattre le capitalisme ? Oui, mais donnons-nous
les moyens de connaître notre ennemi et ses valets.
Le but de notre causerie n’est donc pas de proposer un autre modèle
unique et universel sorti de notre chapeau mais bien de connaître cette
chose étrange, que nous utilisons tous quotidiennement sans bien savoir
pourquoi ni comment nous en sommes arrivés là¦
Causerie organisée par le Groupe Germinal (Fédération Anarchiste)
Le Vendredi 17 Octobre à 19H30
Au Kiosque 36 Rue Clovis Hugues (13003 Marseille)
Soirée de soutien à la ZAD du Testet Samedi 18 octobre à 19h à Dar Lamifa 127 rue d’Aubagne 13006 Marseille
Projection / Témoignages de zadistes / Cuisine vegan / concerts / OpenMic
http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/zad-du-testet/besoins/
Organisation de covoiturage pour le grand rassemblementdu samedi 25 octobre sur zone.
Concerts :
Les enfants de la lutte (zadistes/contestataires qui font du rap)
Martin Béziers (chanson engagé)
Depuis bientôt un an des citoyen-ne-s mobilisent contre le projet
de barrage hydraulique dans le Tarn à quelques kilomètres de Gaillac.
C’est quoi ce projet ?
À Sivens dans le Tarn un projet de barrage se négocie dans les bureaux
obscurs de l’administration et de la FNSEA depuis plus d’une trentaine
d’année. Pourquoi faire ? Irriguer une vingtaine de fermes qui cultivent de manière
intensive du maïs, lui-même censé nourrir du bétail élevé dans des
conditions à faire pâlir les capo des goulags sibériens.
Du maïs dans le Tarn, il y en a pas vraiment, mais bon, avec un
beau gros barrage on peut irriguer n’importe quoi, et plutôt que
de s’accommoder avec la nature on va la mettre au pas !
Le barrage doit donc inonder une partie de la zone humide du Testet. Sauf
que voilà, les zones humides sont des refuges de biodiversité, et il n’en
reste plus énormément. Celle là c’est la dernière de cette ampleur dans le Tarn. Sur la zone humide, il y a 94 espèces protégées qui ont été recensées. Ce n’est plus un petit bout de terre insignifiant, sans intérêt, c’est devenu un symbole. Ce projet étant
financé à cent pour cent par des fonds publics, les citoyens du coin et
d’ailleurs ont décidé de faire entendre leur voix en protégeant cette terre
de bouille. Aujourd’hui la déforestation est quasi terminée! Bien sûr, de petites « compensations » sont prévues. Mais la résistance s’accroît, elle s’organise, se diversifie tente de rester dans la création positive, elle est diverse tant par ses acteurs que par ses moyens d’action. En face elle se retrouve devant une administration et le cycle procédurier bien rôdé de la Vème république. Les forces de l’ordre, bras armé de cette dernière, jouent sur la pression psychologique, détruisant sans cesse, s’attaquant
aux réserves de nourriture et d’eau, aux affaires personnelles. La
pression s’accentue chaque jour d’avantage. Alors forcément nous ici à Marseille on avait envie de faire quelque chose, en parler, diffuser l’information, leur dire aussi qu’ils sont pas seuls dans leur forêt à défendre l’intérêt de tous, mais que nous aussi on
est derrière. Certes un peu loin, mais on est là!
Des films arrivent tout droit du Testet
– un qui expliquera les tenants et aboutissants du projet (le fond),
– l’autre sur le début des affrontements début septembre (la forme: 20min).
On pourra en discuter, échanger sur les moyens de lutte. Surtout on
récupérera du matériel parce qu’un convoi partira de la Dar dimanche matin.
(un camion pour l’instant, alors du petit matériel tente, duvet, affaire
contre la pluie, botte, nourriture, médoc: arnica, argile….)
