– temps d’attente de plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous ;
– trois heures de queue dans la rue au minimum ;
– numéro payant pour prendre rendez-vous (et environ une heure d’attente en ligne soit une vingtaine d’euros) ;
– augmentation des contrôles et radiations ;
– dossiers qui se perdent ;
– précarisation des travailleurs de la CAF.
Ces fermetures ont de nombreuses conséquences. Pour les allocataires, c’est des galères financières, des expulsions locatives. Finalement, ça devient tellement compliqué d’avoir accès aux CAF, qu’on abandonne nos allocations. Et pourtant, la moitié de la population a droit à des prestations de la CAF (Aides Pour le Logement, Allocations familiales, Revenu de Solidarité Active, Allocation Adulte Handicapé…).
Au fur et à mesure que la crise s’accentue, les gouvernements au service des patrons
s’acharnent sur les chomeurs, les travailleurs et les précaires en les rendants responsables de la crise.
Les salariés de la CAF ont déjà été touchés par ces mesures d’austérité (contrats précaires, suppressions de postes). Comme les accueils ne sont pas accessibles, on se retourne vers les salariés des centres sociaux et vers les associations, submergés de travail.
Depuis des mois, nous luttons contre ces fermetures. Des rassemblements ont été organisés, ce qui a forcé la direction à traiter immédiatement un grand nombre de dossiers. Pour nous faire taire, ils ont réouvert les pré-accueils de Gibbes et Malaval. Mais on ne s’arrête pas là.
Nous demandons :
– La réouverture des accueils publics des CAF
– La fin de la répression des allocataires (indus, suspensions de ressources, radiations)
– La gratuité du numéro de téléphone de la CAF
– La fin de la précarisation des travailleurs de la CAF.
Manifestation
le mercredi 19 novembre à 13h30 au métro Bougainville
Alternative libertaire, APL 13, Association le Tipi, CGT chômeurs précaires, CIP, CNT, CNT-SO, NPA.