J’étais parti, en revenant de Bosnie-Herzégovine, pour écrire un texte plus complet et plus fouillé sur l’ensemble des aspects que j’avais vus ou réfléchis. Et je me suis retrouvé, après mon retour, à devoir choisir entre l’utilité de proposer rapidement des clefs de lecture sur les derniers événements, et l’idée plus laborieuse d’écrire jusqu’au contentement petitement intellectuel d’une belle production. Heureusement, je fus rattrapé par un bon principe prolétarien : le travail est le premier ennemi du travailleur. Le projet d’une production sans productivité, celle qui abolira l’économie que nous haïssons, m’a ramené à la raison que l’utilité bien partagée d’une activité vaut plus que sa qualité abstraite. Ce récit aura donc une suite si l’utilité s’en fait sentir ; je n’ai pas envie, pour l’instant, de m’enfermer dans une activité qui ne m’est pas aisée d’écrivain.
Vive la révolution A bas le travail
Cependant…, je pense également que des aspects nombreux et intéressant soulevés par ces évènements méritent des développements, également pratiques, qui gagneraient à être plus collectifs.
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