17h, une grève reconductible à partir du lundi 30 juin, jour
d’inauguration de son festival Cratère surfaces.
43 votants, 33 pour et 10 contre.
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Paris : Nous avons occupé le siège de l’Unedic IDF, rue Traversière, métro quai de la Rapée de 16h30 à 19h30 avant d’être évacués par la police.
voir : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7123
*Communiqué des occupant.e.s du siège de l’Unédic – 26 juin 2014
Nous étions ici 106 intermittents, précaires, chômeurs, intérimaires,
cheminots et enseignants, contre l’accord Unédic qui a été agréé hier
par MM. Valls et Rebsamen, et publié ce matin au Journal Officiel.
Il est ironique de constater que cette publication intervient le jour
anniversaire de l’accord de 2003. C’est une provocation insultante de la
part du gouvernement.
Nous rappelons que cet agrément est applicable au 1^er juillet.
Depuis l’annonce de M. Valls d’agréer cette convention, nous ne sommes
pas dupes et constatons que l’État cherche surtout à éviter les
annulations de festivals et à diviser le mouvement en déclarant son
amour de l’art et de la culture, et à séparer nos revendications.
Nous n’accepterons pas cette proposition de paix séparée.
Intermittents de l’emploi, intermittents du chômage, intermittents de la
politique, nous sommes tous intermittents. Cette convention nous
concerne tous car elle concerne l’ensemble des chômeurs. Ne nous
laissons pas enfumer par la bêtise structurelle des médias de masse.
La grève peut prendre 1000 formes : occupations, blocages,
auto-réduction, sabotages. Les chômeurs et précaires sont en mesure de
s’attaquer partout à la société-entreprise, à la politique du capital
qui a pour nom « économie ».
Par cette occupation du siège de la direction Unédic-IDF, nous demandons
instamment à MM. Valls et Rebsamen d’abroger cette convention.
Nous exigeons également qu’on nous mette à disposition les grands livres
2013 de l’Unédic (analytique et global), afin d’analyser et de mieux
comprendre ces chiffres opaques.
Lorsqu’ils étaient dans l’opposition, les socialistes refusaient les
réformes proposées. Nous leur conseillons donc de bien dormir cette
nuit, puisque le sommeil juste répare la raison.
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Marseille : Blocage du KlapMercredi 25 juin 2014, des intermittent-es et précaires en lutte, ensoutien aux grévistes du Festival de Marseille, ont bloqué l’accès à la
salle du spectacle qui devait avoir lieu au Klap (Maison pour la danse)
à Marseille.
Cette action a inévitablement provoqué des incompréhensions et des
tensions, mais après différents types d’action depuis le début de la
mobilisation et au vu du positionnement du gouvernement, il a été décidé
de durcir la contestation.
Les jeunes danseur-euses, dont une partie venait de Colombie, avaient
préparé un manifeste en soutien à la lutte actuelle des intermittent-es.
Ils ont alors décidé de « danser ce manifeste » dans le hall au cours
duquel chacun-e d’entre eux-elles prenait la parole. On a pu
entendre par exemple : « qu’est-ce qu’une société sans culture, sans
éducation et sans santé ? ».
À l’issue du manifeste, de nombreux échanges entre artistes, public et
intermittent-es et précaires ont eu lieu. Les discussions se sont
conclues par des remerciements mutuels.
Pour tout le monde, cette action a été douloureuse. C’est toujours un
crève-coeur de priver des artistes et un public d’un spectacle qui a
demandé un très long travail et faire ainsi taire une expression
artistique pour devoir faire entendre nos revendications.
L’urgence d’un changement nous mène donc à appeler la mobilisation de
toutes et tous :
· *contre l’agrément du projet de convention d’assurance chômage qui
réduit les droits des chômeur-euses et par là même de tou-te-s les
salarié-es.*
**· *contre les choix budgétaires qui fragilisent la culture, la
fonction publique et les services publics.*
· *contre le pacte de responsabilité et ses 50 milliards d’économies
qui réduisent les moyens nécessaires à l’action publique et la
protection sociale.*
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Assemblée des intermittent-es et précaires Marseille
spectacle du CIP (Collectif des Intermittents et Précaires), en colère
contre l’agrément du 22 mars sur la convention de l’assurance-chômage, a
fait une action forte dans un supermarché de l’extra-muros avignonnais.Aux alentours de 12h30, des dizaines d’intermittents qui, au préalable,
avaient rempli caddies et paniers dans le Casino du quartier Saint-Lazare,
sont passés aux caisses sans payer. « Nous avons des besoins matériels »
indiquait Boris, de la Coordination nationale du CIP.
« Certains ont des problèmes pour manger », expliquait Elise, venue du
Limousin. L’action a été précédée d’un moment de flou à l’Université. Les
intermittents présents avaient, devant les médias, voté à main levée pour
savoir si la presse allait les suivre dans cette nouvelle opération choc.
Et ce après que les journalistes aient été dûment invités à ce
rendez-vous…Il était finalement décidé que les médias ne suivraient pas,
sauf que tout ce petit monde s’est retrouvé quelques minutes plus tard
dans le Casino, qui reste un espace public.
Ce type d’actions est-il contre-productif pour le combat des intermittents ?