Le mouvement Kurde contre Daech à Marseille : manifs speed et « dérapages » du préfet

http://www.lamarseillaise.fr/marseille/societe/32002-marseille-derapage-en-prefecture-autour-de-la-question-kurdeManif du 7 octobre (1 millier de personnes et petits affrontements avec les flics) :
http://www.lamarseillaise.fr/marseille/flash/32087-video-les-kurdes-de-marseille-restent mobilises
http://www.laprovence.com/actu/faits-divers-en-direct/3073249/une-quinzaine-de-manifestants-kurdes-interpelles.html
Des cocktails molotov balancés sur le consulat turc :
http://www.laprovence.com/actu/faits-divers-en-direct/3073099/des-cocktails-molotov-contre-le-consulat-de-turquie.html
Plein de blocage de gare, d’aéroport partout en France, etc… Blocage
de péage dans le Var et blocage de l’autoroute A8 :
http://www.varmatin.com/var/a-frejus-le-peage-du-capitou-bloque-par-des-kurdes.1879500.html
Et pour finir au kurdistan turc, Emeutes, affrontements et 14 morts :
http://www.laprovence.com/article/actualites/3073303/kobane-les-emeutes-kurdes-font-14-morts-en-turquie.html
RSA : un pas en avant, deux pas en Ariège
« Je ne sais pas si je suis complètement remise ». Pas du genre fragile,
Commission Sociale Territoriale » (CST) de mars à Foix (Ariège) [1]. Au
RSA depuis 2011 cette mère d’un enfant de huit ans suit une formation de
psycho-praticienne, non reconnue par l’Etat, pour travailler dans
l’écoute. Un projet pas assez sérieux aux yeux du département qui la
convoque. « Ce n’est pas un tribunal » lui dit-on d’entrée. Mauvais signe.
Face à elle deux professionnels du social, deux techniciens du
département. Après sa présentation, une avalanche de questions. Le ton est
inquisiteur, hautain. Les réflexions intrusives, suspicieuses « —Si vous
changiez votre enfant de l’école, vous aurez plus de temps pour trouver du
travail ! » « —Vous avez pensé à déménager ? » etc. Jusqu’à ce que la
sanction tombe. Retrait de 100 € de son revenu de solidarité. Motif :«
démarches insuffisantes ». Sarah sort et éclate en sanglots. Retrait total
ou partiel, suspension temporaire, remboursement de« trop perçu »
rendez-vous obligatoires… Menace ou sanction réelle, la version ariégeoise
de lutte contre la précarité prend des allures de contrôle social.
Stigmatiser et culpabiliser tout détenteur du Revenu de Solidarité Active
qui ne remplit pas ou mal son contrat d’insertion ou qui n’a pas le profil
adéquat.
Le CAFCA le subit régulièrement. Depuis août 2012 le Collectif
d’Autodéfense Face aux Contrôles de l’Administration accompagne et défend
les personnes précaires devant Caf, MSA, Pôle Emploi. A coup de « blocage
» des CST. Au point que les forces de l’ordre filtraient jusqu’à peu
l’accès à ces dernières. Dernière action en date, avril 2014, l’occupation
du Conseil général pour exiger que Séverine, mère isolée dont le RSA fut
suspendu puis remis, touche ses arriérés d’alloc. Elle vient de les
recevoir. « Un résultat de la lutte », précise une militante. Ces
intermittents, ces chômeurs, ces Rsastes s’organisent contre l’isolement
et pour l’arrêt de ces pratiques qu’ils considèrent humiliantes. Sarah : «
Ils sont là uniquement pour rabaisser la personne alors qu’ils sont censés
nous accompagner ». « Un mur froid, inhumain ) » [2]. Après un recours,
elle gardera finalement la totalité de son revenu minimum.
Droit ou faveur ?
Au pays du « socialisme congelé » [3], les 6000 détenteurs du minima
social du 09, un des territoires le plus touché par cette précarité,
seraient devenus la cible n°1. Ils pèseraient trop lourds sur les finances
publiques pour le département chargé de financer le Rsa socle. « ll y a
parmi les allocataires des gens qui trichent, qui n’y ont pas droit. (…)
Il s’agit d’argent public qui demande le plus de crédit » déclarait
Augustin Bonrepaux, président du Conseil Général en 2012 [4]. Autour de 30
M€. Ce qui ne l’a pas empêché de rehausser le volet social de 8 % cette
année. Un coût mirobolant de 450 € mensuel par foyer en moyenne.
