Après les violences commises mardi soir sur deux policiers de la BAC, cette semaine aura vu se multiplier les faits de rébellion, d’outrage et de provocation à l’endroit des fonctionnaires avignonnais de police, qu’elle soit municipale ou nationale.
Hier encore, un policier municipal a eu le pied cassé, et un autre a été blessé à la main… tout ça pour un stationnement gênant. Quand les policiers ont voulu le verbaliser, il s’est énervé, les a insultés avant de s’en prendre physiquement à eux.
Ce même jeudi, dans un quartier périphérique, une voiture aux couleurs de la police nationale a été la cible de jets de pierres par un groupe de jeunes. Les agents sont parvenus à arrêter l’un d’eux et le ramener rapidement dans leur voiture sous la menace de ses congénères. Insultés encore et encore, ils ont déposé plainte.
Mais comme le confie un responsable, hélas, aujourd’hui, de moins en moins de délinquants craignent les forces de la police. Et c’est sans doute ce qu’il y a de plus inquiétant.
La provence