*IRRUPTION & AFFRONTEMENT DANS UNE CASERNE MILITAIRE AU MEXIQUE: “ON EST
Aller CHERCHER NOS ENFANTS”*
*Le 12 janvier 2015 un groupe de manifestants parmi lesquels une vingtaine de parents des 43 disparus de Ayotzinapa sont entrés avec un camion bélier dans le 27e bataillon de l’infanterie de Iguala, de l’état du Guerrero, certains que l’armée mexicaine les séquestrait et exaspérés du fait que le
Secrétaire du Gouvernement, Miguel Angel Osorio Chong ait annulé leur rendez-vous le jour même. *
Le 12 janvier au matin, les parents des étudiants disparus, des étudiants
et des membres du Mouvement Populaire du Guerrero ont protesté devant les
installations militaires d’Acapulco. Mais aussi d’Iguala oú les
manifestations se sont terminées en affrontements avec les militaires.
Mario César rapporta que les pères seraient partis faire sortir leurs fils
de leurs propres mains, persuadés que les forces militaires les détenaient.
C’est avec *un camion bélier *que les étudiants ont fracassé la porte de la
caserne pour ensuite jeter des pierres aux militaires.au moment ou les
pères ont dénoncé preuves a l’appui que le bataillon 27 est bien intervenu
dans les faits du 26 septembre, alors que la police militaire formait un
cercle pour éviter leur entrée.
EL GPS DE RAFAEL
Un père assure que grâce au gps du téléphone de son fils, on sait que le
dernier endroit connu fut dans la caserne du bataillon 27 d’Iguala.
“C’est pourquoi on sait que les militaires ont participé a leur
disparition, ils savent très biens ou sont les jeunes”
Il révèle que des connaissances a lui des instances judiciaires l’ont aidé
a retracer la trajectoire du téléphone.
“Le procureur n’a déjà plus de temps pour nous, du coup on a décidé de les
chercher nous-mêmes, malgré la répression.”
Résultat des comptes: “9 parents blessés et une grande indignation”
rapportent les pères des jeunes disparus.
En fin d’après-midi, l’un d’entre eux aurait fait un infarctus et aurait
été transporté dans un hôpital privé de Tixtla, après que les médecins du
service de santé publique auraient refusé de le soigner.
“On est 9 blessés: moi avec ma fracture du nez, d’autres ont des traumas
crâniens… ils ont presque fait sortir l’œil d’un autre… il y a eu un
bras cassé, par un bouclier vu qu’ils nous ont lâches les anti émeutes”
rapporte l’un des pères.
Mario César assure que malgré les coups reçus, ils poursuivront leur
recherche sans relâche.
Traduction et remise en forme d’un article paru sur:
Padres de los 43 irrumpen en cuartel: “fuimos por nuestros hijos”; reportan a uno grave