L’allocataire a « des droits et a surtout des devoirs » [5], se justifient
à l’envi A. Bonrepaux et consort. « L’administration, paternaliste et
condescendante, tente régulièrement de faire passer pour des faveurs ce à
quoi nous avons droit pour vivre. La pression, constante et sans relâche,
fait partie intégrante du dispositif » rappelle la CNT 09 qui épaule
parfois le Cafca dans ses actions [6]. Des « miettes pour calmer la grogne
sociale », rétorquent certains.« Ils ont l’impression de donner plein de
sous. C’est quoi leur salaire à eux ? » s’emporte Catherine, elle aussi
sortie en larmes de sa CST. On la menaçait de lui baisser son Rsa couple.
700€ pour quatre. C’était sans compter sur Malick son compagnon qui a
passé son coup de gueule « On n’est pas dupe, ils ont pas intérêt à mettre
une famille à la rue, mais on peut lui taper dessus ».
« Les mettre au boulot »
En comité de pilotage du département, l’objectif de la direction est assez
clair : « on va les mettre au boulot ! », raconte une source interne.
Léger problème, avec un taux de chômage à plus 12, 2 %, les offres
d’emploi n’encombrent pas les fichiers Pôle Emploi Ariège. Quitte à
réorienter les profils de ces assistés en puissance à n’importe quel prix.
Pour toucher son dû, Sarah a du écrire sur son recours qu’elle «
élargissait son champ de recherche aux boulots alimentaires ». « Je suis
allée en intérim, vu mes diplômes ils m’ont regardé avec des yeux ronds ».
La logique tourne à l’absurde kafkaïen : « Si je vais travailler, ce sera
pour payer la garde de mon enfant ». Daniel lui, travailleur social de
métier, avait postulé dans une structure pour jeunes handicapés dont le
directeur, membre de la commission, lui reprochait son manque de
démarches. Il ne lui avait jamais répondu. Souci d’honnêteté, Catherine et
Malick l’on joué franc-jeu en CST :« on ne cherche pas de boulot ». Bac+
5, elle, veut tenter sa chance dans la vannerie tandis que lui, BTS,
construit leur maison sans passer par les banques. « Peu importe ce que je
leur disais, pour eux j’étais une glandeuse. Comme s’ils décidaient de ma
vie à ma place ». Etre un « bon pauvre » qui « s’insère » dans le
chantier, les ménages, la manutention.
Ces coups de pressions retombent aussi sur les employés. En interne la CST
de Foix a la réputation d’être la « plus dure » d’Ariège. Une« punition »
pour les professionnels qui y travaillent. Cette tendance au contrôle
viendrait du recrutement de techniciens gestionnaires « très normés »
issus du monde économique. « Nous, on arrivait de l’éducation populaire ou
de science de l’éducation », se souvient Paul, un conseiller d’insertion.
Pas vraiment de politique du chiffre sur les « sorties positives » des
Rsaste mais des rendez-vous, des règles, des obligations de données, des «
outils » tels que ces« courbes d’évolution »… du chiffre d’affaires du
précaire. C’est ni blanc ni noir, tempère Paul. « Les élus sont encore sur
du social mais ne supportent pas ceux qui ne veulent pas s’en sortir ».
Gâchis humain
Du boulot, du moins de l’activité, la « terre courage » en foisonne.
Agriculture, apiculture… Max, membre du Cafca avait un contrat d’insertion
dans la cueillette. Un autre : « vente de savon à base de plante ».
Catherine s’était vue invalider son contrat de travail dans un café
culturel. Des ambitions professionnelles « ubuesques » pour un département
plutôt hostile au mode de vie alternatif. A l’image de cette imprimerie
associative qui avait le tort d’être gratuite. Une cafcaïenne raille : «
Pour eux, le sens social, c’est dégager de l’argent ». Vrai que l’Ariège,
terre historique d’accueil de néo-ruraux, c’est plus le pays des hippies
décroissants que des costumes cadres dynamiques. De ceux qui font un « pas
de côté ». Malick : « Ce n’est pas par choix mais j’estime être en
résistance au Rsa, je prends ma vie en main. Je ne fais pas rien, je prend
mon temps ».
Ludo Simbille
Source : Friture Mag
Notes de l’auteur
Notes :
[1] Tous les prénoms sont modifiés à la demande des intéressés.
[2] D’absurdité et de « torture morale » qualifiait Dominique Méda ce type
de contrôle.
[3] Lire l’enquête de Mediapart sur le système politique ariégeois et les
dossiers de La Buvette des alpages sur l’édile.