Depuis plusieurs semaines, à Avignon, le CIP (Collectif des Intermittents
et Précaires) organise des actions-choc : envahissement pendant six heures
de la Chambre de commerce pour intimer à son président de joindre le
ministre du Travail François Rebsmanen ou venue dans les locaux d’ AF&C,
l’association qui encadre le Festival Off. Jusque-là, à chaque fois, ils
n’étaient qu’une dizaine à se mobiliser mais à la veille du début du
Festival In, ils ont été rejoints par des délégations CIP de la France
entière.
Après l’opération du passage en caisse au Casino, les intermittents
devaient se retrouver à la Maison Manon, un local qui leur a été alloué
par le maire d’Avignon Cécile Helle. Ce type d’actions est-il
contre-productif pour le combat des intermittents ? La question devrait se
poser dans les heures et les jours qui viennent.
http://www.laprovence.com/article/actualites/2946154/avignon-les-intermittents-passent-aux-caisses-de-casino-sans-payer.html
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La générale du « Prince de Hombourg » interrompue par des intermittents
AVIGNON / PUBLIÉ LE JEUDI 03/07/2014
Plusieurs dizaines d’intermittents du spectacles ont interrompu cette nuitla répétition générale du Prince de Hombourg de Kleist dans la cour
d’honneur du Palais des Papes à Avignon, dont la première doit sonner
l’ouverture vendredi du festival. Selon un photographe de l’AFP, ces
intermittents, du festival Off ont envahi la scène et empêché la fin de la
répétition de se tenir.Des discussions houleuses ont suivi avec les comédiens présents sur scène,
qui arboraient leur soutien au revendications des intermittents avec un
petit carré rouge sur le habit, symbole du mouvement. En début de semaine,
les salariés du festival officiel se sont exprimés à 80% pour le maintien
de la manifestation, souhaitant la tenue d’un « festival militant »,
permettant à son directeur Olivier Py d’estimer « avec plus de certitude
que le festival aura lieu ». Mais la CGT Spectacle appelle toujours à « une
grève massive » le 4 juillet pour l’ouverture du festival avec cette pièce,
qui doit être diffusée en direct sur France 2.
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Des intermittents du festival off d’Avignon interrompent la répétition
générale du «Prince de Homburg», le 2 juillet à Avignon. (Photo Boris
Horvat. AFP)
La CGT Spectacles a rappelé son opposition aux annulations, peu après le
blocage de la répétition générale du «Prince de Homburg», qui ouvrira
vendredi le Festival d’Avignon.
La CGT-spectacle a affirmé jeudi qu?elle était favorable à «des grèves
votées par les artistes et les techniciens, mais pas aux blocages ni à
l?annulation des festivals»dans le cadre du mouvement des intermittents.
«Nous n?appelons pas à l?annulation des festivals, des spectacles et des
tournages mais à des grèves légitimées par un vote majoritaire», a
souligné le syndicat après que la répétition générale du «Prince de
Hombourg» eut été interrompue mercredi soir à Avignon par des
intermittents du «off».
Le syndicat confirme qu?en plus de son appel à la grève le 4 juillet, soit
le jour de l?ouverture du festival, il propose un mouvement national le 12
juillet, avec notamment une grève des festivals in et off d?Avignon. «Hier
soir des intermittents en lutte ont investi la Cour d?Honneur où se
déroulait une générale du Prince de Hombourg, explique la CGT. Au-delà du
bouleversement de chaque artiste interprète, engagé corps et âme dans la
création et l?interprétation, de tous les membres des équipes techniques
et artistiques concernées par une « générale », auxquels nous apportons
toute notre sympathie et notre soutien, c?est la question du blocage qui
est en cause.»
«Nous avons déposé des préavis de grèves couvrant tout le mois de juillet,
ajoute le syndicat. Et, nous appelons les équipes techniques et
artistiques engagées dans les spectacles à voter la grève. Nous appelons à
multiplier ces grèves le 4 juillet sur tout le territoire, à l?occasion de
l?ouverture d?Avignon In, comme nous appelons à un autre temps fort
national le 12 juillet, en proposant, en particulier une grève totale du
In et du Off en Avignon, quel seuls les artistes et les techniciens du In
et du Off sont à même de voter.»
«Par contre nous sommes opposés aux blocages. Les blocages sont une façon
de forcer la main aux artistes interprètes et techniciens au moment de se
prononcer sur la grève. Ils sont porteurs d?une division profonde de nos
professions (…)», a précisé la CGT dans son communiqué.
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LA GÉNÉRALE DU «PRINCE DE HOMBURG» BLOQUÉE À AVIGNON
Plusieurs dizaines d?intermittents du spectacles ont interrompu mercredi
soir la répétition générale du Prince de Hombourg de Kleist dans la cour
d?honneur du Palais des Papes à Avignon, dont la première doit sonner
l?ouverture vendredi du festival.
Selon un photographe de l?AFP, ces intermittents, du festival «off», ont
envahi la scène et empêché la fin de la répétition de se tenir.
Des discussions houleuses ont suivi avec les comédiens présents sur scène,
qui arboraient leur soutien au revendications des intermittents avec un
petit carré rouge sur le habit, symbole du mouvement.
En début de semaine, les salariés du festival officiel se sont exprimés à
80% pour le maintien de la manifestation, souhaitant la tenue d?un
«festival militant», permettant à son directeur Olivier Py d?estimer «avec
plus de certitude que le festival aura lieu».