Traque sans relâche des familles Rroms à Marseille

enfant-prison_400 Situation alarmante pour les populations Roms de la région marseillaise et
au-delà.

Des conditions déplorables, une traque orchestrée par l’Etat français, ses
collectivités territoriales et les forces du désordre sans relâche et
surtout sans solution !

En 2012, un collectif réquisitionne un bâtiment vide le 91 avenue de
Plombières.

Un an plus tard lors de l’expulsion du 91 avenue de Plombières, aucune
solution durable et décente n’a été prise par la ville et les institutions
et ce malgré la traditionnelle promesse devant les caméras le 23 juillet
2013, lancée entre-autres par la préfète à l’égalité de chances, qui n’est
rien d’autre qu’une policière en fonction déguisée, l’égalité donc mais
pas pour tout le monde.

Les familles sont de nouveau en errance dans les rues de Marseille, sous
un soleil de plomb, il n’y a pas qu’en hiver que les conditions de vie
sont dures, en été elles sont même plus difficiles : la chaleur, le manque
d’eau, les orages courts mais violents, ajouté à la traque sans relâche
qu’elles subissent, mais en été les yeux et les esprits sont tournés vers
les vacances, la mer …

Installées dans un terrain vague en face du 91, les familles n’y sont pas
délogées, les murs sont hauts, les portes opaques, cachées au yeux de
tou.te.s.
Elles y resteront un an jour pour jour, avant que la saison des expulsions
ne batte sont plein et réussisse à les jeter à la rue une fois de plus
dans le plus grand silence le 24 juillet 2014 au petit matin, démolissant
leur village de fortune : ce qu’on appelle aussi bidonville.

Aujourd’hui strictement aucune solution pour ces familles, elles marchent
en quête d’une place publique, d’un parc public, d’un terrain public,
parfois pour quelques heures, puis pour une nuit, les forces du désordre
les délogeant au petit matin.
Des lieux publics mais pas pour tout le monde…

Une poignée de personnes se relaie et voient la situation se dégrader,
plus de collectif, ni de mobilisation effective, la résignation des
familles à déambuler, fatiguées, assoifées.

Des familles amenées à disparaître dans le silence le plus total avec la
complicité des institutions françaises, des forces du désordre, de la
préfecture et de la mairie.

Quelle société sommes-nous pour refuser de VOIR ?
AUCUNE PERSONNE N’EST ILLEGALE !
ROM AVEC OU SANS-PAPIERS, MIGRANTE, PAUVRE … !
DES LOGEMENTS POUR TOU.TE.S !
AVEC OU SANS AUTORISATION INSTITUTIONNELLE, TOUT DE SUITE !
SOLIDARITÉ ET ACTIONS CONCRÈTES AVEC LES POPULATIONS EN DIFFICULTÉ

Par une personne solidaire.

Pour plus de détails : http://www.millebabords.org/spip.php?article24097