[4] M. Bonrepaux tenait-il le même discours à propos des subventions qu’il
verse aux entreprises ? Ou au « Club Ariège Pyrénées Investissement », ce
lobby créé et financé à 98% par le CG ? Sans résultat, il fut dissout pour
des raisons de corruption.
[5] Et l’élu s’y connaît en citoyenneté, lui qui fut mis en examen pour
délit de favoritisme dans deux marchés publics. (La Dépêche, 25/05/2013).
[6] Une étude du CEE sur le RSA qualifiait cette mécanique « d’absurde »
et « torture morale »
. Un conseil général socialiste supprime le RSA à des centaines de
personnes, et le revendique
. R.S.A : fausse hausse et coupures programmées
. « Absurdité », « torture morale », une enquête sur le RSA à Paris
. Ici le site du CAFCA, Collectif d’autodéfense face aux contrôles de
l’administration
Du 13 au 26 octobre, attention aux rafles dans toute l’Europe
Du 13 au 26 octobre, attention aux rafles dans toute l’Europe.
Sur Marseille un réseau téléphonique essaye de se mettre en place pour
réagir au mieux face à ces rafles.
Le contact : 06 05 54 85 55
Pour plus d’info :
Du 13 au 26 octobre, attention aux rafles dans toute l’Europe
Pour envoyer un message : antirafle2014@yahoo.fr
Rencontre d’information sur la situation au Kurdistan mercredi 15 octobre à 19h au Molotov
Le point sur la situation en Rojava et plus largement, avec la participation de militants kurdes marseillais. Ce que défendent les kurdes, un projet social et politique pour le moyen orient assiégé de toute part.
Déclaration d’Action révolutionnaire anarchiste
(État islamique en arabe), provoquant un exode massif de la ville par
les Kurdes.
De nombreux Kurdes reviennent pour se battre et défendre la ville malgré
leur refoulement à la frontière par les forces turques. Les forces
kurdes continuent à se battre contre Daech à l’intérieur de la frontière
aux côtés de l’Armée syrienne libre. Parmi ceux qui vont soutenir et
défendre Kobané se trouvent des camarades du groupe anarchiste turc
Devrimci Anarchist Faaliyet (DAF, Action révolutionnaire anarchiste).
Déclaration d’Action révolutionnaire anarchiste
À Shingal, Kobané et dans tout le Rojava (Kurdistan de Syrie),
l’État islamique est Dehak (le tyran) et le peuple est Kawa (le
libérateur) (1)
<http://lavoiedujaguar.net/A-Kobane-dans-le-Kurdistan-syrien#nb1>]
L’État islamique, sous-traitant des États qui poursuivent des stratégies
de revenu dans la région, attaque le peuple en criant « État
islamique ! » et « guerre sainte, djihad ! ». Le peuple souffre de faim
et de soif, tombe malade, est blessé ; il migre et il meurt. Dans cette
lutte pour l?existence, il continue à se battre. Le peuple se bat, non
pour les machinations et stratégies autour des tables de réunion, non
pour un revenu, mais pour sa liberté.
Car la liberté, c’est exister face au danger de ne pas exister. Car la
liberté, c’est vivre. Comme la lutte de Kawa : défendre la vie en
résistant contre les Dehak.
Et maintenant, les États-Unis, l’Union européenne, la Turquie, autant
d?États qui s’attendent à tirer des revenus de la région, forment des
coalitions contre l’État islamique, la « violence procréée » qui en
réalité ne les dérange pas du tout. Ceux qui n’aiment pas leur position
au sein de la coalition se mettent à comploter, les rapports se tendent
et se détendent, puis se tendent à nouveau, tous les côtés changeant
leur discours de l’aube jusqu’à la nuit tombante et agissant de manière
incohérente.
C’est après tout la caractéristique la plus évidente de tout État. On ne
peut pas attendre des États qu’ils se tiennent droits car les États
n’ont pas d’échine. Des États veules dont la seule attente est le revenu
auraient hier fondé l’État islamique, aujourd’hui le regrettent, et
demain reconnaîtront l’État islamique. Et tout comme par le passé, le
peuple se battra toujours pour son avenir et sa liberté.
Salut à tous ceux qui se battent et défendent la vie dans le Rojava !
