[ Alès] Appel au boycott du gynécologue alésien, docteur Cohen, accusé d’agressions sexuelles et de viols aggravés (avec les PJ)

Dran_ToulousePublié sur  Infos Anti-autoritaires en Cévennes à l’Assaut des Montagnes le 18 janvier 2015 iacam@rezo.net
Le docteur Cohen, gynécologue échographe à l’hôpital d’Alès est accusé par des patientes d’agressions sexuelles et viols aggravés (dans l’exercice de sa fonction professionnelle) en février 2014. En juillet, il est mis en examen, suspendu de ses fonctions pendant tout
juste un mois, il bénéficie d’un assouplissement de son contrôle judiciaire sur ce point; il a donc retrouvé en août son poste à l’hosto et au sein de son cabinet privé.

COMMENT EST-CE POSSIBLE QUE DES FEMMES PUISSENT ENCORE CONSULTER UN GYNÉCOLOGUE EN INSTRUCTION POUR VIOL ?

D’abord, parce que trop peu d’informations circulent au sujet de M. Cohen.
Pendant des années, le conseil de l’ordre des médecins a cautionné cette
situation par la passivité et le silence. A présent, la justice en levant son interdiction d’exercer, ne prend pas non plus en considération les plaignantes,
ni les autres qui sont amenées à prendre rendez-vous avec lui. L’hôpital d’Alès n’a pas hésité à réembaucher le docteur Cohen, ce qui n’encourage pas les autres praticien-nes à prendre position vu le sentiment d’impuissance que les structures hiérarchiques génèrent.
Le Docteur Cohen a quant à lui rapidement porté plainte contre ses plaignantes pour dénonciation calomnieuse : il cherche ainsi à dissuader d’autres patientes de réagir, et à faire en sorte que son affaire n’entache pas plus sa réputation, son statut en dépend.
Enfin l’assignation au genre féminin est basée sur l’éducation à la dépossession de nos corps, de nos sexualités, de nos fécondités, et de notre parole au profit de la gente masculine, et bien plus encore des hommes haut-plaçés.
Et en tant que patientes, nous sommes contraintes à subir un rapport de soumission face aux experts de la médecine. Cela ne nous aide pas à prendre part active à notre processus de soin, et à porter la voix au-delà des murs en cas d’abus de pouvoir.
NOUS APPELONS DONC AU BOYCOTT DE CE GYNÉCOLOGUE ET A S’ORGANISER COLLECTIVEMENT POUR SE SOUTENIR.
RENDEZ-VOUS DEVANT L’HÔPITAL D’ALES le 30 JANVIER à 15H

Lectures publiques, appel à témoignages, échanges d’information, etc.,
goûters et tout ce que vous apporterez aussi.