quelques jolies brèves du désordre

1990 BanlieueNouvel an oblige, quelques jolies brèves du désordre (trouvées sur le site de la ProvRance) pour bien commencer l’année…

[Sisteron] Quatre engins de chantier ont été totalement détruits par le feu et un autre très endommagé, la nuit dernière (01/01/2015) à Sisteron. Les engins étaient stationnés dans le parc de la société de location Sud Alpes fermée à l’occasion des fêtes de fin d’année, dans la zone d’activités Sisteron-Val de Durance.Une enquête de gendarmerie est en cours afin de déterminer les causes de ce sinistre.
[Martigues/Port-de-Bouc] La nuit de la Saint-Sylvestre a été particulièrement tendue à Martigues et Port-de-Bouc. Pompiers et policiers ont, à de multiples reprises, été pris pour cible par des jets de mortiers et de pétard dans plusieurs quartiers des deux villes. A deux heures du matin, un important cordon de CRS a été déployé par exemple dans le quartier de Notre-Dame-des-Marins pour permettre aux secours d’éteindre les multiples feux de conteneurs allumés dans le quartier. A Port-de-Bouc, les pompiers ont été pris pour cible dans différents quartiers de la ville, aux Aigues-Douces et au Tassy notamment.

[Marseille] C’est dans la nuit de lundi à mardi que quatre ordinateurs ont disparu dans les locaux de la direction de la culture et du patrimoine du conseil régional, boulevard de Dunkerque à Marseille (2e). Un ou plusieurs individus sont parvenus à pénétrer dans les locaux sans effraction mais ont ensuite forcé les portes de plusieurs bureaux. « Il est possible que les malfaiteurs aient eu accès à un badge. Mais sur les raisons de ce vol, cela reste flou, car prendre autant de risques pour quatre ordinateurs qui ne valent pas grand-chose, cela paraît suspect. Peut-être y avait-il, en revanche, des informations intéressantes dans ces ordinateurs », lâchait hier un proche de l’enquête.
[Marseille] Dimanche en fin de soirée, un détenu de la maison d’arrêt des Baumettes a soudainement fait appel à un surveillant, lui faisant part de maux de ventre très douloureux. « Là, le surveillant en réfère à son supérieur qui lui-même fait passer le mot à l’officier de garde qui décide d’appeler les marins pompiers », détaille Jérémy Joly, secrétaire local du syndicat des surveillants. Craignant sans doute des complications, les marins ont alors pris la décision de transporter le détenu vers l’hôpital Nord. Sur place, profitant de la demande d’un médecin de désentraver le patient pour l’examiner au mieux, le détenu a tenté de filer en bousculant un agent pénitentiaire. Un autre est parvenu à le rattraper mais s’est blessé aux deux poignets et à un genou dans l’interpellation.
C’est pas nous qui allons les plaindre !!!!