Tous les complots des États et du capitalisme seront détruits, la
violence procréée sera anéantie, l’État islamique perdra face aux
combattants de la liberté et le peuple vaincra toujours. Nous tirons
notre idéal de la liberté de Kawa, qui s’est élevé contre Dehak. Et nous
tirons notre idéal des nombreux camarades luttant contre les Dehak.
NOUS SOMMES TOUS KAWA CONTRE LES DEHAK
Traduction : *M.U.*
Source :<http://tahriricn.wordpress.com/2014/09/28/kurdistansyria-anarchists-join-struggle-against-isis-in-kobane/>
Note de la traductrice : Dehak le roi tyran et Kawa qui s’y
opposa, organisa la résistance de ses sujets et mena avec eux une
bataille victorieuse contre lui sont les personnages de la légende
kurde à l?origine de la fête du Newroz.
« Depuis la nuit des temps, les Kurdes et les peuples du plateau iranien
(Persans, Afghans, Tadjiks) marquent l?équinoxe du Printemps avec des
festivités qui peuvent durer plusieurs jours. Dans la tradition kurde,
il s?agit de fêter la victoire des forces des lumières et du Bien sur
celles des ténèbres et du Mal. La légende du forgeron Kawa soulevant le
petit peuple contre le tyran Dahak et mettant fin au règne sanguinaire
de celui-ci au premier jour du printemps donne à cette fête
traditionnelle un contenu libérateur qui a traversé les siècles. »
(Institut kurde).
Tiré de http://www.lavoiedujaguar.net/
AG du KIOSQUE belle de mai ce Dimanche 11 octobre au 38 rue clovis hugues 14h
l’ag c’est quoi ? Lieu où l’on propose des activités/ ateliers
ponctuels
ou pas, où l’on partage des informations.
A rappeler que les activités /ateliers seront à prix libre ou gratuit.
La personne ou le collectif qui veut proposer une projection ou une
présentation d’un livre, vient à l’a.g le/la présenter afin que l’on
puisse en discuter collectivement.
a dimanche donc bienvenue a toutes et tous , avec vos envies , idées ,
partages !!
LE KIOSQUE est un lieu où se croisent des chaises, une cafetière, des
tracts, des brochures, une bibliothèque et des gens… Certains se
retrouvent pour faire tourner le lieu, d’autres pour se rencontrer.
Des
collectifs s’y réunissent. On y va pour partager, échanger sur des
luttes,
des colères. On y écrit un texte et on en discute. On y attrape de
l’info
et on en dépose. On lit une BD, on va à une projection, un débat.
Dans ce lieu, on partage des expériences, des vécus, des résistances,
des
solidarités, au travail, en prison, en centre de rétention mais aussi
face
à un contrôleur social, un collègue sexiste ou raciste, un promoteur,
un
patron… On met en commun des pratiques de lutte et des réflexions
contre
le salariat, l’argent, la propriété, l’état, tout ce qui arrange et
permet
le profit, et aussi contre le racisme, le sexisme, tout ce qui fonde
les
hiérarchies.
Par l’articulation des expériences et des idées nous voulons
interroger
nos pratiques et porter une critique en actes de l’autorité et du
capitalisme.
Nous voulons essayer de dépasser les rapports d’exploitation et de
domination qui s’alimentent et organisent nos vies et nos relations.
Pour se rencontrer, s’entraider, lutter et s’émanciper, nous faisons le
choix de nous organiser en assemblée. La discussion permet de prendre
des
décisions au consensus, de composer avec les différences de points de
vues,
et d’exprimer doutes
et désaccords.
Les assemblés se tiendront une fois mois et toute personne qui partage
les
bases de ce projet peut venir proposer quelque chose (activité,
discussion), s’impliquer dans le fonctionnement.
Les activités sont gratuites ou à prix libre en soutien à des luttes,
pour
que l’argent ne soit pas un critère d’accès.
La cantine pour cantiner
La cantine pour cantine continue de plus belle, et en Octobre, c’est à la
Torpille qu’on partagera un repas en solidarité avec Michel, prisonnier longue peine.
Au menu de ce mois-ci :
Galette de poulet au saté ou samoussa véget/Purée de lentilles corail au
gingembre/Fromage et dessert
C’est Vendredi 10 Octobre, à 20H à la Torpille, 23, rue des Phocéenns(2°,métro joliette)